
B13 – L’enfer frontalier – Il y a eu le mur de Berlin et l’ensemble du rideau de fer érigé pour protéger les habitants du paradis communiste de l’Europe de l’Est en leur permettant de ne pas émigré à l’Ouest. Il y a le mur de la honte en Israël pour chasser les Palestiniens des enclaves qui ne leur étaient plus accordées. On parle beaucoup aujourd’hui du mur que le président américain veut construire entre le Mexique et les USA. Indépendamment du pour ou du contre, il est cependant une réalité bien concrète qu’il est difficile de nier car les faits sont là, que l’on veuille ou non, dans les chiffres. Pour rappel, le montant demandé par Trump est de 6 milliards de dollars. (CD)
Le drame de cette frontière tient en quelques chiffres seulement, mais ils sont ahurissants. En décembre 2018, près de 52.000 individus ont tenté de pénétrer clandestinement aux États-Unis avant d’être arrêtés par les patrouilleurs. Une projection indique qu’à ce rythme, ils seront plus de 600.000 en 2019 à vivre la même expérience. 600.000, c’est le chiffre le plus élevé depuis une quinzaine d’années. C’est la population d’une grande ville. C’est le flot humain pouvant contribuer à diluer les caractéristiques d’une nation en moins d’une génération. L’an dernier les agents de l’ICE (Immigration and Customs Enforcement) ont mis en prison 6.600 étrangers. Tous avaient commis des crimes ou des viols. Tous étaient sans papier. Chaque semaine, 300 citoyens américains en moyenne, meurent intoxiqués par l’héroïne. Or, 90 % de cette héroïne passe en fraude par la frontière du sud. Et 300 victimes multipliées par 520 semaines – la durée totale de la guerre du Vietman – donnent un chiffre très supérieur au total des morts durant cette guerre-là. Aux gaucho-libéraux qui ne veulent rien savoir de l’état des lieux le long de ces 3.200 kilomètres, à Pelosi qui lance devant tous les micros que « cette crise n’est qu’une invention de Trump », on pourrait rappeler trois informations que les médias qu’ils vénèrent préfèrent passer sous silence.
La ville mexicaine de Tijuana, qui jouxte la Californie, était, il y a une vingtaine d’années, aussi paisible qu’accueillante. Elle est devenue un enfer : 17 meurtres le dernier week-end de janvier 2019, 153 morts en janvier, 2.508 en 2018. La guerre des gangs pour le contrôle de quelques morceaux de frontière indispensables à l’infiltration de la drogue y atteint un niveau que les policiers les plus chevronnés n’auraient jamais imaginé. Autre chiffre que ni les gaucho-libéraux ni leur chef Pelosi ne veulent connaître : 116 milliards de dollars. C’est ce qu’a coûté l’immigration illégale en 2018 aux contribuables américains. Un dernier chiffre qui devrait ulcérer toutes les bonnes consciences de gauche : 5 millions. C’est le nombre des citoyens américains poussés vers l’indigence et la pauvreté par les hordes d’illégaux déclarés prioritaires dans la répartition des aides du socialisme d’État. Tableau édifiant qui laisse de marbre les subversifs à la Pelosi, mais qui a, semble-t-il, ébranlé l’Américain de base : l’université Monmouth, dans le New Jersey, vient de demander à plusieurs milliers d’entre eux s’ils seraient favorables à un échange entre le financement du mur et une amnistie pour les illégaux. NON à 88 % – républicains, démocrates et indépendants confondus. Pourquoi une réponse aussi nette ? Parce que dans ce pays on commence à comprendre qu’une amnistie, c’est la pompe aspirante du tiers-monde.
Cet article est de Paul Sigaud

B13 – Tolérance, vous avez dit tolérance ! – L’article qui suit est là pour montrer que l’ennemi à abattre aujourd’hui pour le monde est tout ce qui touche à la chrétienté et plus particulièrement le catholicisme. François-Xavier Bellamy est un homme politique français de droite (LR) qui ne cache pas ses convictions de catholique et qui vient d’essuyer un feu nourri de critiques relatives à ses positons jugées trop conservatrices et trop catholiques. Les attaques qu’il a subies sont là pour montrer que la caste dirigeante ne supporte pas ceux qui ne sont pas disposés à rentrer dans le moule que l’on veut imposer à tous. Cet article vous est proposé pour vous faire comprendre combien les ennemis de l’Eglise se croient tout permis aujourd’hui et non de prendre parti pour ou contre l’action de cet homme, tant sur le plan politique que religieux ou personnel. (CD)
L’incroyable flot de haine qui continue de se déverser sur François Xavier Bellamy, désigné comme tête de liste de la droite pour les européennes devrait rester dans les mémoires comme un des exemples les plus magnifiques de l’hémiplégie de nos élites macronisées. Une double hémiplégie même, ce qui est très rare en matière d’hémiplégie.
Hémiplégie de tous ces « Je suis Charlie » qui, il y a 4 ans, défilaient sur les plateaux de télé, la mine défaite et l’air grave pour proclamer à l’unisson dans un cri vibrant et émouvant que ce qui était en danger c’était bien la liberté d’expression, la liberté de croire et de ne pas croire, la liberté de penser. On les entend encore, comme si leurs yeux s’étaient alors enfin ouverts devant une menace qu’ils avaient ignorée et qui était devenue une réalité, une réalité faites de corps criblés de balles. Les Joffrin de tout poil, la matinale de France Inter au grand complet, les Plenel, les Marlène Schiappa de l’époque, les Griveaux d’alors étaient tous là pour convoquer Voltaire et la seule phrase qu’ils connaissent de lui : « Je ne partage pas vos idées mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous puissiez les exprimer ». Et peu importe si cette phrase n’est pas de Voltaire, l’hymne à la tolérance, le chant d’amour à la pluralité des convictions était beau.
Et depuis quelques jours on retrouve les mêmes gardiens du temple érigé pour le culte du penser-bien, les mêmes gardes chiourmes de la vérité, ceux-là même qui se sont auto-désignés pour vérifier avec une vigilance de chaque instant que personne ne s’écarte de la route que la bonne conscience universelle a tracé pour nous dans son infinie bonté.
Les revoilà donc, qui déversent à longueur d’éditos ou d’interviews leurs fatwas post-modernes contre ce candidat au motif que celui-ci a des convictions religieuses. L’Union soviétique appelait fasciste tout ce qui n’était pas communiste, l’Amicale progressiste a plus de vocabulaire et ressort la petite panoplie lexicale du bon petit soldat du progrès qui n’a pas son pareil pour utiliser des mots sans en connaitre le sens ou la portée : Traditionnaliste, Extrême-droite, Obscurantiste, Intégriste, Conservateur et pour couronner le tout elle affuble son nouvel ennemi du terrible qualificatif de « fervent catholique ». Horreur absolue.
La deuxième hémiplégie réside dans l’objet même des anathèmes prononcés la main sur le cœur par les ectoplasmes uniformisés qui fourmillent dans les rédactions ou par les macronistes zélés qui se lèvent le matin avec une peur-panique de s’écarter du camp du bien. Évidemment, Schiappa et Berger sont toujours les premières à sortir le petit catéchisme de la pensée moderne et, évidemment, une partie de la droite leur emboîte le pas, animée par une autre peur panique : celle d’être vraiment de droite. Estrosi, Juppé, Lamassoure, etc. La « jeune garde » de la droite se paie ainsi un lifting idéologique sur le dos de leur famille politique ou de leurs convictions d’il y a à peine quelques années. Ceux-là finiront par nous convaincre que le progressisme est décidément une idée de vieux.
L’armée des bien-pensants reproche donc à François Xavier Bellamy le fait qu’il croit et dit que la société devrait partager l’objectif et se donner les moyens de faire baisser le nombre d’avortements en France en aidant les femmes qui veulent garder leur enfant. Quelle horreur ! Quelle indignité !
Et c’est pour cette raison que Bellamy a été qualifié de « danger pour la liberté des femmes ». Rien que ça. Et c’est là où c’est cocasse. Vous ne trouverez aucun de ces procureurs pour mettre autant d’énergie afin de lutter contre le vrai danger pour la liberté des femmes que constitue la montée de l’islamisme radical dans le monde et dans notre pays. En se créant un ennemi même imaginaire, le féminisme Schiappatique s’autorise à fermer les yeux sur les vrais problèmes. Il suffisait d’y penser. Pour Schiappa ce combat contre « l’intégrisme catholique » a aussi l’avantage qu’il ne viendra pas fragiliser sa base électorale quand, le temps venu et le Macronisme déchu elle reviendra penaude se présenter devant les suffrages des électeurs du Mans.
Voilà où nous en sommes, tout un système politique et médiatique se met en branle pendant 15 jours pour se payer un candidat parce qu’il est catholique et qu’il a étrangement des convictions personnelles de catholique.
Quel a été le plus grand président de la Ve République ? Sondage après sondage les Français répondent toujours la même chose : Charles de Gaulle. Surtout ne le répétez pas, mais il parait que lui aussi était catholique et certains disent même « un fervent catholique ». Alors je ne sais pas si c’est parce qu’il avait la foi, mais en tout cas on peut convenir que celle-ci ne l’a pas empêché d’être un grand Président soucieux du bien commun. Cinquante ans après certains considèrent que le seul fait d’avoir la même foi vous disqualifie d’entrée pour prétendre à devenir un simple député européen. À ce rythme un certificat d’athéisme sera bientôt demandé pour obtenir sa carte d’électeur et un diplôme de Master II de cathophobie pour obtenir sa carte de presse.
Il y a quelques mois, Macron, devant les évêques de France, invitait les catholiques à s’engager dans la vie civique et politique. Il a simplement oublié de préciser qu’il enverrait ses sbires, balancer dans la tronche des volontaires des pelletées d’insultes et de caricatures qu’on consent à voir dans Charlie Hebdo mais moins dans la bouche de ministres, de députés ou de journalistes politiques.
Cet article est de Jean Doat

B14 – Crise gouvernementale en Belgique (1) – motif : « Selon certains partis, il est inutile de protéger nos frontières, nous devons accueillir le monde entier et même oublier ce que nous sommes. C’est évidemment facile quand vous êtes riche et libéral ou incroyablement naïf. Mais dans le monde réel, une telle position ne peut que vous attirer des ennuis. » (Bart de Wever, quelques semaines avant l’éviction de son parti (NVA) du gouvernement belge due à la détermination du Premier Ministre Charles Michel (MR) de signer à Marrakech le pacte onusien sur les migrations).

B15 – Crise gouvernementale en Belgique (2) – un gouvernement valablement constitué ? : A la stupéfaction de nombre de constitutionalistes, le Premier Ministre Charles Michel a annoncé lui-même le 8/12/18 que les ministres NVA quittaient le gouvernement, qu’ils seraient remplacés par deux secrétaires d’Etat et qu’il n’y aurait pas de prestation de serment. Comme si le Roi n’existait pas… Or, selon la Constitution, « le Roi nomme et révoque ses ministres » (art. 96) Depuis, ce gouvernement, n’ayant pas obtenu la confiance de la Chambre, est en affaires courantes.

B16 – Lent rééquilibrage – Certaines usines textiles du Bangladesh ont fermé en ce mois de janvier pour cause de grève. Les ouvriers les plus mal payés ont obtenu une augmentation d’un peu plus de 50 % pour atteindre 8000 taka (83 €… !) mais les travailleurs intermédiaires se plaignent de n’avoir obtenu qu’une augmentation dérisoire au regard du coût de la vie, en particulier du logement. C’est au tour de ce secteur textile – qui a enterré le nôtre – de connaître les revendications sociales – ô combien légitimes ! – de son personnel. Mais on est encore loin du fair trade.