Février 2015
CÉNACLE VIVANT DE LA DIVINE VOLONTÉ
THÈME : « LA SIGNATURE DE DIEU »

5 – UNE ŒUVRE D’ART TRÈS PARTICULIÈRE
Un homme riche et son fils aimaient collectionner des ŒUVRES D’ART très rares. Ils avaient tout dans leur collection : des Van Gogh, Rembrandt, Raphaël, Picasso, etc. Quand le conflit du Vietnam éclata, le fils partit pour la guerre. Il était très courageux et mourut dans la bataille en sauvant un autre soldat. Avisé le père en fut profondément affligé.
Environ un mois plus tard, quelqu’un frappa à la porte. Il dit : « Monsieur, vous ne me connaissez pas, mais je suis le soldat pour qui votre fils a donné sa vie. Il a sauvé beaucoup de vie ce jour-là, et il était en train de me transporter lorsqu’une balle l’a heurté au cœur et il mourut instantanément. Il m’a souvent parlé de vous, et de votre amour pour les œuvres d’art. Le jeune homme lui donna un paquet et lui dit : « Je sais que ce n’est pas grand-chose. Je ne suis pas vraiment un grand peintre, mais je crois que votre fils aurait voulu que vous l’ayez. »

Le père ouvrit le paquet, c’était le portrait de son fils, peint par le jeune homme. Il regarda avec émerveillement la manière que le soldat avait capté la personnalité de son fils sur la peinture surtout ses yeux qui ressemblaient tellement à ceux de son fils que les yeux du père se remplirent de larmes. Il remercia le jeune homme et lui offrit de le payer pour la peinture. « Ah non ! Monsieur, je ne pourrai jamais rembourser ce que votre fils a fait pour moi. C’est un CADEAU. »
Le père plaça le portrait de son fils bien en évidence et quand des visiteurs venaient à sa galerie d’art, il leur montrait le portrait de son fils avant même de les amener voir les grandes œuvres qu’il s’était procurées.
L’HOMME MOURUT quelques mois plus tard. Suite à son décès, il y eut une grande ENCHÈRE de toutes ses toiles exceptionnellement rares et beaucoup de personnes influentes s’étaient réunies, toutes emballées de voir les peintures de grands maîtres et d’avoir l’occasion d’en acheter une pour leur propre collection. Sur la plate-forme était la peinture du portrait du fils peint par le soldat. Le commissaire dit : Nous commencerons l’offre avec la peinture de son fils. Qui fera une offre pour cette peinture ? $100 ? … $200 ?
Une voix en colère cria : « Nous ne sommes pas venus ici pour voir cette peinture-là, nous sommes venus pour voir les Van Gogh, Rembrandt, etc. Commencez donc avec les vraies offres ! » Mais le commissaire continuait toujours. Le fils ! le fils ! qui veut prendre le fils ? Une autre voix en colère cria la même chose. « Nous sommes venus pour voir les toiles des grands peintres, etc. » mais le commissaire continuait toujours : Le fils ! … Le fils ! … qui veut prendre le fils ?
Finalement une voix cria au fond de la salle ; « Je donne $10 pour la peinture ». C’était le jardinier qui avait longtemps été au service de l’homme et de son fils. Étant un pauvre homme, c’était tout ce qu’il pouvait se permettre.
Le commissaire : Nous avons $10 qui offrira $20 ? Une voix cria : « Donne-lui donc pour $10 et fait nous voir les grandes œuvres ! ». Les gens étaient tous en colère, ils ne voulaient pas avoir la peinture du portrait du fils, ils voulaient faire un investissement plus dispendieux pour leurs collections. Alors le jardinier obtint le portrait du fils pour la modique somme de $10,00.
Le commissaire ajouta ceci : L’ENCHÈRE EST TERMINÉE. Tous : « Mais qu’arrive-t-il avec les œuvres des grands maîtres ? » Je suis désolé, quand on m’a demandé pour conduire cette enchère, on m’a dit qu’il y avait une condition secrète dans les dernières volontés du défunt, et il ne m’était pas permis de dévoiler cette condition jusqu’à maintenant. Cette condition est que : SEULEMENT la peinture du portrait du fils serait vendue aux enchères puisque celui qui achèterait cette peinture HÉRITERAIT du domaine entier, y compris les toiles des grands maîtres. L’homme qui a pris le fils OBTIENT TOUT.
QUI PREND LE FILS OBTIENT TOUT, car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais qu’il ait la VIE ÉTERNELLE.
6 – MOT DE LA FIN
Nous ne sommes pas seulement les bénéficiaires d’un bonheur, nous en sommes la source. Celui qui persiste à attendre que la joie lui arrive du dehors et qui n’a pas appris à enfanter lui-même sa joie, celui-là n’est pas un VIVANT accompli. (Père Yves Girard)

Vous vous rappelez ce dialogue : Jésus parlant de l’eau du puits, éveille peu à peu dans la conscience de la SAMARITAINE, une pécheresse, le sens de la Présence Divine en lui faisant découvrir Dieu à l’intérieur d’elle-même, au plus secret de sa conscience, comme une SOURCE QUI JAILLIT EN VIE ÉTERNELLE.
Si cette révélation éternelle n’a pas encore été comprise aujourd’hui, c’est parce qu’elle ne peut l’être que par une conversion très profonde, et, malheureusement, ceci est bien rare de nos jours parce que très souvent l’enjeu ne se trouve pas dans l’existence de Dieu mais plutôt dans la définition que nous en avons. Dieu n’est pas Celui qui nous domine et nous écrase. C’est Celui qui nous est livré parce qu’Il n’est rien d’autre que l’Amour ; Il ne peut rentrer chez nous qu’avec le consentement de notre liberté. Le plus grand Amour ne peut rien sur celui qui n’aime pas … tout comme la plus grande musique ne peut rien sur celui qui a les oreilles bouchées. Il s’agit de collaborer avec un Amour qui se propose toujours sans s’imposer jamais. Il est urgent aujourd’hui de réapprendre à découvrir Dieu comme quelqu’un, non pas comme un devoir, non pas comme une loi, non pas comme une obligation, mais Dieu comme la Vie de notre vie.
Dieu est toujours là, mais si nous ne sommes pas là, c’est comme s’il n’existait pas. C’est le pape St-Grégoire qui disait : « Le Ciel, c’est l’âme du juste ». As-tu bien compris ? C’est de toi qu’il s’agit ! Le Ciel c’est maintenant ! Le Ciel, c’est ici ! Le Ciel, il est en nous ! Serait-il possible alors de trouver, à un moment donné, ce « FRISSON DE L’INFINI », ce sentiment qu’en effet la vie est immense et qu’elle est une aventure inépuisable ! Et le faire, chacun à sa façon puisque nous sommes irremplaçables et uniques.
Il y a une aventure beaucoup plus passionnante que n’importe quelle aventure humaine ! C’est l’aventure divine ? Je veux dire que c’est toi qui dois devenir quelque chose de tellement précieux, de tellement grand, de tellement beau ! POURQUOI ? pour que les autres voient dans ton visage ton ciel intérieur et qu’à travers toi la Présence infinie se révèle et se communique aux autres. Finalement, l’aventure qu’on a tous à courir, c’est celle de révéler Dieu, d’inscrire Sa Présence de Lumière et d’Amour dans tous les gestes de notre vie. Car Dieu n’a pas d’autre moyen que de passer par la deuxième génération des ENFANTS DE LA LUMIÈRE dont nous faisons partie.
« Dans cette heureuse créature, les veines de son âme sont vides de ce qui est humain. Le SANG DIVIN circule. En elle, les vertus divines font circuler la Vie qui la rend INSÉPARABLE DE DIEU, tellement que si on veut trouver Dieu, on peut le trouver dans la créature et si on veut trouver la créature on va la trouver dans le Centre Divin » (19 novembre 1933)
Maurice Zundel disait : « Que Dieu vous soit neuf chaque matin … Comme Dieu ne se répète jamais en créant une âme, il donne à l’âme … il lui confie, un rayon de Lui-même ; il l’appelle à exprimer Sa Beauté dans son langage à elle, qui est unique, afin que toutes les âmes ensemble constituent une immense symphonie où la Beauté de Dieu ne cesse jamais d’être chantée »
EN RÉSUMÉ, il s’agit de comprendre … et pour comprendre, il faut écouter la nouveauté de l’Évangile du Royaume … aller à la Source … au puits de Jacob … entendre la Parole éternelle donnée à la Samaritaine, « Si tu savais le Don de Dieu ». Notre unique mal ne serait-il pas de ne pouvoir contenir cette surabondance du Don de la Divine Volonté ?
LA PRIÈRE DANS LA DIVINE VOLONTÉ nous facilite les choses parce que tu peux prendre en toi toute l’histoire du monde, toutes les générations qui nous ont précédés, tous nos contemporains et tous ceux qui vivront les époques futures. Tu peux les rassembler tous au puits de Jacob pour que tous puissent se rassasier à cette Source merveilleuse.
AVANCEZ EN EAU PROFONDE, dit Jésus. Osons le faire … éloignons-nous du rivage de nos VIELLES HABITUDES. Exerçons-nous à demander la grâce, apprenons à la reconnaître, à la comprendre, à la saisir, à consulter l’Esprit, à l’écouter, à comprendre sa façon de nous conduire, à collaborer avec lui. Les vieilles habitudes sont tenaces mais les comportement NOUVEAUX, rendus possibles par la Volonté Divine, vont peu à peu les remplacer. L’ESPRIT libère en nous des forces nouvelles.
Nos vieilles jambes ont tant de mal à danser sur nos pauvretés, mais les pas de Dieu sont si beaux quand c’est lui-même qui s’avance jusqu’`à nous.
Nous n’avons plus le choix ; il nous faut vivre du miracle. (Yves Girard)

Veux-tu savoir de quel amour Dieu t’aime ?
Le jour où tu vas découvrir tout l’amour que Dieu a pour toi, tu te sentiras immergé(e), entouré(e) de tous les côtés par L’AMOUR. Tu prendras conscience que ton existence résulte de cet amour et que s’il prenait fin, tu n’existerais plus. Tu comprendras intérieurement que les battements de ton cœur, ton intelligence et même ta respiration étaient le produit de cet amour et que tu nages en cet amour. Si tu voulais fuir, cela te serait impossible, car cet amour t’enveloppe totalement. (Tome 2, le 28 octobre 1899, p. 100, adapté juste pour toi.)
TROP, TROP BEAU !
JÉSUS DIT :« Tu dois savoir que chaque fois que la créature entre dans ma Volonté pour accomplir ses actes, je lui donne ma Vie Divine, et elle me donne sa vie humaine. Dès lors, elle est pourvue d’une vie divine pour chaque acte accompli dans ma Volonté. Il n’y a pas de plus grande joie quelle puisse m’offrir que de vivre dans ma Volonté, et il n’y a pas de plus grande peine qu’elle puisse m’infliger que de se soustraire à ma Volonté.
JÉSUS AJOUTE : « Mon amour pour celle qui vit dans ma Volonté est tel que, lorsque la créature sent le besoin de respirer, manger, bouger, je sens le besoin de former une seule vie avec elle; puisque ma Volonté, vivant en elle la transforme en ma respiration, mes battements de cœur, ma motion, mon aliment. Vois donc, combien j’ai besoin de son UNION PERMANENTE avec moi et à l’intérieur de moi. Autrement, je sentirais le souffle, le mouvement, les battements de cœur et l’aliment de mon amour absent de toute la Création. Oh ! comme je me sentirais mal. Puisque celle qui vit dans ma Volonté est à l’intérieur de notre être Suprême, elle est la parole, le mouvement, la palpitation de la création, qui, au nom de toutes les choses créées, nous apporte l’aliment d’amour que tous devraient nous offrir. » (6 août 1938).
Jésus dit :
« En vivant dans Ma Volonté la créature a pouvoir sur notre amour et prend autant qu’elle veut nous aimer ; elle a aussi pouvoir sur notre amour d’être aimé. Elle a pouvoir sur notre sagesse et nous fait révéler des vérités inédites sur notre être Suprême ; elle a pouvoir sur notre bonté et nous fait déverser plus qu’une pluie bénéfique sur toutes les créatures. » (16 juin 1938).
Ça c’est très grand. Tu as un droit de propriété sur le Cœur de Dieu. Penses-y deux minutes ! C’est quelque chose d’inouï ! Le don de la Divine Volonté te donne le droit de propriété … un droit de ressemblance et un droit sur tous les Bienfaits de ton Créateur. Imagine-toi les bienfaits de ce don-là ! Tu deviens propriétaire de son bonheur, de sa Lumière, de sa sainteté et de sa grâce. Lorsque Jésus vient habiter la volonté humaine, son Royaume est dans la volonté humaine. Il y a une forme d’identification de la volonté humaine avec la Volonté Divine et la créature veut ce que Dieu veut … aime ce que Dieu aime. C’est époustouflant !
Jésus dit qu’il invente des stratagèmes d’amour pour former un autre Jésus en chaque créature et, en elle, il fait tout et il lui donne tout. Il dit que chacun des actes dans la Volonté Divine est une « SIGNATURE » (thème de la capsule) et avec toutes ces « signatures divines » vient l’assurance que la Divine Volonté est à toi, elle t’appartient, et que toi, tu lui appartiens. (6 décembre 1927).
Vous allez me dire que tout ça dépasse l’entendement humain et vous avez bien raison, mais ne doutons pas puisque Jésus lui-même vient nous parler des MYSTÈRES CÉLESTES.
« Combien de choses les humains ne comprennent pas et ne savent pas comment l’expliquer parce que c’est l’œuvre de la « Divine incompréhensibilité » ; ce sont des secrets, des mystères célestes. Nos fibres divines, nous seuls en connaissons les secrets, les clés que nous devons toucher lorsque nous voulons des choses nouvelles, inhabituelles, dans la créature. Puisque les créatures ne connaissent pas nos secrets, elles ne peuvent pas comprendre nos manières incompréhensibles que nous avons mises dans la nature humaine ; elles arrivent à juger par leurs propres manières et ne savent pas donner raison de notre travail dans la créature, alors elles sont obligées de s’incliner devant ce qu’elles ne peuvent pas comprendre. » (18 décembre 1933)
HÂTONS-NOUS ! Dans la Divine Volonté nous sommes chargés de Dieu et par conséquent, nous devons montrez Dieu au monde. Si on ne le montre pas, comment voulez-vous qu’on le reconnaisse ? Si la vie est plus belle pour nous en vivant dans la Divine Volonté pourquoi les autres ne découvriraient-ils pas ce grand secret d’amour qui est déjà caché au fond de leur cœur ? S’il n’est pas VIVANT EN NOUS, si ça ne change rien dans notre vie, si notre vie n’est pas passionnante, magnifique, créatrice, pourquoi les autres seraient attirés par la Vie dans la Divine Volonté ? Il faut que Dieu soit en nous une passion dévorante et transformante. Êtes-vous d’accord avec ça ? Si oui, demandons au Seigneur dans la Divine Volonté d’ouvrir nos yeux, de dilater notre cœur et de nous apprendre dans le silence, qui il est et qui nous sommes, afin que nous puissions savourer toute la grandeur de notre vie, de lui donner toutes ses dimensions et de laisser transparaître à travers elle le Visage adorable de L’AMOUR ÉTERNEL.
« Venez les bénis de mon Père, recevez en HÉRITAGE LE ROYAUME qui vous a été préparé depuis la création du monde » (Mt 25.34)
FIAT !
Pour la plus grande Gloire de Dieu !
Cénacle VIVANT de la Divine Volonté

Capsule n° 6

THÈME : « LA SIGNATURE DE DIEU »
MON ADMIRABLE TABERNACLE

Jésus se montre à moi dans mon cœur, qui devient alors comme un temple magnifique dont l’entrée ne m’est jamais interdite. Je le vois réellement comme dans l’église. Il y a dans mon cœur un autel, un tabernacle, un trône, une balustrade. L’Autel est d’or, le Tabernacle est d’or, le Trône est d’or, la Balustrade est d’or. Il y a aussi une lampe magnifique dont la lumière est plus brillante que le soleil. c’est mon ange gardien qui l’allume avant que Jésus entre dans mon cœur.
Dans le Tabernacle de mon Cœur, mon âme est dans une nouvelle vie, dans le centre de la lumière et des connaissance intérieures et spirituelles. Ce centre merveilleux est comme un appartement qui n’est ni grand ni petit ; il est fermé, mais non pas par aucun mur, parce qu’il est tout spirituel. Ce nouvel appartement où se retire mon âme, Jésus m’a appris à le nommer le TABERNACLE ADMIRABLE. Il y a dans ce tabernacle admirable comme une atmosphère VIVANTE de lumières,de connaissances et de sentiments divers qui portent vers Dieu. Le Tabernacle Admirable c’est mon Dieu et mon Tout, c’est mon Jésus et mon Sauveur.
Le Tabernacle de Jésus est le lieu où j’aime à me retirer, à me cacher, à prendre mon repos. J’y trouve une Vie que je ne saurais définir, une joie que je ne puis faire comprendre, une paix telle qu’on n’en trouve point sous les toits hospitaliers des meilleurs amis. Le Tabernacle de Jésus c’est un abri contre tous mes ennemis, contre le démon, contre le monde, contre mes passions, contre mes penchants déréglés. Le Tabernacle de Jésus c’est un soutien dans la faiblesse, une consolation dans la douleur, une arme dans la lutte, un rafraîchissement dans la chaleur, une nourriture dans la faim, une récréation dans la fatigue, un Ciel sur la terre. (Marie Lataste)
Dans sa lettre no. 7, Marie Lataste dira : « Après la communion, j’ouvre la petite porte de mon cœur, qui est comme une petite chambre très belle et très agréable, Jésus y entre, prend place sur son Trône et je demeure là près de Jésus avec mon Ange gardien. La Sainte Vierge entre avec nous. Je reste ainsi toute la journée, vivant dans l’intérieur de mon cœur »
Sommaire
- 1. Crois-tu à la mort ou à la Vie ?
- 2. Qu’est-ce qu’un vivant ?
- 3. L’immaculée conception prophétisée à Marie Lataste
- 4. L’union de l’âme avec le corps
- 5. L’âme solitaire
- 6. La volonté de Dieu (générale et particulière)
- 7. Les âmes scrupuleuses
- 8. Mot de la fin
Bonjour à toi !
Il y a des moments importants dans une vie et ce que vous allez lire est un de ces moments importants où une personne du cénacle m’a fortement suggéré d’aller voir le site de Marie Lataste. Comme je venais de terminer mon « bulletin no. 6 », j’avais le temps d’aller fouiner sur ce site. Heureuse surprise ! Cette surprise je la partage avec vous un peu plus loin. C’est la raison de ce « NUMÉRO SPÉCIAL ». Certains pourront être « déçus » parce qu’il n’y a pas d’extraits sur la Divine Volonté. D’autres pourront être « émerveillés » par de nouvelles révélations. Je vous suggère l’émerveillement puisque « l’Émerveillement » c’est Dieu !
1 – CROIS-TU À LA MORT OU À LA VIE ?
« Je suis la Résurrection.
Qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ;
et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Le crois-tu ? »
(Jean 11,25-26)
LA MORT D’UN VIEUX MOINE
Quelqu’un me racontait qu’il avait été visiter un monastère où un vieux moine venait de mourir. Il était surpris de voir que tous les autres moines étaient souriants. Il s’est dit en lui-même : Le défunt devait être haïssable quelque chose de rare ! Mais ce n’était pas le cas, c’était bien plus profond que ça ! Il expliqua que dans certains monastères, la première chose qu’on vous montre quand vous entrez pour devenir moine, c’est votre place au cimetière : « Regarde ! toi tu vas être là, alors ne t’inquiète pas, ta place est réservée. » Les moines voyaient leur enterrement comme une fête. Ils ne croyaient pas à la mort … ils croyaient à la Vie.

Face à la mort, la FOI se présente de façon radicale : Crois-tu à la mort ou si tu crois à la Vie ? Tu ne peux pas être entre les deux. Le Christ disait à quelqu’un qui venait de perdre son père : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, suis-moi. » (Matt. 8-22) imaginez-vous ! C’était dur à prendre cette phrase-là. Oui, c’est difficile à prendre si notre compréhension est simplement superficielle, mais si on creuse, c’est extraordinairement beau et profond une phrase comme ça. TOI, SUIS-MOI ! Ça veut dire : Toi, suis-moi dans la Vie, A L’INTÉRIEUR DE TOI, là où est rendu ton père. Il n’est pas au cimetière ni dans la tombe ! … Suis-moi dans la Vie, je vais te montrer où il est rendu ton père.
2 – QU’EST-CE QU’UN VIVANT ?
Un « VIVANT » c’est quelqu’un qui découvre que l’Éternité est entré dans le temps.
Un vivant peut regarder, sentir, respirer, se nourrir mais est-ce qu’il sait comment il fait ça ? Malheureusement, non ! Il est vivant mais sans savoir c’est quoi la vie. Exemple : Supposons que je sois frappée par la paralysie ou par la mort subite, ça peut m’arriver ! Et bien, je ne pourrais même pas savoir comment tout ça est arrivé. Donc, nous sommes VIVANTS mais nous n’y sommes pour rien !
Est-ce que nous connaissons l’électricité qui parcourt notre cerveau ? Est-ce que nous connaissons les commandes de nos muscles et tous les courants nerveux qui nous permettent de sentir et d’agir ? Est-ce que nous connaissons les soixante millions de millions de cellules qui composent notre corps ? Est-ce que nous connaissons les douze milliards de neurones qui composent notre mémoire ? … Poursuivons …
Est ce que l’être humain s’est donné l’existence lui-même ? Est-ce que c’est lui qui a formé son corps et les membres de son corps ? Leur a-t-il donné la force, la vigueur, le mouvement, l’action ? D’où a-t-il tiré son âme ? De quelle manière a-t-il donné à son âme l’intelligence, la Volonté et la mémoire ? Est-ce qu’il s’est donné lui-même, le jour ? Est-ce que c’est lui qui fixe et règle l’heure de sa mort ? De qui dépend l’être humain dans sa naissance, dans son existence et dans sa mort ? N’est ce pas de Dieu son CrÉateur ? Nul homme ne peut se créer lui-même.
Nous disons que nous vivons dans la Divine Volonté, mais est-ce que notre connaissance est suffisante pour vivre continuellement dans la Volonté de Dieu ? Réfléchissons un peu là-dessus :
Que savons-nous des degrés de la grâce ?
Que savons-nous des grâces particulières accordées pour les autres ?
Que savons-nous des deux sortes d’actes de foi ?
Que savons-nous des trois sortes d’espérance ?
Que savons-nous des effets de l’espérance sur l’âme ?
Que savons-nous des trois degrés de la Charité ?
Que savons-nous sur : qui est notre prochain ? (les ANGES, les âmes du purgatoire, les pécheurs, etc. sont « notre prochain »)
Que savons-nous sur les trois aspects de la Paix ? (temporelle, spirituelle et éternelle)
Que savons-nous sur la charité et l’amour de Dieu qui efface une multitude de péchés ? Etc. etc. etc.
Vous avez peut-être les réponses à toutes ces questions, mais pas moi. Je me sens bien ignorante face à toutes les grâces et les faveurs qui m’ont été accordées jusqu’à maintenant, et encore plus … ignorante parce que je ne sais même pas de quelle façon elles m’ont été accordées. Mais, le Seigneur ne nous laisse pas dans l’ignorance et, croyez-moi, je suis tombée dans un état quasiment euphorique lorsque j’ai trouvé réponses à mes questions dans les écrits de Marie Lataste. Tout de suite, j’ai pensé que le moment était arrivé où le Seigneur veut faire connaître LA VÉRITÉ sur l’existence humaine, et il donne à ses enfants tous les outils nécessaires pour faire comprendre sa Volonté dans les moindres détails pour la venue de son Règne.
Jésus dit à Marie Lataste : « Au commencement l’homme n’existait pas ; c’est Dieu qui l’a tiré du néant, et quand il a commencé, l’homme est encore demeuré semblable au néant parce qu’il ne pouvait pas exister, ni bouger ni agir tant que Dieu ne lui a pas donné l’existence, le mouvement et l’action. C’est la raison pour laquelle on ne devrait jamais se fier à soi-même, ou compter sur soi-même, mais on devrait toujours vouloir que ce que Dieu veut. »
Tout a ÉTÉ fait par Dieu, et tout sert d’instrument à Dieu dans l’exécution de son Plan d’Amour sur nous. Il pourrait bien exécuter son plan tout seul, mais il veut avoir besoin de nous … de ses instruments qu’il a créés … et il n’indique à personne de quelle manière ou à quel moment il atteindra son but.
La CITÉ SAINTE dont parle l’Écriture ne sera pas faite de pierres inertes mais elle sera une demeure VIVANTE¸ faites de RESSUSCITÉS de VIVANTS, à cause du VIVANT, le Christ.
Nicole Boulanger
