Accueillir la sainteté qui est surnaturelle…
Jeudi 25 mai 2000
Il viendra un temps où la lumière ne brillera pas, où les âmes ne sauront plus comment s’orienter. En ce temps qui vient maintenant, je luirai dans les cœurs qui me sont consacrés en vérité. Vous serez mes témoins : lumière pour diriger vos frères.
Il faut habituer vos cœurs à ne s’appuyer que sur moi, à ne dépendre que de ma volonté. Recherchez-la en tout ce que vous faites. Demandez-vous : cela plaît-il à Dieu ? Et, si vous hésitez, tournez-vous vers votre Mère céleste. Elle vous guidera sûrement. Exercez-vous et demandez-vous, le soir : ai-je vraiment tout décidé avec le Seigneur ?… Ainsi, petit à petit, vous verrez tout ce que vous laissez dans l’ombre… alors, remettez-moi cela aussi, car c’est le temps de grâce pour la CONVERSION et la purification des âmes. Je vous purifie afin que vous brilliez d’une flamme claire.
Faites le ménage tant qu’il est temps, car pêcheurs vous êtes et le resterez par nature, mais je vous appelle à la sainteté qui est surnaturelle. Accueillez-la en vous efforçant sans relâche à aimer et dépendre de votre Dieu. Ceux qui se laissent émonder sont les sarments greffés sur le cep que Je suis. Les autres, souvenez-vous, se dessèchent et puis, on les brûle ! Accompagnez donc le travail de la grâce, n’ayez crainte.
Pour ce qui est de vos paroles de connaissance, une grande prudence est nécessaire ! Choisissez un accompagnateur, demandez le discernement de prêtres éclairés. Soyez petits, petits et voyez si vous grandissez dans l’amour et l’humilité. Obéissez à ce qui vous est demandé. Ainsi vous progresserez, et plus « vous » diminuerez, plus je grandirai.
Jésus vous bénit
Or, ce jeudi a été une journée éprouvante… Nous avons eu de mauvaises nouvelles, remettant en question la création musicale de mon mari, qui est compositeur, et tout notre équilibre matériel de vie.
Je voyais comment l’adversaire cherchait à nous anéantir et je me sentais très démunie. Je déposerai notre problème dans le cœur de Marie, et priai Jésus de nous bénir, lui rappelant l’offrande de nos vies, notre consécration !… J’envisageai, par ailleurs, de reprendre un travail.
Dans l’après-midi, coup de sonnette : voilà des amis arrivant de Fatima avec une grande statue de Marie pour nous, et leur chaleur fraternelle bien réconfortante. Marie venait nous dire : Tenez bon !
Extrait de Aime-les tous (p76-77)
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Comme je les aime, ces cœurs appliqués !
Mardi 12 juin 2001
Ecris, enfant. La disposition qui me plaît dans les âmes est l’application.
L’âme appliquée est tout investie dans ce qu’elle accomplit. Elle tend à donner le meilleur mais n’a pas une haute opinion d’elle-même, ce qu’elle montre par son application. Le maître tombe vite dans la suffisance.
L’âme appliquée est humble, car elle s’attend à échouer, tandis qu’elle espère réussir ! Ces deux résultats lui sont égaux en somme, car elle donne le meilleur, n’a pas de prétention et est disposée à recommencer sa tâche encore et encore afin de s’améliorer.
Ah, comme je les aime, ces cœurs appliqués, ils ressemblent à ceux des enfants, ils me sont proches, car je vous l’ai dit : je suis doux et humble et nul ne vient vers moi qui ne reparte comblé s’il sait lui-même disposer son cœur et l’accorder au mien par la vérité de son sentiments qui doit être en quête du mien.
Petite enfant, merci de me permettre de vous enseigner. Aujourd’hui, reste très près de moi en toutes tes actions et c’est moi qui porterai tout ce qui te semble si compliqué à faire : tes bilans… Allez, souris-moi, va avec confiance. Je suis là.
Jésus, ton ami, te bénis !
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Redites-moi sans cesse votre confiance
Lundi 18 juin 2001
O viens, ma bien-aimée. Viens, je te requiers, car je t’attends. J’ai soif de te dire dans ce langage que tu entends directement combien je t’aime, combien mon amour est enflammé, car vois-tu, petite âme, mon amour est feu. Il brûle ! Quel amour est-ce si le sentiment est tiède ?
Je viens te dire, enfant : tourne ton cœur vers moi sans craindre aucunement la folie de l’amour. Je veux des cœurs brûlants. Je veux qu’à mon appel tu ne puisses résister. Je veux qu’à tout instant tu saches mon sentiment. L’amour est connaissance.
Tu sais ce qui me plaît, alors, imprègne-toi de moi en ces moments si forts où ton cœur se laisse aspirer en le mien. Inspire doucement. La souffrance en cet instant mesure ta résistance. As-tu confiance en moi ?
Pour le disque ? Poursuivez. Je vous suis, vous protège et vous garde. Votre action entre dans mon projet pour vous. Soyez simples, recherchez l’efficacité. Il faut me transmettre. Pour le livre ? Il faut tout relire, tout sortir. Ma volonté est que tu contactes ces trois éditeurs… Ecris : tu dois agir conformément à ma volonté que tu dois rechercher et interroger ; ainsi toutes les étapes de ton évolution s’inscrivent. Ne chercher pas à comprendre les refus, par exemple lorsque tu sollicites l’un ou l’autre à ma demande, chacun est libre.
Peu acceptent de se faire humbles serviteurs du Très-Haut. Peu acceptent les humiliations sans regimber ni chercher à se justifier.
Laisse toutes ces attitudes. Agis comme tu sais qu’il me plaît de te voir agir. A celui qui entre dans la véritable obéissance, mourir à soi-même n’a rien de douloureux mais est apaisement. Poursuis donc sans complaisance pour toi-même. Laisse les critiques, les jaloux, les inquiets, les rationnels, avec leurs arguties !
Ma paix, ma joie, ma vie même sont à toi pour que tu me transmettes. Aie confiance en moi. Vos soucis matériels ne submergeront pas votre équilibre familial. Donnez-moi tout. Je suis votre Père qui pourvoit à tous vos besoins. Demandez ensemble et chacun les dons du Saint-Esprit. Accueillez ses lumières. Soyez humbles et je vous guérirai de toutes vos blessures. Laissez-moi agir en vous. Dites et redites-moi sans cesse votre confiance. Va, enfant, avance ta maison…
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La cour céleste est conviée
Mercredi 20 juin 2001
Que tes larmes, belle enfant, jamais ne te désolent, elles ne sont pas tristesse. Elles débordent lorsque l’Esprit-Saint épanouit son action en ton cœur. Il se sent bien indigne et incapable de répondre à ces visitations ! Enfant, ne crains pas ! Laisse-moi agir en toi et modeler ton cœur.
Sois en paix. Ce « si peu » que vous êtes ne doit en rien te désoler ; car, plus l’action est accomplie gratuitement et sous mon regard, afin de me plaire, plus elle porte du fruit dans l’Esprit.
Toi, veille sur ton cœur ! Cherche, recherche, creuse toujours plus profond afin d’enraciner ton cœur en ma joie. Quels que soient les circonstances et événements, l’essentiel est là : être et demeurer en moi. Aussi, détermine ton cœur et repousse sans retour tous les découragements, tristesses et considérations négatives sur la situation.
Petite fleur, j’attends avec impatience votre hommage d’adoration et de louange de vendredi soir. La cour céleste est conviée. Le ciel s’ouvre toujours dès lors que je suis là. Vaut-il mieux chanter lorsque vous êtes nombreux, ou bien au contraire dès que tu te tournes vers moi, même toute seule ? Je suis jaloux de tes sourires, de tes hommages et j’attends tes prières afin de les exaucer.
Les 3 derniers extraits de Aimes-les tous (pages 220 à 223)