Guérison par la louange
Un jour, un couple m’entendit parler du principe de louer Dieu pour toutes choses. Ils repartirent chez eux très troublés par ce qu’ils venaient d’entendre. Pendant des mois, ils s’étaient lamentés au sujet de leur fille qu’ils avaient dû placer dans un hôpital psychiatrique, et dont la maladie mentale avait été déclarée incurable.
On avait demandé à plusieurs groupes de prières d’intercéder pour elle et, chaque jour, ses parents suppliaient Dieu de la guérir. Cependant, son état ne s’était pas amélioré.
Mais ce serait du blasphème, dit la mère ! Remercier Dieu pour quelque chose de si horrible ! Mais c’est l’accuser de faire volontairement du mal à notre fille ! Cela ne correspond pas du tout à l’idée que j’ai d’un Dieu d’amour.
Non, cela ne semble pas juste, répondit le père. Mais si ce prêtre avait tout de même raison ?…
La femme jeta un regard désemparé à son mari.
Je ne sais vraiment pas dit-elle.
De toute façon, nous n’avons rien à perdre, raisonna le mari. Alors pourquoi ne pas essayer ?
Ils s’agenouillèrent
Seigneur, pria le mari, nous savons que tu nous aimes et que tu aimes notre fille bien plus que nous ne pouvons le faire. Nous plaçons notre confiance en toi et croyons que tu permets dans sa vie ce qui est le meilleur pour elle. Nous te remercions donc pour sa maladie. Merci de ce qu’elle est à l’hôpital, merci de ce que les médecins n’ont pas trouvé comment la guérir. Nous te louons, Seigneur, pour ta sagesse et ton amour à notre égard… Au fur et à mesure qu’ils priaient, ils étaient de plus en plus convaincus que Dieu permettait, en effet, ce qui était le meilleur. Le lendemain matin, ils reçurent un coup de téléphone du psychiatre de l’hôpital.
Monsieur, il s’est produit un changement étonnant chez votre fille. Venez vous en rendre compte vous-même. Moins de deux semaines plus tard, elle pouvait quitter l’hôpital. Un an après, un jeune homme vint me voir à la sortie d’une réunion. Il se présenta comme étant le frère de cette jeune fille et m’apprit qu’elle était mariée, qu’elle attendait un bébé, et qu’elle était « la femme la plus heureuse du monde
Merlin R. Carothers