ASDE 051 Axelle

 

Un instant est plein, vrai et vivant si je l’imprime en ta conscience

 

Jeudi 19 avril 2001

 

J’ai beaucoup travaillé sur la méditation « Jésus, nous célébrons ta miséricorde », et peu dormi. Il m’est très difficile de me tourner tout simplement vers Dieu. Les idées foisonnent. Je me sens « coupable de mal adorer » ! Le temps passe trop vite ! Je demande la paix de Dieu !

 

Sois en paix, enfant. Laisse ces bouillonnements crever à la surface des eaux de ton cœur. Il ne sert à rien de vouloir les repousser.

 

Quelle est cette « perfection » que tu sembles vouloir avoir atteinte ? Est-elle en soi un objectif digne de ma petite enfant ? Et doit-elle chérir avant tout un résultat et tâcher de l’atteindre ou vivre simplement l’instant qui se présente et que, dans mon amour, je viens emplir de ma présence jusqu’à l’élargir, si tel est mon plaisir, jusqu’aux rives de l’éternité ?

 

Un instant ? Enfant, mais qu’est-ce donc ? Ce moment délicieux où je surgis en toi avec la Sagesse et où je viens susurrer à ton oreille ces directives qui te sont bien précieuses. Lorsque je suis là, tout s’efface et, avec quelle attente affectueuse ne quêtes-tu pas chaque mot !

 

Oui, enfant, un instant est plein, vrai et vivant, si, et seulement si, je l’imprègne, si je l’imprime en ta conscience. Sinon, tant de moments t’échappent, comme à tes frères. Tu dois sans cesse appeler l’Esprit-Saint. Appelle-le ! Il est déjà là, mais, poursuis, invoque-le, car je te fais la grâce de sentir son onction.

 

Une prière sèche provient du fond de l’homme et n’est qu’élucubration. Combien de mes enfants se perdent dans les méandres de prières où leur esprit virevolte d’une idée à une autre au gré de sentiments fugaces, ou bien, s’empêtrent dans une prière stérile, logique et stéréotypée !

 

Non ! Laisse tout cela ma toujours « plus petite », et dis-moi toujours ton amour avec tes mots… Oui, sens ma paix, inspire-la, gorge-toi des forces nouvelles que ma résurrection a réservées pour toi seule ! Comprends toujours mieux combien je t’aime personnellement. Repose-toi en moi.

 

Mon cœur est tien, puise et puise. Voici de l’énergie, des paroles inspirées, ma paix profonde que rien ne saurait troubler. Approprie-toi mes biens afin de les distribuer. Pour une âme que tu feras revenir dans mon Eglise, j’en libérerai cent, que dis-je mille, des affres du purgatoire. Aussi ne ménage pas ta peine. Donne-toi sans rien te réserver et aime – aime de mon amour et prie… prie pour tous, pour les autres. Pour ce qui te concerne, je me charge de tout ! Toutes les questions matérielles, écris, ne doivent pas te soucier. Seulement, que ton coeur, tel un tournesol, s’oriente vers le soleil, se tourne vers Moi, ton Dieu… Tu dois davantage prier, faire silence, me rejoindre.

 

Pour toi, s’ouvre avec cet oratoire que j’ai voulu et tant attendu, les portes de la contemplation. Incline-toi devant ma volonté : prie chaque matin une demi-heure avant tout et chaque soir, une demi-heure après tout. Deux heures pour l’oraison, et la messe au moins trois fois dans la semaine. Je te répète que l’ascèse est nécessaire à ta nature généreuse. Acceptes-tu de t’engager jusqu’à la Pentecôte ?

 

Oui, Jésus, avec et seulement par ta grâce. Protège ma promesse, je t’en prie !

 

 Va, enfant !

 

Jésus-Christ

 

Extrait de Aime-les tous (p194-195)

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