ASDE 051 Charles de Foucauld

 

17 juin, vendredi, fête du Sacré-Coeur

Avec le père Charles de Foucauld

   

Considère la vie que Je t’ai faite ; est-il possible d’avoir plus exactement ma vie cachée ? Tu l’as dans ses grandes lignes et dans ses plus petits détails… Il ne t’a pas suffi de celle de la Trappe ? Jusqu’à quelle perfection ne l’as-tu pas ?

 

Comme Je t’ai gâté ! Tu l’as à Nazareth… inconnu… Pauvre sans mesure… abject, avec ta blouse et sandales, pauvre valet de pauvres religieuses… les uns te prenant pour un ouvrier de la plus basse condition, les autres pour un déclassé, quelques-uns peut-être pour le fils d’un malfaiteur, la plupart, à peu près tous, pour un fou… tu obéis, tu obéis aux religieuses, aux tourières comme Moi à mes parents ; tu ne commandes à personne, personne…

 

Tu travailles, tu fais ce qu’on te dit, tantôt ceci, tantôt cela, jamais rien pour toi, ni rien de ton choix… tu as ton temps divisé au travail, prières et saintes lectures comme l’était le mien, et ce temps est réparti de la même manière que le mien, selon ce que tu as pensé le plus conforme à ma manière de faire, et selon l’obéissance à ton directeur qui a approuvé toute ta répartition des prières, lectures et travaux : « qui l’écoute m’écoute ».

 

Tu m’imites en tout, et en obéissant à tout instant à mon Père, en obéissant à tout instant à ton directeur, et en ce qu’il te commande de faire ce que Je faisais, d’être ce que J’étais, de vivre où Je vivais, d’être mon image en tout, et par le lieu où tu es, et par la vie que tu mènes, et surtout par ton âme

 

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