ASDE 051 Don Ottavio Michelini

 

Confidences de Jésus à ses prêtres

  Don Ottavio Michelini                                                                                    

 

Moi, Dieu Un et Trine, Je suis la Vérité absolue.

 

 

Parmi les trésors de mon Eglise, il en existe un autre très précieux et pas toujours apprécié par les hommes, ni recherché avec l’ardeur qu’il mérite : c’est la Vérité.

 

La vérité relative est celle qui se rapproche le plus de Moi, c’est-à-dire celle à laquelle Je vous fais participer, Moi, Vérité suprême.

 

Le mensonge, qui découle comme tout autre mal de l’orgueil, est obscurité ; la vérité, qui dérive de la Transparence absolue qui est Dieu, est elle-même transparence !

 

La vérité est une lumière intellectuelle pleine d’amour, tandis que le mensonge, qui est toujours tromperie, est l’antithèse de la Vérité.

 

Qui possède la vérité possède Dieu, « Ego sum Veritas » (Je suis la Vérité) et posséder Dieu, c’est posséder tout, c’est-à-dire la paix, la vie, l’espérance qui soutient, raffermit et réconforte, qui engendre la force de lutter et de poursuivre le chemin vers l’objectif final, unique but de la vie et de la Création, tandis qu’au contraire l’erreur, qui est tromperie, mensonge et dissimulation, maintient l’âme liée à la mort.

 

 

L’Eglise, unique interprète légitime des vérités révélées

 

Fils, la vérité se trouve dans mon Eglise, la seule et  unique institution humaine qui possède cet inestimable trésor que Moi Je lui ai légué :

  • elle est la seule dépositaire légitime de la Révélation ;
  • elle est la seule interprète légitime des vérités révélées ;
  • elle est la seule Maîtresse de vérité qui ait en elle la garantie des vérités enseignées.

 

C’est pourquoi il lui sera donné la place qui lui revient, c’est-à-dire celle de Guide des peuples et des nations. J’ai dit que c’est mon Eglise, sacrement de salut, qui possède ce précieux et inestimable don :

 

  • mais il ne faut pas considérer, comme sacrement de salut les membres individuels de l’Eglise, ni des groupes particuliers, ni des écoles déterminées, parfois véritables fosses à fumier où pullulent des hérésies de tout genre ;
  • il ne faut pas considérer comme Eglise les nombreux présomptueux théologiens qui se sont faits les promoteurs de doctrines insensées, regorgeant d’erreurs et d’hérésies véritables ;
  • il ne faut pas non plus considérer comme Eglise tant de Pasteurs qui, indépendamment de mon Vicaire, défendent des principes contraires à la Révélation ;
  • il ne faut pas même considérer comme de bons Pasteurs et de bons Maîtres ces évêques qui tacitement approuvent la déclaration et la diffusion de tant d’erreurs au sein de leur troupeau… et le nombre de ces derniers est considérable !

 

 

Ils n’acceptent pas la Vérité, et Moi Je suis la Vérité

 

Ne t’ai-Je pas dit plusieurs fois que si Je te faisais voir tout ce qui se trouve derrière la façade de mon Eglise, tu ne pourrais pas survivre, même un instant ?

 

Et pourtant ce n’est pas tout ! Tu continues à te demander comment tout cela est possible. Or, ce n’est pas le moment de parler de possibilité, mais plutôt de regarder en face une terrible réalité qui projette pour toi un rayon de lumière sur une situation dramatique de mon Eglise et qui t’explique la complaisante indifférence devant la propagation de l’erreur et de l’hérésie, comme de beaucoup d’autres maux.

 

Comment pourrais-tu expliquer la passivité, le silence coupable et cette tendance continuelle à entraver le bien, sous les plus absurdes prétextes, toujours naturellement déguisé en zèle pour la vérité, par ceux qui n’aiment pas, ne recherchent pas et ne veulent pas la vérité, tandis qu’ils n’ont pas d’yeux pour voir ni de paroles pour stigmatiser le mal qui se commet devant eux ? Ils n’acceptent pas la vérité… et Moi Je suis la Vérité. Ils ne peuvent pas l’accepter parce qu’ils ont tué en eux la foi, qui est transparence à travers laquelle on entrevoit la vérité à laquelle on adhère par la volonté. Mais comment peuvent-ils voir, ceux qui ont étouffé et tué dans leur cœur la foi par amour de leur ‘moi’ ?

 

Il est certain, mon fils, qu’en lisant ces messages ils se sentiront offensés et réagiront contre toi. Mais ne t’en préoccupe pas car ils ne pourront rien contre toi, puisque, qu’ils le veuillent ou non, c’est Moi Jésus qui te parle et qui t’ai choisi pour les démasquer vu qu’ils ont résisté à tous mes appels au repentir qui permet le retour à la maison du Père.

 

Les dépositaires de la Vérité sont mon Vicaire et les évêques unis à lui. J’ai dit unis à lui en une profonde communion de foi et d’amour. Ils ont le devoir d’être Lumière et Maîtres de Vérité.

 

A présent, cela suffit, mon fils ; Je te bénis et avec toi Je bénis tous ceux qui te sont chers ; ne crains pas, ne craignez rien ; Moi, Jésus, Je suis le plus fort !

 

7-9 décembre 1978

 


 

Le pouvoir dans l’Eglise

 

… Quand Je dis que mon Eglise est vraiment une société parfaite, car il ne lui manque rien pour être telle, et qu’elle est unique au monde quant à la richesse de ses trésors spirituels, J’affirme une chose dont aujourd’hui peu sont convaincus… et la raison de ce peu de conviction est toujours la même, mon fils, le manque de foi dans le surnaturel.

 

Or, même si un tel manque de conviction se trouve répandu dans la hiérarchie elle-même et constitue une ombre obscure qui aux yeux des hommes ternit l’éclat de mon Eglise, ce manque de conviction toutefois n’en diminue nullement la valeur et la puissance.

 

 

Ou se rénover concrètement ou périr

 

Lorsqu’à Césarée de Philippe, Pierre répondit à ma question : « Tu es le Christ, le fils du Dieu vivant », rappelle-toi ce que Je répliquai : « … et Moi, Je te le dis : tu es Pierre, et sur cette pierre Je bâtirai mon Eglise, et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle. A toi Je donnerai les clefs du Royaume des Cieux. Tout ce que tu lieras sur terre sera lié dans les Cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les Cieux. » Or, pouvais-Je donner à Pierre et par l’intermédiaire de Pierre aux Apôtres unis à lui, par un pouvoir plus grand que celui-là ? Quelle autre société au monde peut disposer d’un pouvoir semblable ?

 

Voilà pourquoi mon Eglise, en pleine cohérence avec sa nature divine et humaine, doit, en sa qualité de Maîtresse et de Guide, diriger les hommes vers les horizons illimités de l’éternité divine !

 

Gare à ces Pasteurs qui, pour des motifs inavouables d’amour-propre, rompent la communion avec mon Vicaire, formant des rameaux secs et stériles, avec un grand préjudice pour tout le Corps mystique dont ils deviennent une partie encombrante et déformante !

 

Gare à ceux qui, comme Lucifer, se transforment de générateurs de lumière en générateurs de ténèbres !

 

Mon fils, ce n’est pas seulement le monde qui devra réformer sa conception de mon Eglise, aujourd’hui totalement erronée, mais aussi beaucoup de chrétiens et de consacrés, car il faut ou se rénover concrètement ou périr !

 

Tu vois donc qu’on aboutit toujours à ce qui est la seule et unique raison et cause de tout, c’est-à-dire que l’Eglise n’est acceptée et connue que dans sa partie humaine, et ignorée, coupablement ignorée, dans sa partie divine et surnaturelle… Crise de la foi, donc, oui, crise qui l’enserre comme une pieuvre, tentant de l’étouffer et de la faire périr, mais vainement, car Moi, vrai Dieu et vrai Homme, Je ne le permettrai jamais !

 

 

Ce pouvoir n’a même pas été donné aux anges du Ciel

 

Parlons maintenant de l’enfer, du royaume de Lucifer et de son Etat-Major qui font tout pour ‘singer’ la puissance de mon Eglise.

 

Les puissances obscures de l’enfer jouissent sans doute d’un pouvoir supérieur à celui des hommes, pouvoir extranaturel, mais non pas surnaturel, dû à la supériorité de leur nature angélique qui leur permet certes d’agir sur la nature humaine, mais nullement dans la mesure qu’ils s’efforcent de faire accroire !

 

C’est là une autre tromperie par laquelle ils réussissent à s’emparer de tant d’âmes qui n’ont jamais voulu ni su mortifier leur orgueil, prêtant ainsi le flanc à l’astuce et à la tromperie de l’Ennemi.

 

Le pouvoir accordé à mon Eglise n’a même pas été donné aux anges du ciel, qui sont stupéfaits, mais satisfaits de ce qui a été accordé aux hommes d’Eglise en tant qu’Eglise…

 

Je te bénis, fils, et avec Moi te bénissent le Père et l’Esprit-Saint ; nous te bénissons Nous, Un et Trine, et avec nous te bénissent la Mère céleste et saint Joseph, maintenant et toujours. Amen.

 

10 décembre 197

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