Lettre d’un ami à un ami n° 41
Voulez-vous devenir, chers amis, de savants architectes de vie ?
C’est à l’école de Marie, notre mère, que nous trouverons, par sœur Emmanuelle Maillard qui nous l’explique, la réponse à cette énigme si constructive pour le bien de tous :
https://www.youtube.com/watch?v=jXAOXgwvtNU
(vous aurez bien 10’ pour l’écouter, cela en vaut vraiment la peine)
Bien souvent, nous ne prenons pas les bons moyens pour entamer nos constructions de vie, quelles qu’elles soient.
Mais si nous mettons en plein centre de nos activités Jésus, Lui par qui toutes bonnes choses peuvent arriver, Lui qui est Dieu et sans qui nous ne pourrions même pas respirer un quart de seconde, alors soyons-en assurés, les perles de la réussite dans l’Amour, dans la profession, dans la famille et dans la profondeur de l’intimité de notre cœur, ne cesseront de briller intensément et de refléter progressivement avec grand bonheur la ressemblance qui nous est destinée. Vous n’avez pas encore rendu votre âme, n’est-ce pas ? Donc, elle est encore en vous ! Ne la gâchez pas, éduquez-la !
Quelle est donc notre raison de vivre ?
Saint Ignace de Loyola nous le rappelle : « L’homme est créé pour louer, honorer et servir Dieu, Notre Seigneur, et ainsi sauver son âme ! »
Quant aux autres choses qui sont sur la terre, c’est bien à cause de nous qu’elles sont créées car elles sont destinées à nous aider dans la poursuite de la fin que Dieu nous a marquée en nous créant. Voilà pourquoi, il faut en faire usage autant qu’elles nous conduisent vers notre fin et il nous est profitable de nous en dégager autant qu’elles nous en détournent.
Comment donc réaliser cela concrètement ?
Avec la grâce de Dieu (donc en la demandant par de simples et courtes prières), il est indispensable de nous rendre indifférents à l’égard de tous les objets créés, en tout ce qui est laissé au choix de notre libre arbitre et ne lui est pas défendu. Remarquez qu’il ne nous est pas possible d’y être indifférents d’une manière naturelle mais plutôt de s’évertuer à s’y rendre indifférents !
Ainsi, ne désirons pas plus la santé que la maladie, les richesses que la pauvreté, une longue vie qu’une courte, et ainsi de suite de tout le reste ! Cela n’exclut pas les tentatives pour se soigner et vouloir guérir si possible, cela ne signifie pas que l’on doive nous dispenser de travailler pour faire vivre notre famille, ni que l’on puisse dénigrer la longueur de la vie que Dieu nous prête ! Simplement attachons-nous à nous conformer à la Volonté de Dieu qui, très sûrement, nous mènera vers ce qui est davantage profitable au salut de notre âme.
Et maintenant, cherchons à savoir pourquoi, très souvent, nous n’obtenons pas de Dieu ce que nous désirons : encore faut-il que l’objet du désir soit profitable à notre âme et non à notre portefeuille, qu’il soit également concordant avec la volonté divine qui, avouons-le, n’est jamais assez implorée par nos esprits si vagabonds !
C’est chez Sœur Faustine que la réponse se trouve puisque, lui étant clairement exprimée par Notre Seigneur en personne, nous ne pouvons qu’en devenir admiratif et reconnaissant pour son extrême bonté à l’égard des pécheurs que nous sommes. Voici ce qu’Il lui déclara : « Ma fille, pour ton amour sincère et magnanime, j’accorde aux trois sœurs pour lesquelles tu me pries beaucoup de grâces, bien qu’elles ne me le demandent pas, mais c’est à cause de la promesse que je t’ai faite ».
Il faut dire que sur ces trois personnes Jésus avait jeté un regard si sévère que notre brave sœur qui voyait la scène en avait été saisie de frayeur ! Nous découvrons donc ici deux vertus capitales à acquérir en les demandant par pure grâce : l’une étant la demande incessante de grâces dont nous avons tant besoin pour nous corriger, l’autre étant d’éprouver pour Notre Sauveur cet amour sincère et magnanime, source inépuisable de Sa Miséricorde infinie.
A l’écoute de ce récit, j’ajouterai personnellement l’efficacité de l’insistance de la prière pour nos frères et sœurs car, bien qu’il nous soit difficile et inhabituel de donner notre vie pour ceux qu’on aime (summum de l’amour), il est très recommandé et très louable d’implorer l’intervention divine pour les personnes qui nous sont chères et même pour les pécheurs que nous ne connaissons pas. Cela ne peut que plaire à Dieu qui s’empresse d’en donner suite favorable pour le bien de chaque âme.
Encore une chose : Jamais je ne vous le dirai assez ; laissez Jésus pénétrer votre cœur et pour cela le saint abandon à la Providence se dessine le meilleur chemin de sainteté. Ainsi, ce n’est plus vous qui agissez et vous permettrez à l’Esprit de Dieu (troisième personne divine) d’achever en peinture sur votre personne le plus beau tableau de Sa Ressemblance, celui qui était gravé primitivement dans vos gènes comme Son Image lors du souffle de vie qui d’un mouvement d’Amour créa votre belle âme éternelle.
Merci Seigneur.