VIVRE
PAR L’ESPRIT
Comment vient la joie
14 janvier
La joie permanente et profonde qui caractérise la vie de mes disciples a toujours été la joie qu’on éprouve lorsqu’on se sait conduit par Moi.
Cette joie résulte d’une recherche constante de ma Volonté à l’exclusion de toute autre volonté, jusque dans le détail de la vie, et des preuves qui vous sont alors multipliées sur la façon admirable dont je puis tout diriger pour vous. Mais encore faut-il que vous M’ayez confié la direction de tout.
En vérité, toutes choses, jusque dans le détail de vos journées, concourent au bien de ceux qui m’aiment (cf Rom. 8, 28). Ma puissance miraculeuse peut commencer à se manifester aussitôt que l’homme cesse de « regimber contre l’aiguillon » (Actes 26, 14) et de se cabrer contre ma Volonté.
Soit que vous viviez ici-bas ou que, dans mon ciel, vous ne connaissiez plus les limitations inhérentes à la vie terrestre, c’est toujours « ciel » que de faire en tout MA Volonté. L’homme s’est efforcé de décrire le ciel en termes de musique et de chant. Ce n’est là qu’une tentative de sa part pour exprimer quelque chose de la joie qu’il éprouve sur la terre lorsqu’il parvient à ma communion, et pour goûter par anticipation aux joies célestes plus grandes encore.
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Qu’en est-il de vous ?
24 janvier
Je cherche à vous instruire, mais je ne vous apporte pas toujours des vérités spirituelles qui vous remplissent de joie.
Souvent, trop souvent, il faut que je prenne le ton du reproche pour vous rappeler les commandements que je vous ai donnés et que vous avez oubliés ; les résolutions que vous aviez prises devant Moi et que vous n’avez pas tenues ; une tâche que vous avez accomplie « pour Moi », mais sans amour et sans joie ; votre manque de ressources, parce que, par votre façon d’agir – sinon dans votre cœur – vous mettiez en doute le caractère illimité de mes ressources.
Je n’apporte pas d’enseignements faciles.
Ce n’est pas seulement dans un sentier bordé de fleurs que je m’engage avec vous. Prenez courage, cependant, du fait même que je suis là, tout simplement, pour marcher avec vous, comme j’étais avec Pierre autrefois alors même qu’il m’avait renié.
Il avait reconnu son péché.
Il s’était enfui pour pleurer amèrement
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L’appel du soir
31 janvier
Doucement, quand vient le soir, votre Maître s’approche encore.
Ma journée a été longue, harassante. Les cœurs après lesquels j’ai soupiré pour y être reçu, me résistent encore.
Je vois le vieillard solitaire et désolé loin de Moi. Je vois la déception de tant d’hommes et de femmes dont le cœur trouverait en Moi son repos, mais que les autres ne sauraient satisfaire. Je vois la jeunesse qui Me bouscule hors de ses journées débordantes d’activité, de joie de vivre… Et pourtant, je suis là et j’attends. Je frappe, je supplie, j’appelle, sans être entendu. On ne fait pas attention à Moi. On n’a pas besoin de Moi.
Tout comme j’ai servi de lien entre le Père et les hommes, de même mes disciples doivent servir de lien entre les hommes et Moi.
Ceux que je veux gagner doivent être attirés par l’amour humain de mes disciples, par leur aide matérielle, par leur compréhension, par leur amitié.
En vérité, il faut que vous soyez pour Moi le moyen d’aider les autres ; mais aussi, pour eux, le moyen de Me trouver.
Ah ! que je T’entende me parler
En des accents clairs et paisibles,
Par-delà les tempêtes et les passions,
Et les protestations d’un cœur fermé.
Que je T’entende me rassurer toujours,
T’empresser, m’apporter ton secours…
Oui, parle et que j’apprenne à T’écouter,
Toi qui seul peux garder mon âme en paix.
« Vivre par l’Esprit » est la suite de « Dieu parle », pour rappel aux Ed. Baconnière.
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