ASDE N° 057 Don Ottavio Michelini

 

Confidences de Jésus à ses prêtres

  Don Ottavio Michelini                                                                                    

 

Qui sont les évêques

 

Les évêques sont ceux que Moi, Prêtre éternel, J’ai appelés pour les rendre participants de mon éternel Sacerdoce. Les évêques sont les successeurs de mes Apôtres. Les évêques sont les chefs des Eglises locales.

Les évêques, avec à leur têtes le Pape, mon Vicaire sur la terre, forment le Collège apostolique.

Les évêques, unis au Pape, sont les dépositaires et les gardiens, les diffuseurs et les défenseurs de ma divine Parole : « Allez et prêchez mon Evangile à toutes les nations. »

Les évêques, avec le Pape, sont les administrateurs des fruits de la Rédemption ; en tant que participants à la plénitude de mon sacerdoce, ils devraient tous posséder le don de la Sagesse.

J’ai dit : « Tous devraient le posséder ». Malheureusement, il n’en est pas ainsi, et ceux qui le possèdent le possèdent à des degrés divers, comme la lumière qui n’a pas toujours la même intensité. La lumière du soleil en plein midi est autre que la clarté qui provient de la lune ; autre encore est la lumière de la luciole.

Le Saint-Esprit aurait-il été partial ? Non, mon fils. Le degré de la sagesse est en rapport avec le degré de la correspondance aux impulsions de la grâce. Ceux qui, avec un sentiment attentif et vigilant, ont répondu généreusement et courageusement, parfois héroïquement et avec persévérance, aux impulsions de la grâce en ne les laissant pas tomber dans le vide, ceux-là sont remplis de la sagesse.

Qui a au moins correspondu, à moins reçu. Quant à ceux qui ne la possèdent pas du tout, cela veut dire qu’avec leur présomption et leur orgueil, racines de tous les maux, ils ont barré la route à l’Esprit-Saint.

 

 

Présomptueuse suffisance

Durant les trois années vécues à côté de Moi, mes Apôtres ne firent pas de bien grands progrès sur la voie de la perfection. La raison ? La présomptueuse suffisance dont leur âme était imprégnée. Ce qui le confirme, ce sont les sottes questions qu’ils m’ont adressées en diverses occasions, exception faite de l’Apôtre préféré parce que son âme pure, simple et humble le rendit extrêmement cher à Moi et cher à l’Esprit-Saint, qui l’enrichit du don de la Sagesse avant même la Pentecôte.

Après ma Résurrection, Je suis apparu à ma Mère, à Marie-Madeleine, à Lazare, aux disciples d’Emmaüs et à d’autres ; mais pas tout de suite à mes Apôtres, lesquels en furent humiliés, mortifiés et même un tant soit peu vexés.

Cette leçon servit à les faire rentrer en eux-mêmes, les amena à méditer sur la gravité de leur fugue, sur leur comportement peu honorable aux heures de ma Passion. La présomptueuse suffisance dont était imprégnée leur âme fut cause du pesant sommeil qui s’empara d’eux. Ils ne restèrent pas vigilants, prêtant ainsi le flanc à l’embuscade de l’Ennemi qui les vainquit.

Durant les quarante jours qui précédèrent mon Ascension, Je les vidais de leur orgueil. Je les préparai au détachement de l’Ascension. Je les préparai surtout à rendre disponible leur âme à l’action de l’Esprit de Sagesse que leur conférait le pouvoir sacerdotal, culminant dans la plénitude du sacerdoce de la Pentecôte.


Une croisade incessante

La présomption est comme un mur infranchissable qui se dresse entre Dieu et l’âme. Ceux d’entre les évêques qui en sont contaminés d’admettront jamais que Moi Je t’aie choisi, toi, pour la réalisation de mo dessein d’Amour.

Pourquoi beaucoup de Pasteurs de mon troupeau ne se demandent-ils pas la raison de la stérilité de leur fébrile activité ?

J’ai déjà parlé de cela dans mon précédent message adressé à eux, mais volontairement J’en reparle, puisqu’il est si important et déterminant pour leur âme et celles qui leur sont confiées, qu’on n’en parlera jamais assez. Au Moyen Age, on a suscité des croisades parmi les chrétiens pour libérer mon Sépulcre. Certes, mon Sépulcre est sacré, puisqu’il accueillit mon Corps très saint. Mon Sépulcre, cependant, reste un caveau funéraire qui ne vaut pas autant que vaut une âme, dont le prix est infini, dont le prix est le Mystère de ma Rédemption.

Les croisades restent dans le plan du Mystère du salut en cours. Elles ont leur raison de symbole, une raison figurative ; elles sont là pour indiquer la nécessité de conduire une croisade incessante contre le Prince des ténèbres et ses hordes malfaisantes.

 

Unique fin

Mon Incarnation, ma Passion et ma Mort ont pour unique fin la libération des âmes du mortel esclavage de Satan. La participation des évêques et des prêtres à mon sacerdoce n’a pas d’autre but que d’en faire mes co-rédempteurs dans la lutte contre la puissance des ténèbres, dans une croisade sans trêve, conduite avec sagesse, intelligence et constance, en usant des armes que Moi J’ai indiquées, par la parole mais surtout par l’exemple. Il n’y a pas plusieurs alternatives. Si dans mon Eglise on avait fait un bon usage de ces armes, tout autre serait aujourd’hui la situation du monde. Satan se comporte en maître, parce qu’il n’a pas été contrecarré dans son avance.

Être co-rédempteur veut dire (si les évêques et les prêtres le comprennent bien !) me suivre sur la route de l’humilité et de la pauvreté, de la souffrance et de l’amour, de l’obéissance et de l’autorité ferme et stable dans la défense de la vérité, dont ils sont, avec mon Vicaire, dépositaires et gardiens dans la défense de la justice si fréquemment piétinée et bafouée.

Les évêques ne peuvent ignorer, pas même un instant, que l’on naît pour mourir, que l’on meure pour commencer la vraie vie, la vie éternelle. C’est vers celle-ci qu’il faut diriger les esprits, les cœurs, les énergies, vers cette vie éternelle que le Père a préparée et payée avec l’humilité de mon Incarnation et de mon Immolation sur la Croix.

Les évêques et mes prêtres ne peuvent pas ignorer ou oublier que l’Ennemi de l’homme ne se donne pas de répit et que, jour et nuit, il lance ses attaques pour entraîner les âmes dans la perdition.

Ce n’est pas avec les œuvres extérieures, ce n’est pas avec l’hérésie de l’action ou d’autres moyens inadéquats à l’âpreté de la lutte contre un ennemi beaucoup plus fort et plus puissant qu’eux…

 

Il ne doit pas être sous-estimé

Moi, j’ai tracté le plan de défense qu’ils n’ont pas su réaliser. En me regardant et en me suivant sur la Croix, ils pourraient puiser la force pour affronter et même vaincre leur adversaire qui ne doit pas être sous-estimé.

Fils, les contradictions en cours dans mon Eglise, l’anarchie régnante, le bouleversement et le pervertissement de la doctrine et de la morale, la désorientation dans laquelle tâtonnent prêtres et fidèles, ne sont pas sans cause.

En veux-tu quelques exemples ? Observe les salles de cinéma. A l’église on parle un langage ; dans les cinémas, on en parle un autre, opposé. A l’église, on parle de Dieu ; dans les salles paroissiales se diffusent souvent le matérialisme, la sensualité, la violence. Dans un précédent message J’ai dit qu’il vaudrait mieux être sans prêtres plutôt que de transformer le séminaire dans une pépinière d’hérétiques. Sur qui retombe la responsabilité d’un si grand mal ? De ce chaos ? Pour une grande part sur ceux qui, disposant des pouvoirs nécessaires, n’ont pas agi. Cette inconséquence est terrible. Ils sont inactifs, désarmés, face à l’avance irrésistible des forces du Mal.

Et pourtant, Moi, J’ai vaincu le monde ; ma Mère a écrasé la tête du Serpent par son humilité. C’est seulement unis à Moi dans l’humilité, la pauvreté, l’obéissance, que vous pourrez vaincre l’Ennemi de vos âmes.

Mais la vie tranquille, le respect humain, les intérêts, la crainte de perdre la faveur des gens, ont rendu aveugles ceux qui doivent être guides et lumière des âmes. Ce qui se dit du cinéma, peut malheureusement se dire d’autres situations douloureuses, par exemple de l’enseignement religieux dans les écoles confiées à des prêtres hérétiques.

Oui ! Que de semences ont été jetées dans l’âme des enfants et des jeunes à l’âge le plus critique, et pas toujours par des prêtres de vie exemplaire. Il aurait mieux valu confier cette délicate mission à de bons laïcs (et il en serait résulté un grand bien), plutôt qu’à des prêtres transformés en démons, en loups rapaces.

La rigueur que tant de Pasteurs ont déployée en étouffant dans le silence tant d’interventions de Moi et de ma Mère, en cette heure de ténèbres, pouvait être déployée à meilleur escient dans bien d’autres circonstances et avec une plus grande efficacité. Erreurs et immoralité sont directement propagées dans les structures paroissiales. Les évêques n’ont-ils pas compris ce problème central de l’Eglise ? Ne se rendent-ils pas compte qu’ils ont ouvert eux-mêmes à l’adversaire, dont ils démontrent encore ne pas connaître les ruses, les embûches, la puissance et les séductions ?

Ne se rendent-ils pas compte des terribles contradictions qui imprègnent leur pastorale ? L’ennemi a déclenché une grande bataille avec le matérialisme qui est comme son incarnation ; il a réussi dans ses offensives en ne rencontrant que de faibles contre-attaques.

 

Porte remède

Mon fils, c’est avec une grande amertume que Je dois faire cet appel, car il est urgent de porter remède à la situation pour préparer les âmes avec la prière et la pénitence.

L’heure de la Miséricorde est sur le point de céder le pas à celle de la Justice. Il est nécessaire de porter remède à la situation au moins en préparant les âmes, en leur faisant connaître que ce n’est pas mon Père qui doit être accusé de l’heure grave qui est sur le point de sonner, mais bien leur péché et leur inertie devant les forces du Mal.

Il est nécessaire d’agir sans délai, afin que tant d’âmes ne soient pas entraînées par l’obscurité de la nuit qui est sur point de descendre.

Ne crains pas ! Crie fort que les hommes ont des oreilles pour entendre et qu’ils n’entendent pas, qu’ils ont des yeux pour voir et qu’ils ne voient pas !

La Lumière est éteinte dans leurs cœurs. Mais les forces du Mal ne prévaudront pas ! Mon Eglise sera purifiée des folies de l’orgueil humain et à la fin, l’Amour de ma et votre Mère triomphera.

Je te bénis, fils. Prie, et offre-Moi tes souffrances !

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