ASDE N° 057 La Bible en pdf

 

Par La Grâce De Dieu,

Je Suis Ce Que Je Suis !

 

 

… et sa grâce envers moi n’a pas été vaine. I Corinthiens 15, v. 10

 

Nos lamentations au sujet de notre incompétence sont une insulte à notre Créateur, si nous l’accusons de ne pas s’occuper de nous. Prenez l’habitude d’examiner du point de vue spirituel tous ces propos qui paraissent pleins de modestie, et vous serez stupéfait de constater combien ils sont impertinents à l’égard de Dieu. ” Je ne voudrais pas dire, certes, que j’ai atteint la sainteté ; je ne suis pas un saint ! ” Dire cela devant Dieu, signifie : ” Seigneur il est tout à fait impossible que tu me sauves et me sanctifies, je n’ai pas eu de chance ; il me manque tellement de choses dans mon corps et dans mon esprit; non, Seigneur, ce n’est pas possible! ” Cela peut paraître une attitude humble aux yeux des hommes, mais c’est mépriser Dieu ouvertement.

 

D’autre part, ce qui sera humble aux yeux de Dieu paraîtra peut-être orgueilleux aux yeux des hommes. Si vous dites :

 

” Merci, Seigneur, par ta grâce, je sais que je suis sauvé et sanctifié “, c’est pour Dieu la plus parfaite humilité, puisque vous vous êtes totalement abandonné à lui, et que vous croyez à sa parole. Ne vous tourmentez jamais pour savoir si ce que vous dites aux gens donne l’impression de l’humilité, ou non, mais soyez humble devant Dieu, et laissez-lui être tout en vous.

 

Une seule chose est importante pour vous, c’est votre communion personnelle avec votre Rédempteur et Sauveur. Laissez aller tout le reste, mais conservez à tout prix cette relation essentielle, et Dieu accomplira ses desseins par vous. Car une seule vie humaine peut avoir pour Dieu une valeur incalculable dans l’accomplissement de ses desseins. Et votre vie peut être cette vie-là.

 

 

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La Loi et l’Evangile !

 

Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous. 1 Jacques 2, v.10

 

La loi morale ne nous considère pas du tout comme de faibles créatures humaines, elle ne tient aucun compte de notre hérédité ou de nos infirmités ; elle exige de nous la perfection. La loi morale ne change pas en faveur du plus noble ou du plus faible des hommes, elle est la même constamment et pour toujours. Établie par Dieu, elle ne se fait pas faible pour les faibles, elle n’excuse pas nos insuffisances, elle reste immuable pour le temps et pour l’éternité. Si nous ne nous en rendons pas compte, c’est parce que nous sommes inconscients, mais dès que nous revenons à la vie, notre situation est tragique. “Pour moi, dit l’apôtre Paul, étant autrefois sans loi, je vivais ; mais quand le commandement vint, le péché reprit vie, et moi je mourus.” (Romains 7, v. 9)

 

Quand nous comprenons cela, l’Esprit de Dieu nous convainc de péché. Aussi longtemps que nous n’avons pas fait cette expérience, nous ne réalisons pas qu’il n’y a aucun espoir, la croix de Jésus-Christ est pour nous une comédie. La conviction de péché nous fait sentir la terrible contrainte de la loi, et produit le désespoir. Je me sens, comme Paul, “vendu et asservi au péché”. Le pécheur endurci que je suis se sent trop Coupable pour que Dieu puisse le pardonner. La seule voie qui S’ouvre vers une réconciliation avec Dieu, c’est la mort de Jésus-Christ. Il faut que je me libère de l’idée persistante que je pourrais me mettre en règle avec Dieu grâce à mon obéissance. Car qui de nous est capable d’obéir à Dieu parfaitement ?

 

Nous comprenons d’autant mieux le pouvoir de la loi morale, que nous sommes laissés libres de choisir. Dieu ne nous contraint jamais. Parfois, nous aimerions qu’il nous pousse à agir, et d’autres fois nous souhaiterions qu’il nous laisse tranquilles. Quand la volonté de Dieu règne, toute contrainte est inutile.

 

 

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Exprimer De Son Mieux La Parole Divine !

 

 

Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité.

2 Timothée 2, v. 15

 

Si vous éprouvez des difficultés à exprimer votre pensée sur un point quelconque, faites des efforts jusqu’à ce que vous y parveniez. Si vous ne le faites pas, quelqu’un, par votre faute, sera spirituellement appauvri jusqu’à la fin de ses jours. Efforcez-vous de vous expliquer à vous-même quelque vérité divine, et Dieu se servira de cette réflexion pour éclairer quelqu’un d’autre. N’ayez pas peur du pressoir de Dieu, où sont écrasés les raisins de sa vigne. Il faut vous efforcer de trouver les mots justes pour exprimer ce que vous avez vécu vous-même, et le moment viendra où ce que vous exprimez sera comme un vin généreux fortifiant une personne éprouvée. Mais si la paresse vous fait dire: “Je ne vais pas me fatiguer à exprimer ces choses moi-même, je dirai ce que d’autres en ont dit” , non seulement ce que vous direz ne vous sera pas bénéfique, mais cela ne fera de bien à personne. Trouvez vos propres mots pour communiquer ce que vous croyez être la vérité de Dieu, et vous lui permettrez ainsi de la transmettre à quelqu’un d’autre.

 

Exercez votre esprit à réfléchir, même aux vérités qui vous semblent évidentes. Une conviction n’est vraiment personnelle que si nous avons souffert pour l’acquérir. Celui qui vous fait du bien n’est pas celui qui vous apprend ce que vous ne saviez pas auparavant, mais celui qui vous donne l’explication claire d’une vérité qui préoccupait votre esprit, et que vous n’arriviez pas à exprimer.

 

 

Ces trois textes sont extraits de la Bible en pdf

 

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