ASDE N° 059 : La Bible en pdf

L’individualité

 

 

Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même. Matthieu 16, v. 24

 

L’individualité est l’enveloppe extérieure de notre personne morale. Elle est exclusive, joue des coudes et nous isole des autres. Elle est l’apanage naturel et normal de la vie de l’enfant, mais si nous la maintenons, nous nous replions sur nous-mêmes. Elle forme une coquille extérieure destinée par Dieu à protéger le germe fragile de notre personnalité. Mais il faut qu’elle s’ouvre, qu’elle se brise, pour permettre à la personne morale de s’épanouir et de s’unir à Dieu. L’individualité est un simulacre de la personne comme la convoitise est un simulacre de l’amour. Dieu a créé l’homme pour sa gloire ; l’individualité accapare l’homme pour sa propre gloire.

 

L’individualité a pour caractère l’indépendance et l’affirmation de soi. Cette constante affirmation de soi-même s’oppose à notre vie spirituelle. Si vous dites: “Je ne peux pas croire”, c’est parce que votre individualité n’a pas la capacité de croire. La personnalité, elle, vit de la foi ; elle ne peut être incrédule. Voyez comment agit en vous le Saint-Esprit. Il vous pousse jusqu’aux dernières frontières de votre individualité. Là vous avez à choisir : ou bien résister, ou bien capituler, briser la coquille, laisser se manifester votre personnalité. Le Saint-Esprit concentre toujours son action sur un point particulier (voir Matthieu 5, v. 23-24) (“Va d’abord te réconcilier avec ton frère”). Ce qui s’oppose à cette réconciliation, c’est votre individualité. Dieu veut vous unir à lui, mais il ne le peut pas, tant que vous ne renoncez pas à votre droit sur vous-même. “Qu’il renonce à lui-même”, à son indépendance, dit Jésus, et la vie véritable pourra grandir en lui.

 

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La Prière d’Intercession !

 

Il faut toujours prier, et ne point se relâcher. Luc18, v.1

 

L’intercession est impossible si nous ne croyons pas à la réalité de la Rédemption. Car alors, notre intercession ne serait qu’une vaine sympathie, qui ne ferait qu’encourager les gens à rester tranquillement là où ils sont, loin de Dieu. Intercéder, c’est présenter à Dieu la personne pour laquelle on intercède jusqu’à ce que Dieu intervienne. Intercéder, c’est achever ce qui manque aux souffrances de Christ, et c’est pourquoi il y a si peu d’intercesseurs. On dit qu’intercéder, c’est se mettre à la place de la personne pour laquelle on prie. Non ! C’est s’efforcer de voir les choses du point de vue de Dieu.

 

En tant que serviteur de Dieu, veillez à rester à l’écoute des directives divines, sinon, vous serez débordé. Si vous vous perdez dans des connaissances inutiles au-delà de ce que Dieu a voulu vous donner, il vous est difficile de prier, tant est grande la misère qui vous entoure, elle vous empêche de voir l’essentiel.

 

Nous avons le devoir de présenter à Dieu tous nos problèmes mais nous dérobons à ce devoir en nous lançant dans l’activisme. Nous accomplissons des tâches visibles mais négligeons l’intercession. Elle est cependant la seule activité qui ne comporte pas de piège, car elle nous maintient en contact direct avec Dieu.

 

Lorsque nous intercédons, prenons garde de ne pas nous contenter d’un semblant de vie spirituelle : la relation profonde avec la vie de Dieu doit être établie. Que de gens, Dieu a placés sur notre chemin, sans que nous ayons rien fait pour eux! Lorsque nous prions, en nous appuyant sur la Rédemption, notre intercession permet à Dieu d’agir comme il ne pourrait le faire autrement.

 

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La Vie selon Dieu !

 

 

Je vous laisse la paix, je vous donne la paix. Que votre cœur ne se trouble pas. Jean 14, v. 27

 

Chaque fois que se présente une difficulté dans notre vie spirituelle, nous sommes tentés d’accuser Dieu. Mais en réalité c’est nous qui sommes en cause; il y a en nous quelque interdit que nous ne voulons pas ôter. Dès que nous arrachons le mal, tout devient lumineux. Aussi longtemps que nous sommes partagés entre le service de Dieu et le culte de nous-mêmes, les difficultés surgissent. Il faut que nous ayons une attitude de confiance et d’abandon complet à Dieu. Alors rien ne nous empêche d’avoir une vie sainte. Les difficultés surviennent lorsque nous voulons usurper, à notre profit, l’autorité du Saint-Esprit.

 

Toutes les fois que nous obéissons à Dieu, il marque son approbation en nous donnant une paix profonde. Ce n’est pas une paix selon le monde, c’est la paix de Jésus. Lorsque vous n’avez pas cette paix, attendez-la avec confiance, ou cherchez la raison pour laquelle elle est absente. Si vous agissez par emballement, ou par point d’honneur, la paix de Jésus ne vous sera pas donnée. Il n’y a en vous ni simplicité, ni confiance en Dieu, parce que l’esprit de simplicité est engendré par le Saint-Esprit, et non par notre volonté.

Chaque fois que je cesse d’obéir, les doutes me gagnent. Lorsque j’obéis à Dieu, les problèmes qui se posent à moi ne concernent pas mes relations avec lui. Ce sont des questions qui tiennent mon esprit en éveil, et le rendent attentif aux merveilles de la révélation divine. Tout ce qui surgit entre Dieu et moi vient d’une désobéissance. Mais tous les problèmes – et ils sont nombreux -, qui jalonnent le chemin de l’obéissance, font grandir mon émerveillement, parce que je sais que Dieu connaît les réponses, et que je ne tarderai pas à voir les solutions qu’il a trouvées.

 

Ces trois textes sont extraits de la Bible en pdf

 

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