ASDE N° 059 : Lui et Moi

LUI et moi

 

Mois d’août 1939

 

735. [VII,210] — 1er août 1939. —

« Chaque matin, demande à Ma Mère de bénir ta journée. Elle prend soin de vous. Comme Elle prenait Mon soin, en Me serrant sur son Coeur. »

 

736. [VII,211] — 4 août. 

«Rends grâces au Père, par tout ton corps, ton esprit et ta volonté de souffrir ce qu’il te demandera.

« Rappelle-toi qu’en montant le Calvaire pour Sa Gloire, Je priais pour ceux qui M’imiteraient. »

 

737. [VII,212] — 5 août. 

« Quand tu dis : « que Votre volonté soit faite sur la terre comme au Ciel », tu demandes la sainteté pour tous les frères de la terre.

« Oh ! demande-la bien !… Vois-tu quelle beauté si la chère Volonté du Père si bon était accomplie ici-bas comme au Ciel ! Offre pour cela les mérites de Ma Passion.

« Que Mon Sang ne reste pas inactif ! Répands-Le sur les âmes pour la Gloire du Père.

« Comme Moi. Ensemble toujours. »

 

738. [VII,213] — 6 août.  Comme je Lui rappelais mes péchés. 

« Pourquoi es-tu étonnée de faire des fautes ? N’es-tu pas des plus misérables ? N’est-ce pas à la misère que J’aime à Me donner? »

Fête de la Transfiguration.  Le Fresne, à la Grand-Messe.

« Tu te souviens de ce que tu Me disais, au Fresne, quand tu étais petite? « Transfigurez-Vous pour mon âme, Seigneur. »

Ne l’ai-Je pas fait dans Ma Bonté pour toi? » (Et Il me rappelait Ses faveurs.)

« Souvent, ce n’est pas toi qui charmes. C’est Moi.

« Ne te lasse pas. Recommence tes efforts. Je suis là. »

 

739. [VII,214] — 7 août.  Tandis que je m’humiliais des fautes commises cette semaine.

« Demande-M’en pardon de toute ton âme. Et reste appuyée sur Mon Coeur pour reprendre courage et joie. »

 

740. [I,245] — 8 août. Après la communion, pensant que j’avais un déjeuner chez moi.

« Tu n’as pas besoin de Me quitter pour recevoir tes invités.

« Moi aussi, Je sais recevoir et accueillir.

« Quand J’étais sur la terre» J’accueillais beaucoup d’inconnus.

« J’y mettais de l’affectueux intérêt : ces étrangers s’en allaient si heureux…

« Fais-Moi l’honneur de Me garder près de toi

« en toi quand tu reçois.

« Qu’il n’y ait dans ta vie aucun moment où Je sois de trop

« tu comprends, Mon amie ? »

 

741. [I,246] — Je montais le vieil escalier et à chaque marche :

« Dis-Moi que de toute ta vie c’est maintenant ta plus grande foi, c’est en ce moment

« ta plus grande espérance,

« ton plus grand amour.

« Croître d’instant en instant

« et Me le dire. »

 

742. [I,247] — Devant l’image de la Sainte Face. 

« Mon amie, M’aimes-tu ? M’aimes-tu plus que les autres ? »

 

743. [I,248] — 9 août. 

« Approche-toi encore plus de Moi,

« approche étroitement de ton devoir :

« des petits instants qui n’ont l’air de rien

« mais qui sont à Moi si tu Me les donnes.

« Je ferai collection de ces petits instants tous donnés à Moi pour en faire de l’Eternité « à toi. »

 

744. [VII,215] — 9 août. Je lisais : « Le Verbe S’est fait chair et Il a habité parmi nous. »

« Tu veux bien que J’habite encore parmi vous ? parmi toi ? parmi ta vie ?

« Tu sais ce que c’est que « habiter » ?

« C’est être là toujours. Tu veux bien? »

 

745. [VII,216] — 10 août, dans le train vers Annonay.  Dans la vallée du Rhône, Il me montra la Puissance de la Sainte Vierge, grande comme une immensité céleste.

Dans le car pour La Louvesc. 

«Sois Mon petit instrument de Gloire. Toute cette vie d’auteur, de comédienne, n’a été qu’un prologue à Ma Gloire.

« Sois le brin de paille dans un vent puissant. Que fait le brin de paille ? une seule chose : il s’abandonne.

« Mais il s’abandonne en tous sens, à la puissance du vent. Aucun mouvement ne lui appartient en propre. »

 

746. [I,249] — 13 août. Annonay. 

« Je veux être ton Unique,

« ton unique souci,

« ton unique pensée.

« Rien.

« Personne.

« Moi. »

 

747. [I,250] — 16 août. 

« Crois que les actions les plus ordinaires faites dans l’intention de sauver les âmes

« sauvent les âmes.

« Crois-le bien.

« Il faut croire parce que cela honore Ma Puissance

« et Ma Bonté. »

 

748. [I,251] —Lyon. Dans un bar rempli dé foule. 

« Dis-Moi ici un Pater noster.

« Ce sera le seul qui M’y sera dit d’ici combien de temps ! »

 

749. [I,252] — Dans une église près de la gare. 

« Raconte-Moi ce qui t’a intéressée ou ce qui t’aurait peinée.

« On croît qu’il faut Me parler dans un langage spécial,

« c’est pourquoi on s’abstient.

« Mais si l’on savait combien J’aimerais qu’on vînt à Moi simplement

« et avec un peu d’affection !…

« O vous, qui êtes Mes amis plus délicats, venez apaiser Ma faim de vous. »

 

750. [VII,217] — 18 août.  Quittant La Louvesc, dans le car pour Annonay. 

« Sois joyeuse; toujours. Ton coeur dans le Mien, brûlant. Je t’aime à la « Folie » : est-ce que la Folie de la Croix ne te le prouve pas? »

Lyon. A l’église. 

«… Traitez-Moi comme le plus intime, qui non seulement excuse les fautes qu’on Lui confie, mais prend sur Lui ces fautes, afin d’en obtenir le pardon du Père. »

 

751. [VII,218] — 19 août.  Lyon, en gare pour Le Fresne, je songeais que j’allais retourner au cadre habituel et à tous mes défauts : « Change mon âme, donne-m’en une autre, Seigneur. » —

« Travaille plutôt à la modifier. Quitte-toi. Quitte ta propre habitation pour demeurer en Moi. Établis ta pensée et ton activité en Moi. »

 

752. [VII,219] — 23 août.  Nantes, après la communion. 

« Aujourd’hui, vis en M’offrant des consolations pour le baiser du perfide Judas qui M’a tant peiné, Moi, la Délicatesse.

« J’étais déjà brisé par Mon agonie, quand ce nouveau brisement du coeur vint M’atteindre.

« C’était un ami, un choisi, tu comprends? un témoin de Mes épanchements intimes. Le coup en fut plus douloureux.

«Si tu prenais ainsi, chaque jour, un but de réparation, ta vie spirituelle en serait plus ardente. Veux-tu essayer ? »

 

753. [VII,220] — 24 août. Le Fresne, tandis que je recevais des invités. 

« Reçois-les comme tu Me recevrais Moi-Même. Imagine les soins que ta tendresse Me donnerait. Donne-leur ces mêmes soins. »

 

754. [VII,221] — 27 août, après la communion. 

« Cette personne quitte l’église sans faire d’action de grâces, et elle passera la journée sans se souvenir de la grâce que Je lui ai faite ce matin.

« Pense à Moi, d’ici demain. Cause avec Moi. Remercie-Moi. Aime-Moi.

« Offre toutes tes actions pour sauver les pécheurs…, puisque Je suis là, dans ta vie. Quand une personne est chez toi, tu ne la laisses pas seule ? Vis donc en Ma Présence. »

 

755. [VII,222] — 31 août 1939. 

« Aujourd’hui, tu honoreras Mes mains percées par Ma Folie d’Amour. Pendant ton jour, tu Les regarderas, tu Les aimeras. Tu les placeras dans les tiennes et sur ton coeur.

« Tu demanderas au Père de bien vouloir en répandre le sang sur le monde en guerre, sur les pécheurs, sur les dirigeants des nations, comme sur les toutes petites âmes humbles et cachées, qui ont besoin de Mon secours pour augmenter Sa Gloire.

« Augmenter la Gloire de Dieu, quel idéal pour une âme, soeur de la Mienne !… »

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