La Sainteté
Un état de vie qui s’adresse à chacun de nous
Soyez donc parfaits,
comme votre Père céleste est parfait.
(Ma 5, 48)
2ème Partie
Nous devons faire place en nous à l’homme nouveau, revêtu de la grâce sanctifiante pour louer, adorer notre Dieu et Père, Créateur de la Vie. Jésus nous a montré ce chemin à suivre, c’est Lui-même, qui est le Chemin, la Vérité et la Vie. Nous avons à nous identifier à Lui, notre modèle, celui de l’homme parfait, le nouvel Adam. C’est par Lui que nous arriverons à Dieu avec la force de l’Esprit-Saint. C’est alors que nous pourrons pleinement profiter de toutes les grâces que Dieu veut déverser sur chacun de nous en abondance, c’est alors que nous entrerons dans cette relation d’Amour de la créature avec son Créateur. C’est ainsi que, dès ici-bas, nous pouvons connaître les prémices des joies de la vie éternelle, en possédant l’Amour de Dieu, en en vivant chaque jour que Dieu fait et surtout en le partageant avec tous nos frères et sœurs. C’est bien ainsi que nous avancerons, sans même nous en rendre compte, sur le chemin de la sainteté.
C’est ainsi que tout sera plus facile et que la lutte avec le mal ne sera plus aussi inégale, car si nous voulons y arriver seul, c’est à ce moment que nous serons les plus vulnérables. Le malin profitera d’un moment d’orgueil pour nous faire tomber. N’avez-vous pas remarqué et expérimenté que tout est plus facile quand nous arrivons à nous abandonner entre les mains de Dieu et que nous acceptons qu’Il soit le Maître de notre vie ? C’est plus facile parce que nous acceptons de nous reposer sur Lui et sur sa force. Cela n’empêchera pas de connaître des hauts et des bas, mais chaque chute doit être en quelque sorte un tremplin pour rebondir et repartir de l’avant. De nos échecs, nous pouvons faire alors une victoire, avec le Christ.
Toutes les expériences de la vie que nous vivons doivent nous amener à cet abandon total entre les mains de Dieu. Nous avons à accueillir avec foi et confiance le projet que Dieu a pour nous, pour chacun de nous pour devenir cet enfant de lumière qui vit pour accomplir la volonté de Celui qui nous a créé.
La tâche qui nous attend est-elle immense ? Ne craignez rien, Dieu n’a besoin que de votre oui, c’est tout. Le reste, c’est tout ce que l’Esprit-Saint vous donnera au moment voulu, un moment qui ne correspond souvent pas à ce que nous attendons mais ne vous en faites pas. Notre Père du Ciel, Abba, prend grand soin de ses enfants, et d’une façon très spéciale de ceux qui L’ont reconnu comme leur Père, de ceux qui l’aiment d’un amour filial et qui ont renoncé à tout pour suivre son Fils.
Rappelez-vous les paroles de Saint Matthieu (6, 31-34) : « Ne vous inquiétez donc pas en disant : Qu’allons-nous manger ? Qu’allons-nous boire ? De quoi allons-nous nous vêtir ? Ce sont là toutes choses dont les païens sont en quête. Or votre Père céleste sait que vous avez besoin de tout cela. Cherchez d’abord son Royaume et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain : demain s’inquiétera de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. »
Pour avancer sur ce chemin de vie, ce chemin de sainteté, des moyens nous sont donnés par Dieu et par l’Eglise : les sacrements du pardon et de l’Eucharistie, la prière, les dévotions, etc…
Je viens de vous toucher quelques mots sur le sacrement du Pardon. Prenez-vous conscience de la beauté de ce sacrement que l’on considère bien souvent comme un moment difficile et peu agréable. Aller s’accuser auprès d’un confesseur de fautes dans lesquelles nous retombons si souvent peut, de fait, ne pas paraître simple. Mais si nous considérons que c’est vers Jésus-Christ que nous allons et que c’est directement à Lui que nous nous adressons, que le prêtre n’est que son ministre, nous aborderons alors la confession sous un autre angle. Si nous ne le voyons pas de nos yeux de la terre, Jésus est là et sainte Thérèse le considérait bien ainsi et pour elle, elle ne voyait plus un homme mais son Père du Ciel, plein de miséricorde.
Quand nous allons nous confesser, c’est comme si nous passions à la grande lessiveuse, avec une poudre qui lave plus blanc que blanc. Lorsque nous avons été absous de nos péchés, nous retrouvons une âme toute belle. Nous sommes prêts à aller au festin des noces pour rencontrer l’époux de nos âmes qui nous attend. Dans sa grande Bonté, Dieu ne se souvient plus de nos fautes, notre âme redevient donc toute resplendissante.
La difficulté sera de la garder dans cet état mais nous pourrons y revenir autant que nécessaire à ce sacrement de la miséricorde infinie de Dieu. N’oublions pas que nous ne devons pas nous lamenter sur nos fautes passées. Nous n’avons plus aucune action sur elles et ne devons pas davantage nous inquiéter de ce qui se passera demain. D’ailleurs serons-nous encore en vie le jour qui suit celui d’aujourd’hui, je parle bien entendu de la vie de la terre. C’est le moment présent que Dieu nous demande de vivre pour nous préparer à le rencontrer, le seul sur lequel nous pouvons agir.
Soyez en état de grâce, laissez-vous guider, laissez-vous instruire, préparez-vous au retour glorieux de Jésus-Christ, le Seigneur, vrai Dieu et vrai homme. Il viendra avec puissance et majesté ouvrir les yeux des aveugles, guérir les estropiés, délier les langues de ceux qui se sont fermés à la louange. N’est-ce pas ce que nous chantons avec cœur tous ensemble ? C’est sa paix et sa joie qu’il veut nous donner quand nous nous approchons de Lui et que nous Le chantons.
A côté du pardon de Dieu, le sacrement de l’Eucharistie est le sacrement de l’Amour par excellence. Dans son infinie miséricorde, Jésus s’est fait tout petit pour habiter dans cette petite hostie qui est pleinement son corps et son sang. Notre Sauveur et notre Dieu se donne ainsi à chacun de nous en nourriture tant de l’âme que du corps. O grandeur ineffable de l’humilité de Dieu. Celui qui est grandeur et majesté s’enferme dans ce tout petit morceau de pain, qui va descendre en nous. Même les anges, créatures parfaites, ne peuvent qu’admirer ce don de Dieu pour l’homme. Et ce Pain de Vie, nous pouvons le recevoir chaque jour si nous le désirons. Afin de vous permettre de découvrir toutes les beautés de la Sainte Messe et de ce qui se passe durant celle-ci, je vous ai apporté un petit fascicule qui reprend le témoignage de Catalina Rivas, une stigmatisée bolivienne toujours vivante qui a eu la faveur du Ciel en recevant des messages ou enseignements tant de notre très Sainte Mère Marie que de son Fils Jésus. Pour que vous soyez tout à fait rassurés sur le contenu de ce témoignage, sachez que l’archevêque de Cochabamba a donné son imprimatur aux livres originaux des messages écrits en espagnol. Vous pourrez donc en prendre connaissance tout à votre aise un peu plus tard.
Si la messe est l’expression collective par excellence de notre foi puisque nous la vivons en communauté, la prière peut l’être aussi bien de manière groupée qu’individuelle.
La prière, c’est l’expression de notre âme vers le Créateur pour lui dire notre amour pour Lui. Prenons un peu de temps pour dire quelques mots sur la prière, vaste sujet dont les quelques paroles qui suivront seront bien peu de choses en comparaison de tout ce qu’il y aurait à dire et de ce qu’en ont dit tant d’âmes saintes.
« En vérité, je vous le dis, tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, il vous l’accordera. » (Saint Jean, XVI, 23.) N’est-ce pas au travers de la prière que nous faisons cette demande. Si notre Père du Ciel sait tout ce dont nous avons besoin sans que nous le Lui demandions, Il aime et attend malgré tout que nous ayons cette démarche. Car demander, c’est aussi une manière de reconnaître que nous avons à être humbles car nous reconnaissons par-là que nous sommes dépendants. Un jeune enfant est dépendant de ses parents. Sans eux que deviendrait-il ? Il en est exactement de même de nous vis-à-vis de notre Père du Ciel. Ecoutons maintenant parler celui qui est donné en exemple aux prêtres d’aujourd’hui :
« Nous disons que la prière est une élévation de notre cœur vers Dieu. Disons mieux, mes frères, c’est un doux entretien d’un enfant avec son père, d’un sujet avec son roi, d’un serviteur avec son maître, d’un ami avec son ami, dans le sein duquel il dépose ses chagrins et ses peines. Pour mieux encore vous exprimer ce bonheur, c’est une vile créature que le bon Dieu reçoit entre ses bras pour lui prodiguer toutes sortes de bénédictions. Que vous dirai-je encore, mes frères, c’est la réunion de tout ce qu’il y a de plus vil, avec tout ce qu’il y a de plus grand, de plus puissant, de plus parfait en toutes sortes de manières. Dites-moi, mes frères, nous en faut-il davantage, pour nous faire sentir le bonheur de la prière et la nécessité de la prière ? D’après cela, mes frères, vous voyez que la prière nous est absolument nécessaire si nous voulons plaire à Dieu et nous sauver.
D’un autre côté, nous ne pouvons trouver notre bonheur sur la terre qu’en aimant Dieu ; et nous ne pouvons l’aimer qu’en le priant. Nous voyons que Jésus-Christ, pour nous encourager à avoir souvent recours à lui par la prière, nous promet de ne jamais rien nous refuser si nous le prions comme il faut. Mais, sans aller chercher de grands détours pour vous montrer que nous devons souvent prier, vous n’avez qu’à ouvrir votre catéchisme, et vous y verrez que le devoir d’un bon chrétien est de prier le matin et le soir et souvent pendant le jour : c’est-à-dire, toujours. »
Dans ces quelques phrases sur la prière, Jean-Marie Vianney, le saint curé d’Ars, insiste sur la nécessité pour tout chrétien d’avoir recours à la prière tout au long de la journée. Quoi de plus naturel en effet que la prière pour celui qui a accepté le message d’Amour du Christ qui nous invite tous à aller vers notre Père. Car si le Christ, fils de Dieu et pleinement homme, est bien notre Frère, tout en étant notre Sauveur et Maître, nous sommes bien nous aussi des enfants du Père. Et celui qui a compris cette relation d’Amour que Jésus-Christ s’est efforcé de nous expliquer au travers de ces 3 années d’enseignements – car tout tourne autour de l’Amour –, celui qui se considère bien comme un fils de notre Père du Ciel, ne peut vouloir qu’exprimer cet amour pour son Père, et il le fait au travers de la prière.
Certes, quand l’on s’adresse à l’une des personnes de la Sainte Trinité, sans que nous en ayons conscience, chacune d’elle reçoit notre prière. Quand nous nous adressons au Fils, qui par son Incarnation a rendu Dieu plus accessible à l’homme, Celui-ci présente notre prière au Père en la rendant plus parfaite et digne de lui plaire. Quand nous nous adressons au Père, c’est avec l’image du Dieu « Abba » que le Fils nous a donnée, « Qui M’a vu a vu le Père » et par Lui, nous glorifions le Fils. Et le Saint-Esprit que le Père nous a laissé après que son Fils se soit manifesté et ait rejoint son Père, assure la continuité et nous transmet l’Amour du Père et du Fils.
Grand mystère de la Sainte Trinité, d’un Dieu unique en trois personnes, qui rebute l’entendement de tant d’hommes car ils ne veulent pas se laisser conduire par ce message sublime de Dieu. Ah, si l’homme acceptait et faisait sien ce message, la paix règnerait sur la terre car en considérant que nous sommes tous des enfants du Père, tous aimés avec le même Amour, il comprendrait que nous pourrions être tous égaux devant Dieu parce qu’enfants d’un même Père qui ne désire que combler ses créatures des mêmes dons.
Alors touchés par l’Amour de Dieu au plus profond de leur cœur, les hommes seraient tous portés à la prière au travers de laquelle ils exprimeraient le plus sincèrement et de tout leur cœur cette reconnaissance pour un Dieu certes tout Puissant mais tellement plein de bonté. Leur union avec le Créateur serait alors comme notre Père l’avait souhaitée en nous créant, un échange mutuel et harmonieux, tellement fort et parfait. Il préfigurerait ce que sera la vie surnaturelle quand notre voyage terrestre aura pris fin. Car c’est à cela que nous sommes tous appelés. C’est ce qu’ont compris et se sont efforcés de vivre ici-bas tant d’âmes saintes qui ont tout donné à Dieu, en répondant, au mieux de leur état, à l’appel de Jésus-Christ, en étant de véritables témoins de l’Amour de Dieu pour leurs frères et sœurs.
Pour rester pratique et simple, et revenant une fois encore à la définition première que j’ai donnée, la prière, de quelque manière qu’elle soit exprimée, doit avant tout être un élan de notre cœur vers Dieu, son Fils, le Saint-Esprit, sans oublier la Vierge-Marie. Celle qui nous a été donnée comme Mère est d’abord la Mère de Dieu et son intercession est grande auprès du Père et de son Fils pour défendre notre cause et nous soutenir en toutes choses. Tendre Mère et Consolatrice des pêcheurs, elle sera pour nombre d’hommes et de femmes un tremplin vers Dieu parce que jugée par eux comme la plus accessible pour toucher le Père.
La prière est donc quelque chose de naturel, profondément ancrée dans la nature de l’homme, puisque c’est par elle que l’âme communique avec le Très Haut. Le sentiment religieux qui la sous-tend est ainsi très fort, habitant en chacun de nous. Il s’est exprimé de bien des manières depuis que l’homme existe car l’homme est véritablement celui que l’on a surnommé l’« animal religieux ». Mais ce sentiment religieux a été chassé par l’orgueil de l’homme moderne qui a voulu prendre la place de Dieu, aidé et stimulé en cela par le Malin qui, par tous les moyens possibles, s’efforce de détourner le chef d’œuvre de la Création de son Créateur. Et il y réussit particulièrement bien de nos jours. Il suffit de voir l’état de la chrétienté aujourd’hui. Tant laisse à penser que l’ennemi juré de l’homme arrive à ses fins. Sommes-nous conscients que l’état de la société est pire qu’au temps du déluge ou de Sodome et Gomorrhe ?
Au travers de 2.000 ans de christianisme, qui bien sûr a connu des hauts et des bas, chaque fois que l’homme a détourné sa garde en mettant de côté la prière, il a creusé les sillons de ses malheurs alors que chaque fois qu’il a mis toute sa confiance en Dieu, Celui-ci, le comblant de ses bienfaits, l’a élevé à Lui.
Alors revenons à Dieu, écoutons notre Maman du Ciel qui au travers de tous ses messages et manifestations ne cesse de nous convier, avec son insistance maternelle empreinte de tristesse mais d’Amour, à revenir à la prière. Que notre vie soit toute prière parce qu’union à Dieu, dans la simplicité et la sincérité de notre cœur.
Esprit de Dieu, esprit de force et de vaillance, envahis-nous de ta présence, mets-en nous le feu de ton Amour. Transforme nos cœurs de pierre en cœur de chair. Conduis-nous sûrement sur les chemins qui nous mènent vers l’éternité. Développe en nous les dons de ta force à la fois tranquille et renversante. Affermis chaque jour notre foi. Emmène-nous par des chemins sûrs afin que nous ne succombions pas à la malice du péché. Fais-nous sentir la force de ton Amour. Que tout en nous soit l’expression de cet Amour.
Seigneur, écoute le cri de ma prière. Rends-moi fort pour être tout à toi et aux autres, certain de ta Présence. Fais-moi participer de ta création. Elève mon âme vers Toi.
Père du Ciel, que ma prière te soit agréable. Fais-moi devenir cet enfant aimant tout tourné vers Toi. Tout comme tu as accepté ton fils prodigue qui s’était détourné de toi, conduis-moi à Toi.
Et toi Marie, Etoile du matin, étends sur nous le manteau de ta protection afin que nous marchions avec assurance sur le chemin qui nous conduit vers ton Fils, afin de toucher le Cœur de Notre Père, tout imprégné de l’Amour de l’Esprit.
Le Ciel est déjà sur la terre si nous le voulons, si au plus profond de notre être nous avons préparé la place qui Lui revient, à notre Roi du Ciel. Soyons comme le petit enfant qui saute dans les bras de son père. En gardant notre âme d’enfant, nous avons la certitude de toujours rester auprès de Dieu.
L’enfant docile et aimant sait que son père ne lui refusera rien de ce qu’il lui demande. Alors que dire de notre Père du Ciel quand notre prière est juste et pleine d’Amour !
En prolongement de la prière, l’adoration est la reconnaissance de la présence de Jésus dans son « chez Lui », qu’il soit exposé de manière plus solennelle à la vue de tous ou tout simplement quand il est dans le tabernacle à attendre que nous lui rendions visite. Car Jésus-Hostie, comme l’appelait le bienheureux François – maintenant canonisé – l’un des enfants de Fatima, doit prendre lui aussi la place qui lui revient dans notre vie. Il aurait pu choisir un autre mode de présence qui attire davantage notre attention mais c’est celui qu’Il a choisi. Ce sont les yeux de notre âme qui doivent le voir dans l’invisible, comme présent dans une autre dimension, celle qui est comme un lieu d’attente entre le Ciel et la terre.
Prenez conscience de cette présence, car si nos yeux du corps ne nous donnent pas à le voir comme nous le voudrions peut-être, il est bien là, à nos côtés, donc tout près de nous. Dans notre cœur à cœur avec Lui, nous pouvons l’imaginer prenant nos mains dans les siennes, à nous remercier d’être là et de Lui parler. Il est heureux que nous passions un peu de temps avec Lui. Ce sont des moments privilégiés durant lesquels tout l’Amour de Dieu se déverse dans notre cœur. Il nous attire tout contre Lui pour nous consoler ou nous réconforter dans les épreuves de la vie. Nous pourrions presque entendre le battement de son Cœur quand il nous prend la tête contre sa poitrine. Il sait que tout n’est pas facile durant notre voyage sur terre et que l’ennemi du genre humain fait tout pour nous détourner de Lui. C’est un ami qui est avec nous, le meilleur ami que nous pourrions avoir, et c’est Jésus, notre Seigneur et notre Dieu qui est prêt à tout pour nous attirer à Lui.
Le chemin de la sainteté passe par ce cœur à cœur avec Dieu. C’est bien Lui, qui, par et au travers de notre prière, soutiendra toutes nos actions et nous permettra d’agir dans notre vie pour que celle-ci soit en conformité avec notre foi et ce qu’Il attend de nous. L’amour pour Dieu passe inévitablement par le souci et l’amour de notre prochain. Tout cela ne fait qu’un et c’est ce qui permettra de dire de nous ce que l’on disait des premiers chrétiens qui partageaient tout : « Regardez comme ils s’aiment ». Préparons ensemble et individuellement cette civilisation de l’amour à laquelle nous convie le Christ depuis deux mille ans au travers de son enseignement répercuté par l’Eglise depuis toujours.
Je m’en voudrai de prolonger encore cet enseignement. J’espère qu’il aura touché votre cœur afin d’aller davantage à Notre Seigneur Jésus, notre Dieu, et à son Père, avec l’Esprit-Saint. N’oubliez pas qu’avec de petites choses, le Seigneur peut faire des merveilles ! La sainteté, ce n’est pas de faire des choses éclatantes, la sainteté consiste à aimer Dieu, tout faire par amour pour Lui, en s’oubliant soi-même, en s’effaçant complètement pour sa sainte Gloire.
Que Dieu vous bénisse tous !
Amen !
Christian Dachy
Jeudi 13 juin 2013
Enseignement donné au groupe Alleluia à Bruxelles
Enseignement donné au groupe de prière La Samaritaine à Froyennes (Tournai)
Un avis sur « Soyez donc parfaits 2ème partie »