Mots d’Amour

MOTS D’AMOUR

 

Bien cher lecteur, j’ai reçu d’un internaute qui fréquente le site, le texte dont vous allez prendre connaissance ci-après. Il m’a été envoyé en anglais, des USA. Je l’ai traduit en espérant ne pas avoir trahi le texte anglais. J’espère qu’il vous touchera comme il m’a touché. Garder ces paroles dans votre cœur. Notre doux Seigneur désire accomplir de grandes choses en chacun de nous ». Ne l’oubliez pas, la prière est avant tout le mouvement du cœur de l’âme vers son Seigneur et Dieu, un mouvement comme celui du flux et du reflux des vagues. L’amour de Dieu pour nous étant un océan d’Amour, comment pourrait-il en être autrement.

 

« Amen, amen, je vous le dis : celui qui croit en moi fera les œuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, » (Jn, 14, 12) Rien n’est impossible à Dieu. Avec Lui, nous ne devons rien craindre. N’aspirons-nous pas à ce que l’époux de nos âmes viennent demeurer en nous. « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ; mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure » (Jean 14, 23)

 

En mémorisant la traduction hier, j’ai donné comme nom au texte « Mots d’Amour En reprenant ce texte pour en préparer la parution ce soir, je l’ai trouvé tout approprié pour lui donner un titre. D’autres textes pourraient suivre !

 

CD

 

 

Les paupières de mes yeux se ferment. Dans ce silence, tout commence. Je tiens Votre crucifix dans mes mains, essuyant Vos larmes de douleur. Avec Vos larmes, je me bénis, et ta douce paix tombe sur moi. Le brouillard de Votre présence, captive mon moi intérieur. C’est ici, en ce lieu, où mon âme s’élève, que la vérité se déploie, en dons de compassion. Je désire être, embrassé, par Vous, mon Seigneur, dans ce lieu de calme, de réconfort, pour Vous parler, pour Vous aimer. Le souffle de Votre esprit est tombé sur mes pensées, sur mon cœur et mon âme. Le parfum de mes paroles s’élève vers le Ciel, reposant dans Votre Cœur de Miséricorde. Mon amour s’enracine en Vous, comme Votre compassion me oint. Car Vous m’avez inondé de ce désir ardent de compassion ; cela s’est produit, lorsque je me suis abandonné – que je Vous ai tout abandonné. Vous avez envahi mon esprit. Je Vous sens m’attirer, comme un aimant. Je suis impuissant dans ce monde, mais puissant dans Votre amour. Car Vous êtes le roi de toute miséricorde, de tout amour – un amour aussi majestueux qu’une montagne, mais doux comme une plume.

 

Je n’ai jamais compris ce qu’était l’amour, ni ressentit ce qu’il était vraiment. J’ai trouvé l’amour, quand je Vous ai fait descendre de la croix – je Vous ai tenu dans mes bras, ne voulant pas lâcher prise. Je laisse juste mon chagrin Vous submerger, une douloureuse compassion de miséricorde se prolongeant dans mes pensées. Je pense à toutes vos souffrances, à tous Vos tourments, à toutes Vos afflictions. Je pense à Vos larmes, à Votre sang, à Votre peur. Je pense à tous Vos coups, à toutes Vos insultes, à Vos rejets. Je pense à Votre soif, à tous les abus, à toutes Vos blessures. Je pense aux ongles, à la couronne, aux épines pointues. Je pense à Votre passion, à Votre mort. Je pense à Votre Père céleste, qui Vous a tant aimé et qui Vous a sacrifié pour nous tous. Je pense à Votre mère, à son chagrin. Car c’est Votre mère, qui connaît la douleur, plus que moi. Mais moi aussi, j’ai embrassé Votre mère, en cherchant du réconfort, pour soulager sa douleur. J’ai essuyé ses larmes qui coulaient et j’ai compati à son chagrin de cœur. Car c’est Votre mère qui m’a amené ici, vers Vous. Je n’ai pas pu trouver le chemin, par moi-même. Cette compassion d’amour pour Vous a donné un parfum de fleur – un cadeau de Votre Mère. Car dans ce silence, nous trois, nous sommes présents l’un à l’autre, dans la prière, et sur des tons adoucis. Car c’est ici que je Vous ai trouvé tous les deux – à la croix, à ma conversion, à m’attendre. Mon Seigneur, je ne peux pas passer sans penser à Vous, et penser combien Votre Mère a souffert, dans l’agonie, pour Vous. Je ne peux que chuchoter, sur mes lèvres : je Vous aime ; Je Vous aime ; du fond de mon âme, je Vous aime.

 

Que ma compassion ne retombe pas sur Votre Cœur, mais prenez en chaque souffle et laisse-les tomber sur Votre miséricorde. Laissez ce que je Vous ai dit et ressentez ce que je vous ai apporté comme confort et fraîcheur à Vos blessures. Si vous deviez recevoir une lettre d’amour, que ce soit celle-ci. Car j’écris ces choses, non pas pour Vous impressionner, mais l’amour de l’âme est incontrôlable et coule comme un brouillard de pluie douce. Je ne pourrais pas vous dire ces mots, si je ne vous connaissais pas et si ces sentiments ne coulaient en moi. C’est ici, dans ce lieu de présence que l’arôme de Votre douceur est tout autour de moi. Comment puis-je partir d’ici, sans Vous ? Il ne me suffit pas de dire bonjour ; je dois vivre ici, pour toujours, avec Vous.

 

Elever son coeur et son âme…

Seigneur, j’élève mon cœur et mon âme vers Vous – tout ouvert à Votre Volonté, pour être guidé et instruit, afin que Votre Parole soit faite en moi. Tout ce que Vous avez pour moi, mettez-le dans cette chambre compatissante qui est la mienne, et plongez-moi dans votre passion, et oignez-moi de Votre grâce. Remplissez-moi de tout ce que je peux porter, car je connais Votre amour, généreux et non mesurable.

 

La tendresse de mes paroles s’élance vers vous ; et quand je suis sans voix, la douceur de mon souffle inhale Votre présence. Mon cœur est rafraîchi, en prononçant votre nom : Jésus, Jésus, Jésus. Accrochez-Vous à moi, ô mon Seigneur, et transformez-moi en Votre serviteur : aimer tout, tout pardonner, tout compatir, être une extension de Votre cœur aimant. Toutes les larmes que j’essuie de Votre visage, laisse-les étancher Votre soif, pour ceux qui vous ont abandonné. Que mes paroles d’amour vous approchent, avec le parfum des roses. Car quand je tiens Votre crucifix dans mes mains, je Vous tiens ; Je Vous tiens, AMOUR.

 

 

Robert J. Varrick

August 11 1998

 

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