ASDE 02 – Editorial

Editorial N° 2

 

Comme je vais commencer à reprendre les articles parus depuis le début de la parution de la revue, les éditoriaux en feront partie. Ils pourraient ne plus être tout à fait d’actualité. Il importe peu. Ils avaient été écrits pour susciter et encourager la lecture des articles, mais aussi de soutenir autant qu’il soit possible le lecteur dans la vie de tous les jours, en leur rappelant les vérités indémodables de la foi chrétienne. Les exemplaires de la revue passaient souvent de main en main. Ce ne sera plus le cas dans son mode de parution actuel. Par contre, si vous connaissez des frères et des sœurs susceptibles d’un intérêt, si petit soit-il, à lire ces articles, n’hésitez pas à en parler autour de vous. Il ne s’agit pas de me faire plaisir, mais de mettre entre les mains de ceux que nous connaissons tout ce qui est en mesure de les rapprocher de Jésus-Christ, pour mieux L’aimer, et mieux aimer l’Eglise, premier but de la sortie de « Au Souffle de l’Esprit ». Je me répète, c’est possible, mais la répétition des bonnes choses n’est-elle pas maîtresse de sagesse. (CD)

Le voici, ce deuxième numéro de « Au souffle de l’Esprit ». Si vous avez cet exemplaire entre les mains, c’est parce que chacun de vous a eu la démarche de demander à le recevoir. Vous ne serez donc que quelques-uns à le lire, un petit nombre aujourd’hui, car il est vrai que sensibiliser les personnes est chose bien difficile de nos jours. Réveiller les consciences relève de la gageure mais en poursuivant ce qui a été entrepris, en continuant à travailler avec constance et persévérance, nul doute que d’autres souhaiteront nous rejoindre.

 

Nous rejoindre allez-vous dire ? Est-ce donc que l’on attend quelque chose de plus que d’être un bon lecteur ? Oui, en quelque sorte, car vous ne serez pas qu’un simple lecteur. Le but de cette revue est bien, comme je le disais en distribuant le 1er exemplaire à la sortie des messes, de vous faire connaître mieux l’Eglise pour aimer davantage le Christ. Tout un programme ! Faudra-t-il étudier ? Que non ! Quand le Christ parcourait avec ses apôtres les routes et chemins de Palestine, de Judée, de Samarie, … il venait parler aux hommes de son Père, de notre Père ; nous faire savoir l’Amour infini qu’il porte pour nous, ses créatures, les hommes, qu’Il appelle à une vie qui ne finira pas, qui ne finira jamais, jamais … comme le disait Sainte Thérèse de Lisieux. Tout l’enseignement du Christ se résume à cela : Dieu est Amour.

 

Notre Seigneur venait ouvrir le cœur des hommes afin de leur communiquer cet Amour, à le partager avec eux, à le vivre avec eux, mais aussi pour que les hommes le vivent entre eux. Un tel enseignement, chaque homme a les dispositions naturelles pour l’accepter et le suivre, le faire sien. Il suffit d’être à son écoute, de méditer ses paroles au plus profond de notre cœur afin que nos âmes s’ouvrent à Lui. C’est ce message que l’Eglise s’est efforcée de faire connaître aux hommes depuis quelques vingt siècles, avec plus ou moins de bonheur suivant les époques. C’est aussi cela qui vous est proposé, d’approfondir notre foi au travers des hommes et femmes qui ont répondu à cet appel par un OUI total et sans retour. Ils ont vécu cet Amour, certains jusqu’à donner leur vie pour Lui être fidèle, comme le père Maximilien Kolbe.

 

« Au souffle de l’Esprit » veut vous aider, bien modestement, à vous donner quelque moyen pour mettre le Christ en premier dans votre vie, pour que votre oui Lui soit progressivement acquis, dans la continuité de nos aînés aux vies si admirables. Ils sont si nombreux, connus tout aussi bien que cachés aux yeux des hommes. C’est cela la communion des Saints à laquelle nous sommes tous appelés, cette grande famille dont nous faisons partie déjà ici-bas même si nous n’en sommes pas conscients.

 

« Au souffle de l’Esprit » s’inscrit parfaitement dans l’Eglise. Parler des âmes du purgatoire, de la communion des saints, des âmes privilégiées ou mystiques, de notre temps comme du passé, ce n’est pas faire partie d’une secte quelconque. Vouloir réveiller les fidèles pour les faire réfléchir au but de notre vie sur terre n’est pas le propre de groupements non catholiques. « Au souffle de l’Esprit » est attaché plus que jamais à l’Eglise, elle ne fait que rappeler des vérités oubliées. Elle fait sienne le Credo récité chaque dimanche. « L’Eglise est une, sainte, catholique, apostolique et romaine… Je crois en la résurrection de la chair, en la Vie Eternelle… ».

 

Elle voudrait vous aider à tendre à ce que les premiers chrétiens vivaient quand on pouvait dire d’eux, « regardez comme ils s’aiment ». C’est ce qui avait été dit dans le 1er numéro. Alors oui, c’est à cela que nous appelons et je suis heureux des réponses reçues à côté des critiques assez vives qui ont pu nous être adressées. On pourrait presque se demander si ces derniers ont bien lu l’éditorial précédent où s’exprimaient pourtant clairement le but poursuivi et l’esprit qui le sous-tend … de même que les autres articles !

 

Me vient en tête : « Quand le Christ reviendra sur terre, y trouvera-t-Il encore la foi ? ». Quelles paroles terribles ! Cela veut dire que ce sera pire qu’aujourd’hui ! Il faut donc s’en prémunir et œuvrer chacun en particulier, là où nous sommes, pour qu’il n’en soit pas ainsi dans nos communautés.

 

Arrivé à ce stade de l’éditorial, je dois encore avouer ce que j’attends de tous ceux qui liront « Au souffle de l’Esprit ». Outre le fait que je souhaite que chacun s’y sente comme dans une grande famille, dans une même communion d’esprit et de prière, il y a aussi autre chose. L’humanité est comme au bord d’un gouffre. L’actualité aussi bien politique, économique, environnementale, sociologique que religieuse ne laisse rien présager de bon pour le futur. L’humanité est comme au bord d’un gouffre et risque de connaître des moments très, très difficiles. La plupart des hommes ne veulent rien voir et rien entendre. Si des évènements dramatiques ou inattendus se produisent, ils seront particulièrement désemparés. Il faudra qu’ils trouvent des frères et des sœurs prêts à les éclairer, certes chacun dans la mesure de ses moyens. Celui qui aura vécu sa foi dans une vie tournée vers le Christ, ancrée dans la prière, aura ce devoir d’aller au-devant des autres. Cette revue veut vous donner en quelque sorte les moyens d’être de ceux-là.

 

Tout cela dans une grande sérénité et confiance dans la Providence.

 

 Pour susciter d’autres fidèles à rejoindre cette sorte de « Milice de l’Immaculée » de Maximilien Kolbe, nous laisserons quelques exemplaires de chaque nouveau numéro au fond des églises. Ce sera aussi à chacun de vous d’être un propagateur de ce mouvement en cherchant à convaincre ceux qui vous entourent. Si chaque abonné en amène un nouveau à chaque parution, qui lui-même en amènera un autre, …

 

A ce propos, le chanoine Mondet m’en a vite convaincu. Bien qu’avec un enracinement de la revue fermement voulu au sein de notre cité, nous ne devons pas limiter cette revue à l’ombre de notre cathédrale, mais en dépasser largement le cadre afin de toucher tous ceux que nous pouvons. De nombreux groupes de prières ont vu le jour ces dernières années. Il y a donc bien encore, aujourd’hui, des chrétiens sensibilisés par la propagation de la foi et la vie de prière. Travaillons ensemble au règne du Christ, en commençant par soi-même, c’est bien ce qu’Il attend de chacun de vous. N’est-ce pas déjà là une action bien concrète dans la lignée du synode diocésain mis en chantier par notre évêque ?

 

Alors, merci à vous, bonne lecture, bonne réflexion et bonne méditation. Que l’amour de Jésus-Christ vous anime tous.

 

 

Christian Dachy

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