ASDE 061 – Lui et moi

LUI et moi

 

Mois de octobre 1939

 

 

769. [I,257] — 10 octobre. 

« Ne traîne pas ton passé constamment avec toi s’il t’alourdit et t’empêche d’approcher quand tu viens à Moi,

« mais jette-toi spontanément

« comme tu es

« dans Mes bras pour y goûter la joie : est-ce que Je peux te donner autre chose ? »

 

770. [I,258] — « Tu n’es pas surprise d’avoir chaque jour à enlever la poussière sur tes meubles :

« Ne sois donc pas étonnée d’avoir à enlever chaque jour les poussières de ton âme.

« Aide-toi pour cela des indulgences.

« Il faut s’en servir. »

 

771. [VII,231] — 13 octobre 1939, tandis que je récitais un acte de charité. 

« Et si c’est là, faire un acte de charité, pourquoi ne pas le faire plus souvent ? en Ma Présence ? Je suis présent partout où tu es. Penses-y. »

A mon temps d’arrêt.

« Si un grand artiste venait te voir dans ta maison, dans ton jardin, est-ce que tu ne lui confierais pas avec joie tous tes travaux, tous tes projets de travaux ?

« Confie-Moi ton âme. Mets sa sainteté à la charge de Mon Coeur. Il sait, et Il te sait, Ma Gabrielle. »

 

772. [VII,232] — 17 octobre.  Il me semblait que mes matins consacrés au Père étaient plus distants.

« Mais pourquoi ne crois-tu pas que le Père et Moi, nous ne formons qu’Un ? »

« Les autres? Que peut compter leur jugement pour toi ? Vis pour Moi. »

 

773. [I,259] — 18 octobre. 

Je lisais dans Joséfa Menéndez : « Si les âmes vivaient constamment unies à Moi comme elles Me connaîtraient mieux. » Moi : « Seigneur, qu’est-ce que s’unir à Toi ?»

« C’est penser à Moi.

« C’est causer avec Moi comme avec son meilleur doux ami.

« C’est chercher Mes intérêts.

« C’est souffrir pour Ma cause.

« C’est prendre le souci de Mon règne.

« C’est se souvenir de Mes souffrances.

« C’est laisser dériver son amour

« dans Mon amour

« à chaque moment de la vie et c’est tout ce qui découle de tout cela. »

 

774. [I,260] — « Aime-Moi comme tu peux : Je parachève. »

 

775. [I,261] — 19 octobre. 

« Fais attention au saint du jour.

« Il y a fête pour lui au ciel.

« Il a des grâces à donner ce jour-là… si on les lui demande.

« Unis-toi aux fêtes du ciel

« …en attendant. »

 

776. [VII,233] — 21 octobre. Nantes. 

« Quand Je te demande de répéter souvent : « Je sais que Tu es là, je T’aime », c’est un exercice de piété. Tu sais, on fait faire l’exercice aux soldats jusqu’à ce qu’ils sachent bien leurs mouvements.

« C’est ainsi dans la vie de l’esprit : à force de répéter, de reprendre, on arrive à l’élan. Et c’est tout simple ensuite. Mais il faut l’exercice. »

 

777. [VII,234] — 26 octobre. Après-midi mondaine et médisante, je Lui en demandais pardon. 

« Prie pour réparer. Souviens-toi de la poussière que chaque jour il faut effacer sur tes meubles.

Chante-Moi un cantique en réparation de ces fautes. »

 

778. [I,262] — 28 octobre. Après la communion.  « Si à chacune de tes actions de grâces, tu demandais à Ma Mère de t’aider, J’y trouverais une grande joie ! »

 

3779. [I,263] — Devant un ravissant lever de soleil sur Veau, je chantais : « Qu’il est admirable le nom du Seigneur ! » —

« N’est-ce pas que Mes spectacles sont les plus beaux de la terre ?

« Je les fais pour vous.

« Ah ! si vous saviez seulement les regarder…

« M’en remercier…

« Y trouver Mon amour. Toi, paie-Moi. »

 

780. [VII,235] — 28 octobre. Le Fresne.  Comme je Le remerciais de me donner les moyens de me chauffer tandis que je cousais des ornements :

 « Ne dois-Je pas réchauffer Ma petite ouvrière? Mes serviteurs sont toujours récompensés tôt ou tard. »

 

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