Murmures de voix
Oh, mon Jésus ; c’est dans le silence de la prière que je cherche ton nom. Les racines spirituelles de ta présence ont pris corps dans mon cœur et mon âme. Ta paix a consumé mes pensées, mes actions. Car tu parles avec douceur, et m’enveloppes d’un nuage de chaleur, préparant mon âme pour ta grâce. Car je t’appelle, je te cherche, et le souffle de ton esprit retombe sur moi. Je suis ici, car j’ai entendu tes chuchotements d’invitation, provenant de ton cœur. Car quand tu parles, c’est avec miséricorde et plein de compassion. Ce mélange de douceur est comme un liant de fleurs, coulant du jardin de ton ciel. Car quand tu m’appelles, mes pensées brillent et mes paroles sont élogieuses. Pour toi, mon Seigneur, c’est tout ce qui compte ; que je te connaisse et que tu me connaisses ; que nous parlions ensemble, rassemblant l’amour les uns pour les autres.
Car tu as transpercé les profondeurs de mon cœur et de mon âme, plantant des graines éternelles de passion. Tes éclats de grâce ont fait disparaître les nuages d’orage de mon âme, produisant des rayons en spirale d’amour puissant et de paix. Car la pluie d’amour, de brume céleste, c’est ton règne de miséricorde compatissante. Tu m’as montré les lueurs de ton amour, car l’amour, c’est toi, et tout ce qui vient de toi. Cette présence prégnante de l’amour, c’est l’onction de la vérité dans mon âme, enflammant des désirs brûlants de compassion. Tes braises ardentes, dans ma fournaise spirituelle, brillent et purifient les sens et le désir. Car je me confonds dans la prière, plongeant dans tes harmonies d’amour, mêlant tes tons de miséricorde, de pardon et de grâce. Tes rivières d’amour débordent de ta présence et remplissent mon être de ton rayonnement. Je suis dépassé par ton affection persistante. Je pense à toi ; et je fonds.
Car tu m’as ému, de telle manière que je reste humble, rempli de ton amour. Car ta tendresse est douce et délicate, comme une plume flottante. Les paroles qui sortent de ma bouche sont mêlées de douceur, d’une grande révérence, car ce que je ressens pour toi imprègne mes pensées, multipliant ma compassion pour ta douleur. Tu m’as inspiré, au-delà des mots, nourrissant ma faim de vergers de fruits spirituels. Car je suis en communion avec ta présence, conscient de ta silhouette invisible, embrassant ces moments d’amour. Mes chuchotements sont faibles mais recherchent un accroissement de la grâce, aspirant à la plus élevée de toutes les récompenses.
Car mon amour est comme une bougie rougeoyante, sa flamme scintillant vers le haut dans la chaleur, atteignant les cieux, élevant mon âme vers ton cœur. Tu as encouragé le dialogue dans le parfum, l’interaction de deux cœurs, la collecte de sentiments, de gestes compatissants. C’est au-delà de moi de comprendre tes trésors inépuisables, surdimensionnés, mais j’attends, avec anticipation et foi, que tu me trouves digne d’ouvrir ta porte. Car tes dons sont illimités, et tes trésors attendent le chercheur, qui est consumé par la passion ; par amour, tu ouvres la porte à la grâce. Il est évident que l’amour est composé de nombreux sentiments, tous venant de la même source, l’onction du Saint-Esprit embrasant le cœur. Dans ces moments de grâce qui coule, ton éclat de lumière est le phare indispensable pour garder intact mon désir ardent de t’embrasser, pour l’éternité.
Car les mots que je choisis pour exprimer mes intentions sont remplis du souffle compatissant de mon être intérieur. Car ce que je retiens au plus profond de moi, c’est une cascade d’amour, coulant dans toutes les directions, soulevant la coupe vers tes lèvres assoiffées. Car tu as percé mon cœur avec une épée, et ce sont mes paroles qui se sont tues. Dans la plus grande compassion, je prononce ma prière faite de paroles, pour trouver ton cœur, afin que tu embrasses mes mots d’amour et m’installes dans ton cœur ; pour toujours !
Robert J. Varrick
21 janvier 1998