ASDE 062 – Lui et moi

LUI et moi

 

Mois de novembre 1939

 

781. [I,264] — 3 novembre.  Devant le feu. 

« Tu vois, rien ne brûle sans contact.

« Approche-toi de Moi.

« Unis-toi à Moi.

« Unir signifie : devenir un. »

 

782. [I,265] — 6 novembre. En ville.  Je passais devant une église.

« Pourquoi n’entres-tu pas Me voir ?

« Et si J’avais quelque chose à te dire ?

« Tu ne passerais pas devant la maison du plus intime ami sans y entrer en courant de joie.

« Tu t’arrangerais même pour mettre sa demeure dans ton trajet.

« Cependant, cet intime ami ne t’attendrait pas avec autant de désir que ton Sauveur.

« Entre. Cela ne te retardera pas. Tu vois comme Je t’aime. »

 

783. [I,266] — « As-tu choisi ?

« Est-ce Moi que tu veux ? Fais-tu ta vie pour toi ?

« ou pour Moi ?

« Le Père et Moi attendons vos réponses. »

 

784. [VII,236] — 13 novembre 1939.  Nantes, N.-D., 5 h. 45, chemin de Croix. 

« Même quand tu  M’enfermes dans ta pensée, c’est comme si tu Me gardais et soulageais Mon Corps. C’est comme si tu M’honorais tout entier dans une sépulture vivante. Tu comprends? Tu M’accueilles. Et ce n’est pas pour toi un grand effort de penser à Moi !… »

 

785. [VII,237] — 15 novembre. Heure sainte. Seule à Saint-Clair. 

« Toi qui t’es promenée (à Jérusalem) dans le jardin de Mon agonie, approche-toi de Moi. Console-Moi. Charme-Moi.

« Offre Mes Sueurs au Père pour la conversion des pécheurs et la délivrance du Purgatoire.

« Toi, Ma privilégiée, prie avec Moi. Prions ensemble.

« Offrons les sueurs de Ma Mère, qui, de loin, partageait Ma douleur… Tu vois bien, Moi, dans le jardin ?

« Rappelle-toi la scène. Vois Mon Coeur presque mourant, tendant toute Sa volonté à sauver le monde! »

 

786. [I,267] — 16 novembre. 

« Craindre ? Bien sûr : il faut craindre Mes jugements,

« craindre devant Ma Loi,

« craindre devant la grandeur de Ma Divinité.

« Mais il ne faut pas avoir peur de Moi dans ta vie.

« Je suis toute bonté, tout amour, toute miséricorde.

« Approche de ton Buisson ardent : il brûle sans se consumer. »

 

787. [I,268] — 19 novembre, 5 h. 30. Chemin de la Croix. 

Je disais : « Je crie si fort mon amour que Vous n’entendrez pas les coups de marteau. »

« Que J’ai besoin d’être consolé !

« Condamné à mort… à cette mort… sais-tu ce que c’est ? »

« Je voudrais l’être, Seigneur, pour Vous en offrir l’émotion. »

« Alors, offre-Moi déjà ton acceptation à mourir

« pour obéir à la Loi divine,

« pour la glorification de Dieu,

« pour la diminution du mal sur la terre,

« pour l’exaltation de la Croix.

« Rappelle-toi : quand Ma Croix a glissé dans son trou, le bruit du choc fut entendu dans les limbes où tant d’âmes attendaient la venue du Sauveur.

« Elles tressaillirent de joie et d’espérance.

« Quand l’amour de la Croix entre, s’enfonce dans une âme, elle vit dans une joie que le monde ne connaîtra pas,

« lui, qui n’a que des plaisirs; mais la joie est à Moi

« et aux miens, Mon amie. »

 

788. [II,141] — 22 novembre.  J’étais lasse de contempler.

« C’est aussi pour cela qu’il y a la prière vocale :

« Une manière de prier repose de l’autre et l’on demeure près de Moi.

« Il ne faut pas que ta gaieté s’en aille.

« Elle t’est nécessaire pour t’en voler dans l’au-dessus. »

 

789. [II,142] — En micheline je passais près de N.-D. S. M.

« Dis un Pater en union avec Ma Mère.

« Imagines-tu comment Elle la disait, cette prière, composée par son Fils ?

« Et combien Elle la disait souvent ?

« Imagines-tu la Joie de la Divinité à la lui entendre si bien dire ?…

« Consolatrice, sois cela.

« Un jour, on fondera autour de Moi un groupement de consolatrices.

 

790. [VII,238] — 22 novembre. Nantes. 

« Merci de M’avoir préparé des habits, hier.

« Merci de M’avoir distrait et réjoui. » (J’avais cousu des ornements et reçu à dîner trois Prêtres soldats. )

Saint-Clair. Heure sainte.

« Est-ce si compliqué de vivre toujours en Moi? Ne suis-Je pas ton Créateur? Celui qui t’a faite ce que tu es ? Est-ce que, Moi, Je n’ai pas mis Ma Présence en toi? Pourriez-vous être dans un lieu où Je ne sois pas ?

« Et, si tu te rappelles Mes bienfaits accumulés depuis ta naissance, ton coeur peut-il se distraire facilement de Moi?

« Et, si tu te souviens de Mes souffrances d’une mesure si comble te prouvant Mon Amour, peux-tu faire autre chose que de te donner à l’Amour dans la totalité de ton être : jusqu’à la fin?»

Chemin de Croix, deuxième chute : « Seigneur, je voudrais tant Vous aider! »

« Mais tu M’aides, quand tu travailles à devenir meilleure, à surveiller tes habitudes défectueuses. »

 

791. [VII,239] — 27 novembre. Avent. 

« Tu sais qu’au Ciel, il n’y paraît aucune tache, aucune imperfection.

« Oh! vivons ensemble, Ma Gabrielle. C’est un grand moyen de réparation, de supplication, de conversion.

« Tiens-Moi toujours compagnie. Ce serait si triste : Je serais en toi, en ton intime toi, et tu ne Me répondrais pas ? Tu ne Me parlerais pas ?

« Je ne te laisse jamais seule. Je t’habite. Toi non plus, ne Me laisse jamais Seul dans ton coeur. »

 

792. [VII,240] — 28 novembre, Notre-Dame, après la communion. 

« Aujourd’hui, tu feras attention à tout ce que prononcera ta langue.

« Tu te rappelles : « celui qui ne pèche pas par les paroles est un homme parfait ». Cherche cette perfection avec amour pour Me plaire. Oh! comme J’aimerais Ma petite Fille parfaite… Vers midi, regarde où tu en es.

« Encourage-toi. Une surveillance, c’est veiller par-dessus toutes choses. Surveille ton Ciel pardessus tes occupations de la terre. »

« Te rappelles-tu ? Tu étais petite, tu dormais dans le lit de ta maman. Je t’avais dit : « Chaque soir, tu Me raconteras ta journée », et tu avais chassé cette pensée, croyant que tu te Tétais imaginée. »

« Seigneur, combien je serais sans doute plus près de Vous maintenant, si je m’étais approchée de Vous tous les jours de ma vie… »

« Nous rattraperons le temps perdu. »

 

793. [VII,241] — 29 novembre. 

« Recommande-Moi, dans ton coeur, tous ceux qui ne sont pas dans Mon Amour.

« A 3 heures, salue- Moi d’un mot d’amour, en souvenir… »

 

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