ASDE 020 : J’ai toujours parlé – don Ottavio Michelini

J’ai toujours parlé

 

As-tu remarqué quelles difficultés ont les soi-disant bons pour croire eux-mêmes en Moi, Verbe de Dieu fait chair, réellement présent dans mon Eglise ? Quelles difficultés font les soi-disant bons pour accorder le droit de cité au Fils de Dieu ?

 

Mais on a encore plus de mal à admettre que la Parole de Dieu puisse se manifester à quelqu’un, comme et quand Dieu le juge bon.

 

Moi, Je voudrais parler à toutes les âmes ! C’est une exigence de mon amour infini. Parler veut dire communiquer avec les âmes, et communiquer signifie donner quelque chose.

 

Dans mon cas, communiquer veut dire donner la lumière aux âmes ; mais elles sont très peu nombreuses, celles qui sont disposées à accepter le dialogue avec Moi. Chez la plupart manquent les prédispositions de foi, d’humilité et d’amour. Les âmes auxquelles ces vertus font défaut n’admettent pas que d’autres puissent les avoir.

 

 

S’ils croyaient vraiment

 

La chrétienté vit dans la contradiction. On dit que l’on croit en Moi, Verbe fait chair, donc vrai Dieu et vrai Homme, mais en fait on me renie en me déniant le droit de parler. S’ils croyaient vraiment en Moi, alors ils croiraient à ce que Moi, Dieu, J’ai toujours fait depuis les origines de l’humanité : J’ai toujours parlé aux hommes.

 

J’ai parlé à Adam et Eve, directement. J’ai parlé à Caïn.

 

J’ai parlé aux patriarches. J’ai parlé par les prophètes. J’ai parlé en me servant des saints.

 

Moi, aujourd’hui, Je ne pourrais pas Je ne devrais pas parler ?… et tu sais, pourquoi ? Parce que pour les matérialistes, Je n’existe pas.

 

Parler, disais-Je, c’est communiquer. Communiquer signifie exprimer quelque chose, une idée, une vérité, voire même un mensonge comme font si souvent les hommes à cause de leur âme orientée vers le mal.

 

Ce qui, toujours et partout, a été un besoin élémentaire de la nature humaine, on veut le dénier à l’Auteur de cette même nature.

 

 

Qu’en savent-ils

 

Certains, par exemple, ne croiront pas que Moi J’aie parlé en me servant de toi. Pourquoi ? Ne me suis-Je pas servi de Saint-Paul ? Et qui était Paul avant sa conversion ? Par l’intermédiaire de combien d’Augustin n’ai-Je pas parlé aux hommes au cours des siècles ?… Que savent-ils de ce qui se passe entre Moi et ton âme ?

 

Il est paradoxal de dire « Je crois que Jésus est la Parole vivante, est Fils de Dieu » et de nier ensuite que Jésus puisse parler à une âme. La première affirmation est détruite par la seconde.

 

Que de choses sont paradoxales dans mon Eglise ! Telle attitude de certains prêtres qui disent croire en ma Présence réelle, tandis que leur vie apporte un démenti à ce que disent leurs lèvres. S’ils croyaient à ma Présence réelle dans le Mystère de l’Amour, ils devraient croire aussi à la raison qui m’a poussé à l’institution du Prodige eucharistique.

 

Oh, fils, si l’on voulait analyser à fond la vie et la foi de mes ministres, on arriverait à des conclusions amères…

 

Prie, fils, ne te lasse. Je te bénis.

 

25 février 1976

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