26 décembre 1919
La vie dans la Divine Volonté est un sacrement surpassant tous les sacrements institutionnels ensemble
Je me disais : « comment se peut-il que faire la divine volonté surpasse même les sacrements bougeons en moi », Jésus me dit : « Ma fille pourquoi les sacrements sont-ils nommés sacrements ? » Parce qu’ils sont sacrés, qu’ils ont le pouvoir de conférer la grâce et la sainteté. Néanmoins, ils agissent suivant les dispositions de la créature, si bien qu’ils sont parfois sans fruits, incapables d’accorder les biens qu’ils contiennent.
Ma volonté, quant à elle, est sainte et sacrée ; elle comporte les vertus de tous les sacrements institutionnels ensemble. Elle n’a pas à travailler pour disposer l’âme à recevoir les biens qu’elle comporte : aussitôt que l’âme se dispose à faire ma volonté, au prix même de tous les sacrifices, elle a automatiquement les dispositions requises et, voyons cela, ma volonté se communique à elle sans délai et y verse les biens qu’elle contient. Elle forme ainsi les héros et les martyrs de la divine volonté, le plus grand de tous les prodiges.
Que font les sacrements, sinon d’unir l’âme à Dieu ! Et que fait ma volonté ? N’est-ce pas d’unir la volonté de la créature à celle de son Créateur, de la dissoudre dans la volonté éternelle ? Quand l’âme se fond dans ma volonté, c’est le néant qui s’élève vers le tout et le tout qui descend vers le néant. C’est le plus noble, le plus pur, le plus beau et le plus héroïque acte que la créature puisse faire.
Oh oui ! Je te le confirme, ma volonté est un sacrement qui surpasse tous les sacrements institutionnels ensemble. Le sacrement de ma volonté agit d’une manière plus admirable, sans aucun intermédiaire, sans rien de matériel ; il opère entre ma volonté et la volonté de la créature. Les deux s’unissent et forment le sacrement. Ma volonté est vie et l’âme en reçoit la vie ; ma volonté est sainteté et l’âme en reçoit la sainteté ; ma volonté est force et l’âme en reçoit la force ; et ainsi de suite.
Par contre, combien mes autres sacrements, ces canaux que j’ai laissés à mon Eglise, doivent-ils travailler pour disposer les âmes, si seulement ils y parviennent ! Combien de fois ils sont bafoués où méprisés ! Quelques-uns s’en servent eux-mêmes pour leur gloire personnelle et pour m’offenser. Ah ! Si tu savais les grands sacrilèges commis dans le sacrement de pénitence et les abus horribles dans le sacrement de l’Eucharistie, tu pleurerais avec moi !
Oui ! Seulement le sacrement de ma Volonté peut chanter victoire. Il est complet dans ses effets et intouchable par les offenses des créatures. C’est que, pour entrer dans ma volonté, la créature doit mettre de côté sa propre volonté et ses passions ; c’est seulement alors que ma volonté l’investit et accomplit en elle ses prodiges.
Quand je parle de ma Volonté, je célèbre sans arrêt, ma joie est complète. Quand entre en action le sacrement de ma volonté, aucune amertume ne se manifeste entre l’âme et moi. Pour les autres sacrements, par contre, mon Cœur nage dans le chagrin ; l’homme les a changés en fontaines d’amertume alors que je les avais institués comme des fontaines de grâces.
Livre du Ciel, Tome 12, pg 134-135