ASDE 021 : Nous ne sommes pas loin – don Ottavio Michelini

Nous ne sommes pas loin

 

Je suis saint Octavius,martyr romain. Je désire que tu saches qu’en paradis on ne mène pas une vie inerte, mais une vie intensément active. En paradis, on a la plénitude de la vie. Le désir de communiquer entre nous est chose normale.

 

Le Corps est unique, la Tête y est unique ; les activités elles-mêmes sont uniques en tant que ceux qui sont pèlerins sur la terre en dévient pas ves des choses dommageables à l’intérieur du Corps et préjudiciables aux droits de tous les membres, parmi lesquels la Tête occupe la première place.

 

Mon frère, l’aide qu’il nous a été permis d’apporter ne t’a jamais manqué depuis ta naissance et ne te manquera pas jusqu’à la fin de tes jours.

 

Cette aide aura été plus grande si ton désir de la recevoir avait été plus intense, et plus fréquente ta demande. La Bonté divine a permis notre rencontre ; alors accordons-nous pour une plus féconde, réciproque collaboration. C’est une joie pour la Bonté divine et une joie pour nous, mon frère, de rendre nos rapports plus intimes, plus fréquents, plus confidentiels, et surtout plus féconds en bien. Nous sommes membres libres et intelligents du même Corps. La même vie divine nous alimente, nous et vous. Seulement nous, nous vous aimons beaucoup, et vous, vous nous aimez beaucoup moins, au point même de nous oublier.

 

La Communion des Saints

 

Mais tu sais, frère, que l’amour tend nécessairement à l’union. Comment peut-on rendre celle-ci facilement réalisable ? Elle ne peut se produire si l’amour est unilatéral.

 

Mon frère, dis-le à tous, que le bien sur la terre pourrait être immense, incalculable, si vous, qui êtes encore pèlerins sur la terre, vous viviez comme nous-mêmes désirons ardemment vivre (et nous le vivons dans la mesure où vous nous le permettez) le dogme de la Communion des Saints !

 

En paradis, on ne peut rien regretter ; autrement il n’y aurait pas le bonheur parfait. Mais si nous pouvions regretter quelque chose, certainement ce serait ceci : d’avoir perdu d’immenses possibilités de bien et négligé une source merveilleuse de ressources spirituelles et mêmes matérielles, au détriment de notre bien personnel et de celui de l’Église.

 

Par bonté divine, qu’il nous soit accordé de nous retrouver plus fréquemment, pour l’honneur et la gloire de notre Dieu trois fois Saint, Un et Trine !

 

(27 novembre 1975)

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