Qui est Marie Lataste, mystique catholique française ?
Je vous encourage vivement à lire la publication des écrits de Marie Lataste qui ont été publiés dans la revue papier « Au Souffle de l’Esprit » au fil des numéros (mais non terminé avant la fin de leurs parutions). Je vais les reprendre intégralement sur le site, en accès direct tant ils me semblent importants. Notre-Seigneur a voulu donner au monde une explication claire des éléments de la doctrine catholique, afin qu’il n’y ait aucune équivoque à leur sujet. S’Il a voulu procéder de la sorte, c’est que le monde en avait un besoin urgent pour notre époque. Alors écoutons-le et efforçons-nous de mettre en pratique ces commandements dans notre vie quotidienne. Voici ci-après une courte biographie de Marie Lataste, reprise de l’encyclopédie Wikipedia.
Née à Mimbaste, près de Dax, elle était la cadette d’une pauvre famille catholique de paysans pieux. Sa mère lui avait appris à lire, écrire, coudre et tisser. Telle était sa connaissance de l’ordre naturel. Elle avait élevé dans la foi du Seigneur Jésus et reçut sa première communion à l’âge de douze ans, un événement qui fut très marquant pour elle.
Sa foi augmentait de jour en jour, et son esprit s’allumait comme une braise devant la sainte communion, qui lui apparaissait comme la vraie lumière de l’amour divin. Elle reçut ensuite sa confirmation dans la joie. Bientôt, elle fut mise à l’épreuve et vécut diverses tentations ; elle décida finalement de se consacrer tout entière à Jésus dans le Saint-Sacrement.
Selon son propre témoignage, elle vit le Christ présent sur l’autel vers la fin de l’an 1839. Au jour de l’épiphanie de 1840, cela se serait reproduit et elle aurait reçu cette faveur pour trois années consécutives jusqu’en 1843. Au cours des expériences mystiques, qu’elle vécut comme une grâce, elle recueillit ainsi les instructions doctrinales de la bouche même de Jésus:
« Le premier roi, le premier souverain de la France, c’est moi. Je suis le maître de tous les peuples, de toutes les nations, de tous les empires, de toutes les dominations et je suis, particulièrement, le maître de la France. »
En 1840, l’abbé Pierre Darbins succéda au père Darbos en tant que curé de Mimbaste et rencontra Marie. Elle lui raconta les événements qu’elle avait vécu et il s’empressa de les compiler dans un grand volume. Ce livre comporte un certain nombre d’interpolations et n’est pas généralement reçu, bien que la vie de sœur Lataste soit généralement reconnue comme étant authentiquement mystique.
Le 21 avril 1844, elle quitta son village et partit pour Paris, où elle entra dans la société du Sacré-Cœur et vécut plus paisiblement et fut vouée à la charité, l’humilité, l’obéissance et la vie commune. Elle est finalement envoyée à Rennes, où elle travaille comme infirmière en compagnie d’enfants et d’étrangers. Le 9 mai 1847, elle tomba gravement malade ; ayant à peine prononcé ses vœux, elle mourut et reçut les derniers sacrements avant de trépasser le 10 mai, étant à peine âgée de vingt-cinq ans.
Ses restes ont été spécialement protégés et reposent maintenant à Roehampton près de Londres.