Divins Appels, de Marie Sevray – 2

Divins Appels

Vie d’union à Dieu, même en pleine action

 

Et là est la seconde manière.

 

Oui, au milieu des occupations extérieures, savoir, tout à la fois, y être et n’y être pas, parce que, ne perdant ma présence un seul instant, sachant être dégagé toujours.

 

Et Je demande que ce ne soit pas seulement le lot des âmes dites pieuses, mais de toutes les âmes, de tous !

 

A tous les rangs de la société, dans toutes les carrières, à tous les âges, Je demande ce recueillement au-dedans, cette attention à Moi qui suis au centre de chacune.

 

Qu’elles ne me laissent pas seules en elles ! Qu’on leur dise bien cela.

 

Mais comment le leur dire ? Elles ne comprendront pas, pourrait-on objecter.

 

Si ! Elles comprendront. Que l’on travaille ainsi les tout-petits, puis les âmes, toutes les âmes…

 

Il faut que ce soit un souci constant de les amener à faire attention à Moi… à Moi qui suis au-dedans d’elles.

 

Et puis, les âmes dans lesquelles on lancera plus directement mes Appels, celles-là seront le ferment qui fera lever la masse.

 

 

Que Je ne sois plus le divin Méconnu. Celui qui appelle… et qui n’est pas écouté ! Celui qui voudrait qu’on L’aimât, et qui est délaissé…

 

La vie intérieure… Oh oui ! Que l’on pousse, que l’on entraîne les âmes à la vie intérieure ! Elle est à la portée de toutes, depuis les plus simples, les moins lettrées, les moins travaillées, les plus rudimentaires, jusqu’à celles que J’ai déjà entraînées très haut dans les voies de la sainteté.

 

 

Que l’âme ne délaisse pas l’Hôte divin qui est en elle !

 

Que toutes prennent conscience de ma présence en elles. Qu’elles pensent à ce Quelqu’un qui est au-dedans d’elles-mêmes, et qu’elles s’en occupent, comme lorsqu’elles ont un hôte qui est là, chez elles, et à qui elles doivent faire attention, selon les règles les plus élémentaires de la politesse. Elles l’écouteraient et lui parleraient. Qu’elles fassent de même pour Moi.

 

En vérité, est-ce donc bien difficile ? Au lieu de penser simplement à leurs soucis, à leurs souffrances, à leurs joies, qu’elles Me le disent…

 

Ce sera bien plus consolant pour elles et plus facile. Et puis, cela Me permettra de les attirer à Moi et de les travailler.

 

 

Qu’elles fassent attention à Moi… Qu’elles s’exposent continuellement à mon Action, à ma Grâce, à ma Lumière ; qu’elles Me laissent darder mes Feux en elles !

 

Si Je connaissais sur terre une âme qui me désirât plus que mes Saints du temps passé (mes plus grands Saints, mes plus grandes Saintes). Je la comblerais de Moi-même, plus que je n’ai jamais comblé personne. Je l’envahirais de Moi sans trêve, sans mesure !

 

Je l’enrichirais de Biens insoupçonnés et insoupçonnables ! Je l’entraînerais dans des Régions où, tout en étant encore sur terre, il lui semblerait qu’elle n’y est plus, tellement tout serait embaumé d’Eternité radieuse…

 

Ce serait un avant-goût du Ciel.

 

Il me faut la volonté de l’homme pour tout, même pour opérer des prodiges de Grâces dont J’ai soit de répandre les merveilleux effets.

 

Tiens-toi de plus en plus en ma présence et laisse-toi faire par Moi.

 

Tu t’appliqueras à être meilleure en tout, à éviter jusqu’aux plus petites fautes. Tu demeureras en ma présence et te laisseras travailler par Moi. Laisse-moi faire…

 

Me donner libre champ en toi par une attention de plus en plus continuelle, amoureuse, voilà ce que je demande. Te livrer, t’abandonner à Moi.

 

En ce mot d’abandon, sache découvrir des suavités jusqu’alors insoupçonnées. Abandonne-toi à Moi pour que Je te travaille et t’envahisse à l’aise. N’est-ce pas très doux ? Laisse-toi envahir de mes Clartés, de mes Richesses, de mes Feux. Laisse-Moi te rendre chaque jour plus participante de Moi. Laisse-toi entraîner en Moi pour consommer entre Moi et toi, cette unité, à l’instar du Ciel.

 

 

C’est, dès ton séjour sur terre, t’en retirer, en quelque sorte, te retirer de ses brouillards, de ses peines, de ses insuffisances.

 

Je veux ouvrir sur toi les effluves les plus chauds et les plus surabondants de ma Grâce, de mon Amour, de ma Vie !

 

Tiens-toi constamment en ma toute pleine emprise.

 

Alors… Je ferai en toi de continuelles Merveilles d’amour et de Toute-Puissance, Je te pénétrerai de Moi.

 

Que ton étonnement ne devienne pas la peur ! Rien d’étonnant à tout cela, puisque c’est Moi qui agirai en toi et qui veux agir sans mesure, puisque aussi, sans mesure, tu Me donneras le champ libre en toi.

 

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