Ecologie

Les écologistes essayent de distordre le vrai pour coller à leurs croyances

Les écologistes essayent de distordre le vrai pour coller à leurs croyances

Jean de Kervasdoué, économiste de la santé, diplômé de l’Agro et des Eaux et forêts, a été Directeur des hôpitaux. Il publie un ouvrage écrit en collaboration avec Henri Voron, hydrologue et ingénieur en chef des Ponts et des forêts, intitulé Les Ecolos nous mentent !

Ils dénoncent un certain nombre de mensonges colportés par les idéologues de l’écologie, tels que « la France va manquer d’eau », « le diesel pollue plus que l’essence, « la pollution atmosphérique provoque 48 000 décès par an », « La viande rouge est cancérigène », « les produits « bio » sont meilleurs pour la santé », …

Par exemple, vous ne prenez plus de bains, car, consommant un gros volume d’eau, ils ne seraient pas écologiques :

« L’eau ne fait que passer. Si le Français moyen utilise 50 mètres cubes pour l’eau domestique et environ 100 mètres cubes par an (tous usages confondus), cette eau retournera à la rivière, si bien que le débit de la Seine à Mantes-la-Jolie serait le même si Paris n’existait pas. » « En France, réduire sa consommation d’eau est bien entendu économiquement justifié mais n’a aucune utilité écologique. »

Les véhicules électriques, aux moteurs hybrides ou roulant à l’hydrogène :

« Si des voitures japonaises propulsées par des moteurs à hydrogène liquide circulent dans les rues de Tokyo, c’est parce que leur combustible a pu être fabriqué grâce à l’énergie des centrales à charbon australiennes ! »

Le bilan carbone global des véhicules électriques est mauvais et même très mauvais, en l’état actuel des processus technologiques, pour l’hydrogène.

Les milliers d’espèces végétales et animales menacées ? Sur les 5 600 espèces existant en France, seules sont menacées une plante (l’orchis couleur de lait) et trois espèces animales : la grenouille des champs, la tortue d’Hermann et l’anguille, dont le braconnage est maintenant combattu. A l’inverse, le loup, le bouquetin et le phoque sont revenus. Les espèces marines sont cinq fois plus nombreuses qu’au début du jurassique.

Les algues vertes sur les côtes bretonnes ? L’azote qui les nourrit ne provient pas des élevages de cochons ou de volailles, mais de l’air !

L’interdiction du glyphosate, demandée par les Verts ? Parce qu’on en a trouvé des traces infimes dans les urines de certains de leurs adhérents. Les plantes fabriquent des pesticides, notamment des tannins, pour se protéger. C’est ainsi que le tabac fabrique un insecticide puissant, la nicotine. De nombreux aliments fabriquent à de très faibles doses des substances cancérigènes. L’agriculture dite biologique accepte ces substances. L’agriculture biologique ne présente pas d’avantages par rapport à l’agriculture traditionnelle et fait baisser les rendements de 30 à 40 %.

L’effet d’un poison dépend toujours de la dose. Or les doses bureaucratiques sont de 100 à 1 000 fois plus draconiennes que nécessaire. On a interdit les néonicotinoïdes sans résultat pour les abeilles, mais avec des conséquences dramatiques pour les betteraves.

Les énormes quantités d’eau « virtuelle » nécessaires à la production des végétaux et surtout de la viande (13 500 litres pour un kg de bœuf) ? De la foutaise : 1 kg de bœuf contient 0,7 l d’eau, le reste est retourné à la nature.

L’épuisement des nappes phréatiques ? C’est un mensonge : on prélève en France chaque année 0,25 % du stock ; les nappes phréatiques représentent toujours plus de quatre ans de pluies.

La diminution de la superficie des forêts dans le monde ? Les forêts représentent 28 % des terres émergées (trois fois plus que les sols agricoles en cultures annuelles) et ne diminuent que de 0,08 % par an. La mauvaise exploitation des forêts ? C’est seulement parce qu’on ne coupe pas les arbres à l’âge optimum, variable, de 20 à 180 ans, suivant les espèces.

Jean de Kervasdoué montre à quel point la doxa verte voit tout en noir, de façon quasi dépressive, ce qui a pour conséquence de culpabiliser la société mais aussi de restreindre chaque jour un peu plus nos libertés. Les écologistes les plus radicaux déforment les faits. Ils inventent des graphiques annonçant la fin du monde au lieu de dénoncer les dangers immédiats – la surpêche, le traitement des déchets urbains, etc.

Extrait d’un entretien donné à Breizh-info :

Pour vous, la planète peut largement accueillir et nourrir 10 milliards d’êtres humains. La démographie mondiale n’est-elle pourtant pas la principale menace écologique, si menace il doit y avoir ?

Oui, elle le peut mais vous avez raison : la croissance de la population mondiale pose de lourds problèmes écologiques qu’il va falloir gérer. Toutefois, la question n’est pas technique : on pourra nourrir ces nouvelles générations, en revanche il faut accompagner l’évolution des villes qui manquent d’adduction d’eau, d’égout, de ramassage d’ordures et qui rejettent leur immondices en mer. Nous ne sommes pas malthusiens ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas aider les populations, notamment de l’Afrique subsaharienne, en les éduquant, en leur assurant une protection sociale et des sources d’énergie qui ne soient pas destructrices de l’environnement. 

Quels sont les enjeux écologiques majeurs selon vous à laquelle les élites dirigeantes doivent s’attaquer ?

En dehors de la question du climat qui n’est pas traitée dans notre livre, viennent en tête la surpêche et la pollution des mers du sud, puis la lutte contre la pauvreté dans les pays à très bas revenus. La biodiversité dans la bande tropicale et équatoriale, comme dans le grand nord (la Sibérie notamment). En France, la biodiversité s’est plutôt accrue. Ainsi, enfant, je n’ai jamais vu de phoque en Bretagne nord, car les pêcheurs les tuaient. En revanche, les Ecolos mènent des actions écologiquement dangereuses : la fermeture de Fessenheim conduit à recourir à des centrales à charbon, le combat de zadistes pour empêcher que ne se construise le barrage de Sirven ne va pas permettre d’écrêter les crues en hiver et de remettre de l’eau dans la nappe en été, par ailleurs, il nuit à la biodiversité car ils n’ont pas considéré la biodiversité aquatique du lac qui aurait été créé par le barrage.  

Comment permettre à nos lecteurs de discerner quelqu’un de compétent et d’honnête en matière d’écologie, d’environnement, et un imposteur ou un idéologue ?

Il faut distinguer le domaine de ceux qui s’intéressent au vrai (les scientifiques, les ingénieurs …) et ceux qui s’intéressent au « bien », au « juste », à « l’équitable » (les politiques). Or les Ecolos confondent tout et essayent de distordre le vrai pour coller à leurs croyances sur les dangers du nucléaire, du moteur diesel, des OGM et nous faire croire que chaque débordement de rivière est dû au réchauffement climatique. 

Source : le Salon Beige

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