Croire à cette action de Dieu
Croyez, croyez pleinement à mes largesses ! Y croyant pleinement, vous me dilaterez et laisserez aller au cours de ce fleuve impétueux d’Amour divin qui baignerait votre vie, si vous Me laissiez faire.
Impétueux, ce qui n’empêche pas qu’il coule à pleins bords, dans une sérénité toute calme, parce que toute pleine.
Ici, impétueux et calme ne se contredisent pas.
L’âme a soif d’absolu, sans voile, sans ombre, sans nuage : elle a soif d’absolu.
Qu’elle vienne à Moi, Je la désaltérerai !
Qu’elle vienne boire et boire encore l’infini en Moi. Qu’elle se place dans ce grand courant d’Amour qui part du Père pour aller au Fils, qui part du Fils pour aller au Père, et qui est le Saint-Esprit.
Quelle beauté de pouvoir se dire : La Trinité Sainte S’aime en moi…
Que l’âme essaie de se dégager de tout souci inutile.
Qu’elle soit tout absolument croyante en face des profusions de Grâces, de libéralités, de merveilles dont Je ne demande qu’à la combler.
Les Saints, c’est cela : se rendre à mes désirs, se laisser faire par moi, mais, absolument, en correspondance à ma Grâce, voilà la sainteté.
Or, une fois dans le divin engrenage de mon Amour, de mes prodigalités, qui sait, si l’âme est bien fidèle, à quels excès divins Je pourrais Me porter, en la voyant absolument livrée à Moi, à mon Action, à mes Vouloirs ?
Qu’elle médite les libéralités de son Dieu… Plus elle les méditera, plus elle verra se développer les Lumières, se renforcer les Grâces !
Il faut que la lumière du soleil, que sa chaleur environnent et baignent les fleurs et les fruits, pour les faire s’épanouir et mûrir.
Il ne suffit pas de savoir que le soleil opère cette action, il la faut vraiment réelle, cette possibilité d’épanouissement et de maturité.
C’est le fait des rayons du soleil enveloppant la nature, qui la fait éclore et resplendir.
De même, il ne suffit pas que l’âme sache que Je lui donne ma Grâce, il en faut une méditation permanente.
C’est par cette méditation permanente que l’âme s’expose aux rayons intenses de ma Grâce.