ASDE 023/2 : Je suis Marie, Mère de Jésus et votre Mère – don Ottavio Michelini

Je suis Marie,

Mère de Jésus et votre Mère

 

Je suis Marie, Mère de Jésus, c’est-à-dire Mère de Dieu, car mon Fils Jésus est vraiment Dieu, comme le Père qui l’engendre depuis toujours et comme l’Esprit-Saint, l’Amour qui des Trois fait Un seul.

 

Fils, c’est Moi, Marie, ta Mère et votre Mère.

 

Peut-on songer qu’une mère, à n’importe quel moment de son existence, terrestre ou éternelle, puisse oublier et par là cesser d’aimer ses enfants ?

 

Oublier les personnes aimées signifierait arrêter, même pour un temps, de les aimer, arrêter de reporter sur les enfants l’amour qui est flamme et feu inextinguible. Je parle de l’Amour divin, de cet amour qui dans l’éternité bienheureuse ne peut plus être éteint. Plus cet amour est grand, plus il se déverse, comme une cascade qu’on ne peut arrêter, sur l’objet irremplaçable pour lequel il est né, brûlé et vit.

 

Mon Fils, Moi, créature et Mère de mon Créateur, J’ai comme objet de mon amour Lui, Un et Trine, qui m’aime de toute éternité et, après Lui, vous-mêmes, parce que pour vous et pour votre salut Il s’est fait chair en Moi et s’est offert sur la Croix. En même temps, sous le regard du Père, se perpétue la Rédemption dans le sublime Mystère de la Foi et de l’Amour : l’Eucharistie.

 

 

La mère est la première à percevoir le danger

 

Mon fils, quand dans une famille terrestre les choses vont mal à cause d’un désastre économique, d’une déviation morale ou spirituelle, d’une ruine ou d’infirmités qui s’abattent sur elle comme l’orage qui gronde, la première à percevoir le danger est toujours la mère, et ce sera toujours la mère qui supportera les humiliations, les peines et le poids majeur de la catastrophe, la mère qu’on a peut-être pas écoutée et qui n’a pas réussi à éviter le terrible malheur.

Absurde, mon fils, est l’obstination entêtée de ceux, prêtres et Pasteurs, qui non seulement n’ont pas écouté la voix de la Mère céleste, mais ont tout fait et continuent de tout faire pour empêcher qu’elle soit entendue et que la catastrophe soit évitée !

 

Incroyable, l’orgueil avec lequel on soumet à un jugement humain la conduite, de Dieu et de sa Mère !

 

Incroyable, le fait que l’homme, qu’il soit laïc ou consacré, s’arroge le droit de mettre des limites et des bornes non seulement à la conduite, mais même à la volonté de Dieu !

 

Incroyable, le fait que l’homme, qui est un mystère pour lui-même, prétende sonder les mystères insondables de Dieu, comme celui de la souffrance du Cœur miséricordieux de mon divin Fils et celui de mon Cœur immaculé devant les maux d’une humanité et d’une chrétienté pratiquement athées !

 

Il a été dit que la mesure est comble et que le vase déborde. Aussi, mon fils, Je reviens sur ce sujet qui n’est malheureusement pas nouveau. Il faut construire les nouveaux fondements de la vie humaine et chrétienne sur les authentiques bases évangéliques. Beaucoup sont d’accord sur ce point, mais bien peu sont décidés à rompre avec un mode de vie personnel, familial et social qui est païen. C’est le cas de rappeler ici les paroles de mon divin Fils : « Ce ne sont pas ceux qui disent : Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le Royaume des Cieux, mais seulement ceux qui font la Volonté de mon Père… »

 

(28 août 1978)

 

 

 

 

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