ASDE 06 : Prodiges eucharistiques (1)

Prodiges eucharistiques (1)

Voici quelques autres prodiges eucharistiques tirés du livre de Nicolas Buttet :

« L’Eucharistie à l’école des saints » pages 102-105.

 

Voici ce qui arriva au pape saint Grégoire le Grand. Alors qu’il distribuait la communion, une dame s’approcha et se mit à sourire lorsqu’il lui présenta l’Hostie en disant : « Le Corps du Christ. » II refusa de lui donner la communion et la pria à la fin de la messe d’expliquer devant toute l’assemblée pourquoi elle avait ri. La dame s’expliqua : « C’est parce que vous avez dit que ce pain était le Corps du Christ ; or c’est moi qui l’ai pétri de mes mains ! » Saint Grégoire se mit à genoux et demanda à l’assemblée de prier avec lui afin que Dieu donne la foi à cette femme. Aussitôt, l’Hostie qui était sur l’autel se changea en chair. La femme se convertit sur le coup !

 

À Rastibonne, en Allemagne, on avait bâti une église en un lieu où un prêtre avait renversé un ciboire en portant la communion à une personne malade. Les fidèles avaient en ce lieu une dévotion particulière au Saint-Sacrement. Un jour de 1255, un prêtre eut un doute de la Présence réelle du Christ. Est-ce possible que ces quelques mots prononcés par un homme changent le vin en Sang de Jésus-Christ ? Il hésita alors à faire l’élévation du calice. Un léger bruit se fit entendre au-dessus de l’autel. Du grand crucifix qui surmontait le tabernacle, l’image du Christ étendit lentement son bras vers le célébrant, lui arracha le calice des mains et le tint exposé à l’adoration des fidèles. Le prêtre tomba en larmes à genoux. Le Christ lui remit ensuite le calice entre les mains.

 

Pie IX recommandait la vénération de la Sainte Hostie de Faverney aux fidèles catholiques. Que c’était-il donc passé dans ce village de Franche-Comté dans la nuit du 25 au 26 mai 1608 ? Les bénédictins avaient décidé d’introduire la pratique des Quarante Heures. Jean Garnier, un paroissien, resta seul jusqu’à onze heures du soir. Quand il revint vers trois heures du matin, à la place de l’ostensoir il aperçut les flammes mourantes d’un incendie qui s’éteignait. Les cierges s’étaient consumés et avaient mis le feu aux nappes de l’autel. Au-dessus, l’ostensoir comme suspendu dans les airs, l’Hostie au-dessus des braises. Durant les 33 heures du miracle, près de dix mille personnes vinrent se prosterner devant Jésus. C’est le 27 mai que l’ostensoir se reposa doucement sur le corporal placé en dessous. L’évêque reconnut le miracle le 25 juillet 1608.

 

Le bienheureux Raymond de Capoue, biographe et père spirituel de Catherine de Sienne, nous raconte qu’un jour, alors qu’il célébrait la messe en présence de Catherine, il ne retrouva plus une parcelle de l’Hostie qu’il avait auparavant déposée sur la patène. Il la chercha minutieusement partout, mais en vain. À la fin de la célébration, Catherine lui raconta cet incident et lui expliqua que c’était Jésus Lui-même qui avait pris le morceau d’Hostie et le lui avait apporté pour communier.

Un jour de 1621, la bienheureuse Agnès de Langeac alla se confesser et demanda la permission de recevoir la communion. Son confesseur lui refusa cette grâce, « afin de bien la mortifier », disait-on à l’époque ! Agnès accepta dans l’obéissance et s’en alla à la messe avec une de ses consœurs dans l’église des dominicains. Jésus fit, au moment de la communion, un miracle d’amour pareil à celui dont Il favorisa saint Bonaventure et d’autres saints. Aussitôt que le prêtre eut communié, Agnès vit venir à elle de l’autel une sainte Hostie qui n’était portée que par la main invisible qui soutient l’univers. Ouvrant alors la bouche, elle reçut de Dieu Lui-même ce cadeau du ciel.

 

On retrouve le même phénomène dans la vie de sainte Anne-Marie Taïgi (1769-1837), mère de famille romaine, qui participait quotidiennement à la messe. Un jour, note le cardinal Pedicini, elle se préparait à communier dans l’église des trinitaires à Rome. Le père franciscain qui célébrait la messe se retourna pour présenter l’Hostie en disant : « Voici l’Agneau de Dieu. » L’Hostie qu’il tenait dans les doigts s’envola, resta un instant suspendue en l’air et alla se poser sur les lèvres d’Anne-Marie. Le père fut d’ailleurs indigné et cria à la sorcellerie.

 

Marthe Robin, une grande mystique de notre époque, n’eut d’autre nourriture que le Saint-Sacrement pendant plus de 50 ans, de 1928 à 1981. Marthe disait : « J’ai envie de crier à ceux qui me demandent si je mange, que je mange plus qu’eux, car je suis nourrie par l’Eucharistie, le Sang et la Chair de Jésus. J’ai envie de leur dire que c’est eux qui arrêtent, qui bloquent en eux les effets de cette nourriture. » Le Père Finet, père spirituel de Marthe Robin, raconte à son sujet : « Seule exception à son jeûne » Marthe communiait de façon surprenante. L’Hostie, aussitôt posée ; était absorbée sans aucune déglutition ; dont elle était incapable. Ceux qui lui ont donné la communion ont eu quelquefois l’impression que l’Hostie leur échappait des mains ; et même à distance ; comme cela m’arriva. Trois fois l’Hostie m’a échappé des mains à vingt centimètres de distance pour se précipiter dans la bouche de Marthe. À ce moment-là ; elle tombait en extase. » Marthe Robin sentait la Présence de Jésus-Eucharistie avant même qu’on lui apporte la communion. On raconte qu’une fois ; un prêtre arrivant pour lui apporter la communion ; Marthe dit : « Le Seigneur n’est pas là. » « Mais si, répondit le prêtre, l’Eucharistie est là ; dans la custode. » Il l’ouvrit et vit qu’elle était vide ! On avait oublié de placer l’Hostie à l’intérieur.

 

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