Citations de Maryam Bouardy
Il y a beaucoup de saints qui se sont sanctifiés par l’orgueil, parce qu’ils ont travaillé toute leur vie à le combattre et à faire le contraire de ce que l’orgueil leur inspirait. Quand il les portait à aller en avant, ils allaient en arrière ; à s’élever, ils s’abaissaient ; à ouvrir les yeux, ils les fermaient ; à parler, ils se taisaient… Et toujours comme cela…
Et tout vient de l’orgueil, mais c’est un grand bien d’avoir un défaut à combattre, c’est la plus grande des grâces.
Elle tournait et se retournait dans ses mains le petit livre de la Règle et des Constitutions. Elle nous dit que toute notre perfection et sanctification se trouvaient dans la pratique exacte de ce qui était écrit dans ce petit livre.
En parlant de la sainte pauvreté, elle dit qu’une sœur chargée du soin d’un parterre ne devait pas être seule à en pouvoir cueillir les fleurs, vu que cela détournait du Bon Dieu et rendait propriétaire, mais que tout devait être en commun ; cette sœur doit se réjouir que d’autres y viennent cueillir aussi, parce qu’alors, elle offre double fleur à Jésus. Elle ajouta qu’il serait bon, quand on change les ermitages, de donner le plus beau à la dernière et les moindres aux premières.
Je suis comme une lampe sans huile, la mèche de la lampe ne peut brûler sans huile ; si on veut l’allumer, le verre se casse et la lampe s’éteint. Ainsi mon âme est devant vous, Seigneur, vous êtes l’huile de mon âme ; sans vous, elle ne peut s’allumer, elle s’éteint ; faites couler l’huile de votre grâce dans la lampe de mon âme pour brûler devant vous.
A qui ressemblez-vous, Seigneur ? A la colombe qui donne à manger à ses petits, à une tendre mère qui nourrit son petit enfant.
(Maryam Bouardy, en religion Sœur Marie de Jésus Crucifié)
Elle a été canonisée le 7 mai 2015