Au diable la tiédeur, petites phrases du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

 

La dureté de cœur donne toujours le bras à Satan.

 

Sache d’arrêter en cours de route quand on ferme tes pas pour te demander quelque chose. Ne sois pas faussement pressé. Tu serais bien orgueilleux si tu n’avais pas deux minutes à donner à ton semblable, fût-il sale et plein de vin.

 

Tes défauts sont énormes, ton péché abyssal, c’est ce que tu dois te dire pour en préserver les autres et les comprendre.

 

Profite de toute rencontre, fût-elle de quelques secondes, pour délivrer l’amour qui t’étreint et te dépasse.

 

Au guichet de la banque, dans le magasin où tu achètes un livre, au péage de l’autoroute, et à la moindre rencontre, considère les âmes qui te parlent, regarde-les dans les yeux, et en partant, aie le courage de leur offrir ta prière. Dix fois sur dix, elles en seront touchées, et elles n’oublieront plus cet instant qui les sort de l’instant

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Parce que tu crois que Dieu te donne les âmes sur un plateau, bien disposées, soumises et déjà tout ouïe ? Mais comment peux-tu être aussi immature ? Dieu t’envoie des estropiés, des fous furieux, des âmes damnées, des bornés, des balourds, des bouchés, mais tous enfants chéris de Dieu. Allez, fais-Lui plaisir, sauve-les !

 

Ton caractère est le visage de Dieu pour ceux qui t’approchent ou te côtoient. C’est ainsi qu’Il gagne ou qu’Il perd.

 

Seul l’amour, et le plus concret possible, présent dans l’âme, dans les yeux, dans les bras et dans les mains, a reçu le pouvoir de faire toucher Dieu.

 

Ambassadeur du Christ, marche au milieu de la rue, ne rase pas les murs, que ta couleur d’ensemble ne soit pas gris muraille. Qu’elle te plaise ou non, choisis la couleur rouge, celle de l’amour et du sang.

 

 

(Michel-Marie Zanotti-Sorkine dans son livre « Au table la tiédeur » dans lequel il s’adresse aux prêtres)

 

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