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Sauver les âmes, celles du monde et celles qui te sont confiées en les portant sur ton bréviaire, offrant d’heure en heure et leur état et leurs besoins et leurs désirs. S’y tenir coûte que coûte. Que cela te dise ou non, tu dois dire. On ne badine pas avec l’amour.
En portant chaque jour à mes lèvres le calice et en sentant s’écouler dans ma poitrine la gorgée de Sang, je comprends l’envahissement d’amour qui est son rêve, celui du Christ amoureux de l’homme. Ô mon Dieu, que ma réponse est insipide !
Si tous les jours, en prenant ton crucifix, tu peux embrasser le Corps de Celui que tu sers et que tu serres en Lui disant : « Mon amour », dis-toi que tu vas bien ! Sinon, vite, cherche l’intrus.
Et puis n’oublie pas qu’en toi la Vierge entend tout, comprend tout, reçoit tout – et surtout répare tout. Alors, profite et vis avec Marie comme on vit un amour. C’est simple, non ? Et tellement comblant !
(Michel-Marie Zanotti-Sorkine dans son livre « Au diable la tiédeur » dans lequel il s’adresse aux prêtres)