Paroles de …

L’oraison, dit Thérèse d’Avila, est un commerce intime d’amitié où l’on s’entretient souvent seul à seul avec Dieu dont on se sait aimé, […] elle nous fait chercher Dieu au centre de notre âme. Où pourrions-nous le trouver plus intimement pour établir nos relations surnaturelles avec Lui, qu’en ces profondeurs de nous-mêmes où il communique sa vie divine, faisant de chacun de nous personnellement son enfant ? Ce Dieu présent et agissant en moi est véritablement mon Père, car il m’engendre sans cesse par la diffusion de sa vie ; je puis L’étreindre moi-même d’une étreinte filiale en ces régions où Il se donne. En me faisant tenir compagnie à la Trinité sainte qui y habite, l’oraison de recueillement est plus qu’une préparation à la vie céleste, elle en est l’exercice réel sous le voile de la foi.

 

(de ‘Les oraisons du débutant’ du Père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus)

 

 

 

 

Le Pater, « le Notre Père », est la prière parfaite que l’Eglise met sur les lèvres du prêtre à l’instant le plus solennel du sacrifice. C’est la prière des petits qui n’en savent point d’autre, la prière des saints. Un jour, une novice entrant dans la cellule de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, s’arrêta, surprise, de l’expression de son visage. Elle cousait et cependant, semblait perdue dans une contemplation profonde. « A quoi pensez-vous ? » lui demanda la jeune sœur. « Je médite le Pater, répondit-elle, c’est si doux d’appeler le bon Dieu : Notre Père … » Dans le Pater se trouve tout l’art et la science de la prière : « Si vous vous attachez au Pater, vous n’avez pas besoin d’autre chose » écrit Thérèse d’Avila. Souvent donc, à quelque degré de vie spirituelle que nous soyons, pour prier, humblement, récitons le Notre Père, la prière que Jésus lui-même a composé pour nous.

 

(de ‘Dieu t’attend, les chemins de la prière’ du Père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus)

 

 

 

La prière est une union avec Dieu ; on sent en soi un baume, une douceur qui enivre, une lumière qui éblouit. Dans cette union intime, Dieu et l’âme sont comme deux morceaux de cire fondus ensemble ; on ne peut plus les séparer. C’est une chose bien belle que cette union de Dieu avec sa petite créature. C’est un bonheur qu’on ne peut pas comprendre. Nous n’avions pas mérité de prier, mais Dieu dans sa bonté, nous a permis de lui parler et reçoit notre prière avec plaisir.

 

(Saint Jean-Marie Vianney, curé d’Ars)

 

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