Nouvel appel à la contemplation

Comprenant ma soif ardente de cultiver les âmes, de les livrer à l’action variée à l’infini de mon Esprit, comprenant mon désir d’avoir des âmes contemplatives dans le monde, il en est qui veulent M’être comme des Cloîtres ambulants, des Jardins fermés, où l’Epoux prendra ses délices, où l’Esprit s’emparera de l’âme et la transformera peu à peu, jusqu’à la transfigurer dans une vie radieuse, irradiant de toutes parts ma Grâce, et même à leur insu, rayonnant sur les autres ! Que l’on place ici, là, un foyer, inévitablement ce qui est à proximité de ce foyer se trouve réchauffé.
Ainsi, par mes Foyers choisis, Je réchaufferai le Monde !
En abaissant les yeux sur ce Monde, Je pourrai les reposer et réjouir sur les Cloîtres ambulants que Me seront spécialement les âmes recueillies et attentives à mon action.
Ces âmes seront des contemplatives sur place, c’est-à-dire, que rien ne sera changé à l’apparence de leur vie ordinaire, de leurs occupations.
Qu’il y en ait partout de ces Cloîtres !, dans la vie commerciale, dans les affaires, dans ce qu’on est convenu d’appeler plus spécialement « le monde » :
- Qu’il y en ait chez les riches,
- Qu’il y en ait chez les pauvres,
- Qu’il y en ait chez les lettrés,
- Qu’il y en ait chez les ignorants,
- Qu’il y en ait partout !…
Et avec ces multiples Foyers, J’embraserai le Monde, le purifierai, le sauverai !
Ces âmes seront absolument livrées à l’Esprit-Saint.
Elles seront des pages blanches sur lesquelles Il pourra écrire à son aise tout ce qu’Il voudra.
Elles seront des cires molles, où Il pourra marquer telle empreinte du genre de sainteté qu’Il veut à chacune.
Elles seront des Cloîtres ambulants, tout à la fois recueillis et mêlés à la foule.
Elles seront des solitudes au milieu du Monde.
Elles seront des lacs calmes et limpides au milieu des flots de fange. Et dans ces lacs paisibles, Je Me refléterai à l’aise n’importe où, n’importe quand.
Que rien jamais n’interrompe mon action en ces âmes !
Qu’elles soient en état de réceptivité toujours !
Et pour celles qui seront en état de totale réceptivité, oh ! pour celles-là, n’irais-je pas jusqu’à opérer des prodiges !
Il faut que le Monde soit renouvelé ! Il faut que la terre fleurisse encore sous mon souffle et produise à profusion des fruits de sainteté !
Il faut que la terre toute entière chante son Créateur en une sublime apothéose !
Il faut que tout ce qui respire, tout ce qui pense, tout ce qui vit rende hommage universel au Père, au Fils et au Saint-Esprit : à la SAINTE ET ADORABLE TRINITE !

Un avis sur « Extrait de Divins Appels, de Marie Sevray – 19 »