L’Acte Incessant d’Amour confié aux petites âmes (ASDE 10/1)

Témoignages

 

L’Acte Incessant d’Amour confié aux petites âmes

Jésus, Marie, je vous aime, sauvez les âmes !


1ère Partie

Avertissement

Les citations en italique, rapportées ci-dessous, ont été extraites du livre : “Jésus parle au monde  du Père Lorenzo Sales, disponible aux Ed. du Parvis.

 

Pierina Betrone, en religion Sœur Consolata, est née en Italie, à Saluzzo, en 1903, de parents relativement aisés. En 1904 ses parents s’établissent à Turin, et Pierina vécut dans cette ville jusqu’à son entrée au monastère des Capucines de Turin, le 17 avril 1929. En 1939, sœur Consolata fut envoyée au nouveau couvent de Moriondo (Testona) où elle mourut le 18 juillet 1946 âgée de 43 ans. Son procès de béatification a été ouvert par le cardinal Giovanni Saldarini.

 

Consolata fut chargée par Dieu d’une mission spéciale : rendre concrète et accessible à toutes les âmes la doctrine de Thérèse de Lisieux sur la Petite Voie d’Amour, en particulier par l’Acte incessant d’amour”.

 

Par l’intermédiaire de Consolata, favorisée de dons extraordinaires et de paroles intérieures, mais à l’insu de ses compagnes, Jésus veut se constituer une armée de “petites âmes” à qui Il demandera l’Acte incessant d’amour. L’ensemble du message confié à Consolata pour “les petites âmes” insiste sur l’amour : Jésus aime et veut être aimé.

 

Les petites âmes dont il est question ici sont non seulement les âmes innocentes, mais aussi celles qui veulent réparer et regagner le temps perdu. Ces âmes appartiennent exclusivement à Jésus ; leur unique désir est de L’aimer :Comme Jésus est bon et avec quelle tendresse maternelle Il porte dans ses bras divins ceux qui désirent demeurer petits en sa présence ! Il se penche sur eux pour combler tous leurs désirs, réaliser toutes leurs volontés, même si de telles âmes ont eu le malheur d’offenser le Seigneur comme Consolata… Jésus fait surabonder la grâce là où d’abord abonda le péché.

 

Jésus est bon car Il est l’Amour

A une âme humble et repentante, mon Cœur ne peut se refuser
Jésus, je m’abandonne à Vous, je crois à votre amour pour moi et je me confie à Vous. La confiance de Consolata envers l’Amour de Jésus était telle que Jésus lui dira un jour : “Consolata, dans le sein de l’Église, tu seras la confiance !

 

Ce que Jésus veut faire connaître aux hommes, c’est la bonté de son Cœur plein d’amour : “Ne faites pas de Moi un Dieu de rigueur alors que Je suis un Dieu d’amour !… Aimes-Moi et tu seras heureuse, et plus tu M’aimeras, plus tu seras heureuse. 

 

Dans une lettre, alors qu’elle hésitait sur les termes à employer, Consolata reçut ce conseil : “Écris ‘le Cœur bon de Jésus’, car si tous savent que je suis saint, tous ne savent pas que Je suis bon.”

 

Le Cœur de Jésus vu par Consolata

Consolata écrit : “le Cœur du Christ est un cœur maternel… mais le cœur d’une mère n’est qu’un pâle reflet du Cœur de Dieu.  Jésus confirme : “Abstiens-toi de juger qui que ce soit et de proférer des paroles dures ; console mon Cœur et arrache-Le à sa tristesse en Me faisant voir, par ton ingénieuse charité le seul beau côté d’une âme coupable : J’écouterai ta prière en sa faveur et t’exaucerai…. Mon Cœur a besoin de croire que mes créatures ne sont pas ingrates… Mon Cœur veut la miséricorde et non la justice !

 

A propos de l’Enfer, Jésus se fait insistant :

Ne va en Enfer que celui qui veut y aller. Futile est votre crainte de vous damner: n’ai-je pas versé mon sang pour vous sauver ?… C’est au Paradis et non à l’Enfer que je vous ai voués en vous créant, à la jouissance d’un éternel amour et non à la compagnie infernale des démons… L’impénitence finale ne se rencontre que chez les personnes qui veulent aller en Enfer, de propos délibéré, et par conséquent refusent ma Miséricorde; car, pour ce qui est de Moi, jamais Je ne refuse mon pardon: ma Miséricorde illimitée embrasse l’univers entier, car pour tous J’ai versé mon sang… La multitude des péchés ne damnera pas une âme, puisque mon pardon prévient son repentir, mais bien l’obstination à refuser mon pardon et à vouloir se damner…

 

Confiance et confiance en moi, Consolata, crois aveuglément à l’accomplissement de mes promesses, car je ne mesure ni ma bonté, ni ma miséricorde, et Je ne veux pas la mort du pécheur, mais son retour à la vie. 

 

Mais pour sauver le monde, Jésus a besoin que des âmes généreuses L’aident : “Je veux des victimes, Consolata…”  des victimes de mon Amour et de ma Miséricorde.

 

Jésus est la Miséricorde

L’Amour et la Miséricorde ne font qu’un dans le Cœur de Jésus. Mais l’amour n’exclut pas la souffrance.

 

L’amour conduit inévitablement à la souffrance, et, sur ce sujet, Jésus prévient Consolata :

 

Je possède tous les droits sur toi, Consolata, et toi tu en as un seul : celui de M’obéir… Je cherche une âme docile qui me laisse toute initiative et se prête à tout… Il me plaît que ce soit Moi qui œuvre dans une âme… Laisse-Moi faire; permets que seul J’existe. De toi ne subsistera qu’une extrême docilité à accomplir avec simplicité ce que Je t’ordonne. L’amour te portera au sommet de la douleur… Mais l’amour est plus grand que la souffrance et la souffrance sera d’autant plus parfaite que ton amour atteindra la taille d’un géant… 

 

Car la victime doit être morte à tout et à elle-même, et n’avoir qu’une préoccupation : aimer uniquement et toujours. Mais l’amour transforme la souffrance en joie : “La souffrance acceptée par amour n’est plus souffrance, transformée qu’elle est en joie… Je te donne la joie de la douleur, et la joie dans la douleur !

 

L’amour porte au sacrifice. Tous ceux qui ont l’expérience des âmes le savent : seul l’amour permet d’accepter la souffrance et de l’offrir avec joie et reconnaissance. Jésus rappelle à Consolata qu’Il l’a consacrée victime d’amour. “ Je ne te blesse pas d’un dard, mais Je t’enflamme dans le silence.  A l’occasion Il n’hésite pas à le lui rappeler : “Je te ferai monter jusqu’aux cimes de l’amour et de la douleur.

 

Ou encore : Je t’ai tout donné, donne-Moi tout ton amour, tous les battements de ton cœur dans l’acte incessant d’amour… Aimer toujours, en acceptant toutes les conséquences, sans aucune interruption ! Cela consume doucement et fait mourir, 
Consolata… Voilà la victime d’amour !

 

 

 

 

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