La sainteté – Courtes réflexions de Ch. de Foucauld (ASDE 11)

 

LA SAINTETE

Réflexions de Charles de Foucauld

 

« On exigera beaucoup de toux ceux à qui l’on a beaucoup donné ; et de celui à qui on a confié beaucoup, on demandera davantage. »

St Luc, 12, 48

 

« Et vous, Mes chéris, vous Mes favoris, vous Mes privilégiés, Mes bien-aimés entre tous, souvenez-vous, vous, Mes élus, de cette grave parole que Je vous ai dite : « Il sera plus demandé à celui qui aura plus reçu » … C’est pour vous qu’elle a été dite, vous Mes choisis, vous Mes comblés, vous à qui J’ai tout dit, tout donné, vous qui avez reçu tant et tant de grâces…, plus vous aurez reçu, plus il vous sera demandé… La grandeur des faveurs que Je vous ai faites est le signe, que Je vous donne Moi-même, de la grandeur de la sainteté que Je demanderai de Vous… »

 

« N’ayez donc pas la folie de croire que c’est orgueil de votre part de désirer, d’espérer, de vouloir parvenir à une très grande sainteté ; c’est tellement peu orgueil, que c’est, au contraire, devoir et obéissance. Les grâces dont je vous ai comblé et que, sans ingratitude, vous ne pouvez pas ne pas reconnaître, sont un ordre très précis de ma part de monter à une très grande sainteté : donner beaucoup de grâces à une âme, c’est de ma part, comme si Je lui disais : ‘’ Je veux que tu deviennes très sainte…, Je te demanderai compte de ces grandes grâces que Je t’ai données…’’ »

 

« Pour peu que vous ayez l’ombre de raison, Mes grâces, Mes faveurs, en s’accumulant sur vous, ne feront que faire croître en vous l’humilité et la crainte. Bien loin de vous enorgueillir, plus vous recevrez, plus vous serez rempli de crainte et vous humilierez dans les sentiments de votre profonde bassesse. Ce qu’il y aurait à craindre plutôt que l’orgueil, si vous êtes dans votre bon sens, c’est le découragement et il arriverait, en effet, si Je ne vous faisais un devoir d’espérer toujours malgré tout, de croire à Ma miséricorde infinie et de vous jeter à corps perdu sur Mon Cœur, quelque misérable que vous vous sentiez, comme l’enfant prodigue se jeta sur le cœur de son Père. »

 

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