A ceux qui hésitent encore – Témoignage (ASDE 11)

Témoignages

 

A tous ceux qui hésitent encore

C’est vrai, pourquoi Dieu s’intéresse-t-Il à notre pauvreté, à notre état de véritable vermisseau que nous sommes en tant que pécheur ? Mais je voudrais ajouter tout de suite et puissamment que nous sommes aussi amenés à devenir des êtres de lumière, semblables à l’état de l’homme-Dieu, Jésus Christ, qui est le fils de Dieu, que nous avons le bonheur de connaître par son Incarnation en Marie la toute Pure, il y a de cela un peu plus de 2000 ans.

 

La seule différence entre ces deux états précités, qui font l’ambiguïté de notre nature humaine, c’est notre volonté de rejoindre cet état de lumière de perfection et surtout d’amour, qui font la nature même de Dieu, et qu’Il attend de nous, en permanence et sans aucune lassitude. Je crois pouvoir dire au travers de tout ce que Lui a dit et fait, c’est qu’Il veut que nous nous tournions vers Lui, que nous tournions le dos à l’esprit du monde. Chaque fois que nous revenons à Lui après avoir chuté, c’est de nouveau une joie intense dans son cœur que nous allions à Lui, à l’image du retour du fils prodigue accueilli par son père aimant. Ce qu’Il attend de nous c’est une conversion, une adhésion permanente à son amour, qui se manifeste, de notre part, dans notre quotidien, en donnant aux autres de l’amour, des actions généreuses, du don de soi, une abstraction de nous-même face aux besoins d’autrui, une générosité dont nous devons en permanence repousser les limites afin de nous rapprocher d’un état de sainteté.

 

N’oublions pas que chaque fois que nous manifestons notre amour envers autrui, c’est à Dieu que nous le manifestons. Peut-on aller jusqu’à dire que Dieu n’accorde pas une priorité à nos péchés, mais qu’il se réjouit davantage, comme si c’était la première fois, de nous voir revenir à Lui ? La quantité de nos péchés pèse moins que notre foi, que notre conversion. O miséricorde de Dieu que tu es belle, nourricière et pleine de réconfort.

 

Toute sa vie Notre-Seigneur nous l’a bien démontré par ses faits et gestes. Il s’est d’avantage attardé sur les convertis que sur les bien-pensants. On peut se demander pourquoi ? Mais nous savons que la connaissance de la loi peu nous entraîner dans une assurance fausse de la vérité, car elle nous endort dans une illusion de part seulement l’adhésion à cette vérité dans sa connaissance, alors que la vérité n’est rien d’autre que la mise en application des dix commandements et particulièrement le commandement suivant ; “ Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé “. Mais comment peut-on aimer ? On peut dire qu’en ne faisant pas aux autres ce que l’on ne veut pas que l’on nous fasse à nous-même, un pas est déjà accompli, et c’est bien juste, mais dans ce précepte il manque toute la dimension du don de soi, fondement même de la nature du Christ, et de surcroit, raison d’être de sa venue sur terre. Il faut ajouter comme explicité dans Ma 7,6-12-14 et si bien repris par mon ami le père Michel-Marie (MMZS), que je cite, « Il faut donner aux autres ce qu’ils veulent qu’on leur donne ».

Cela réclame de nous une extériorisation de notre part, cela réclame de poser un geste d’amour attendu par l’autre, cela réclame de l’action et non pas que de la pensée, cela réclame de faire abstraction de ce que nous voulons, et que nous préférions ce que l’autre veut, cela réclame en fait ce que Dieu attend de nous tout simplement. Si nous sommes dans cette action, ou si nous nous relevons après la chute, car nous sommes sujets aux manquements, nous plaisons à Dieu dans une intensité d’amour incompréhensible à notre esprit, tellement il nous attend. Soyons-assuré qu’au fil du temps il se manifestera à nous, en nous envoyant ses grâces, non pas comme nous le voulons car nous imaginons toujours mal comment Dieu devrait nous gratifier, mais c’est en acceptant avec humilité tout ce qui nous arrive car persuadé que Dieu voulant uniquement notre bien, ne peut que nous envoyer des choses bonnes. En comprenant cela, nous arrivons à nous réunir à lui et que nous ne fassions plus qu’un en lui. C’est cela la volonté de Dieu.

 

Nous attendons toujours des situations confortables, que ce soit dans la foi ou le matériel, mais si nous sommes convaincus que Dieu nous aime, nous sommes aussi persuadés qu’il ne nous veut que du bien. Dieu ne nous donne que ce qu’il juge bon pour nous, et pour bien nous le faire comprendre il sollicite notre foi dans nos difficultés afin que nous soyons persuadés que le problème que nous vivons ne pourra être résolu qu’en sa compagnie. Il faut remettre toute notre vie, tout ce que nous vivons, petites et grandes joies, comme les peines d’ailleurs, au pied de la croix pour accompagner Jésus dans le don de sa personne à son Père, c’est cette communion de don qui est la plus belle offrande que nous puissions remettre à Dieu. Et c’est ce qu’Il attend de nous tout simplement, que nous nous en remettions en permanence à Lui, car c’est seulement avec Lui, par Lui et en Lui que nous avancerons vers la finalité, la lumière qu’Il est Lui et que nous recherchons.

 

Lui a fait la plus grande des offrandes de l’humanité, le don de sa propre personne au travers de sa mort sur la Croix. Il s’est donné entièrement car il savait que cet acte d’amour ultime plairait à son Père dans le souci de sauver de la mort certaine, l’âme humaine plongée dans la négation. Si c’est un exemple, il est de taille. Auparavant un acte semblable avait failli se réaliser quand Abraham (Gn, 22) avait accepté de sacrifier à la demande de Dieu son propre fils sur la montagne, en témoignage d’amour ultime, mais Dieu, ayant reconnu le geste de confiance, de foi parfaite, d’amour envers Dieu de son choisi, dans grande miséricorde a épargné la mort d’Isaac. Mais par la Croix, Dieu a voulu nous montrer une dimension ultime du sacrifice d’Amour, il a accepté l’offrande de son propre fils pour nous montrer jusqu’où peut aller l’acte d’Amour. Quel mystère immense pour l’homme de savoir Dieu, dans toute son immensité, se sacrifier lui-même, via son Fils, pour nous sauver de l’erreur, de l’abîme ! Oui, en se rendant compte du don si généreux que le Christ nous a fait, car il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime, on peut dire en parallèle à tout ce que Dieu a fait (et fait encore) pour nous, que nous ne sommes que de pauvres créatures.

 

Voilà la boucle est bouclée, mais tant que nous sommes dans ce bas monde nous nous trouverons dans cette spirale du bien et du mal à éviter, devant toujours lutter contre notre état de pécheur. C’est le désir du malin de nous empêcher de choisir l’amour de Dieu au profit de l’amour égoïste de nous-même, c’est ainsi. Ce que Dieu a voulu en nous créant libre, en nous plaçant sur cette terre merveilleuse uniquement créée pour l’homme et pour la gloire de Dieu, c’est tout simplement que nous Le choisissions, que nous nous tournions vers Lui et, tant que nous prendrons le chemin inverse, le monde tournera mal, mais si nos yeux et notre cœur s’ouvrent à cette réalité, nous recevrons de la part de la très sainte Trinité, de la très Sainte Vierge Marie, de tous les Saints dans le ciel et de tous ceux qui y résident, des petites perles de foi qui nous aideront à grandir et à cheminer vers l’esprit de l’amour infini, vers la lumière transcendante. Nous devons le désirer en tout et par-dessus tout, jusqu’à notre fin terrestre et, après seulement, nous nous retrouverons tous ensemble réunis dans l’Harmonie.

 

Pourquoi attendre encore, n’hésitons plus, choisissons-Le. Parce qu’Il a tant peiné à nous l’expliquer, ne fatiguons plus sa patience, convertissons-nous, il nous attend tous, tels que nous sommes, sans exception.

 

 

Etienne Dachy

Quelqu’un qui se soucie de votre âme  

 

2 commentaires sur « A ceux qui hésitent encore – Témoignage (ASDE 11) »

  1. Personnellement je n’ai plus à hésité est je souhaiterai que le monde face comme moi est revienne vers notre Seigneur Jésus Christ qui est plein d’amour pour tous ses enfants, mon message sera pour vous le monde qui hésité. Revenez à Dieu il vous attends. moi je l’ai choisi malgré mes péchés est je sais qu’il nous aime tous. Gloire à Dieu au plus haut des Cieux

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