Lettre d’un ami à un ami n° 3 (ASDE 11)

Lettre d’un ami à un ami  n°3

Bien chers amis en Notre Seigneur,

Comme il m’est amoureusement agréable de désirer ardemment la troisième personne divine, le Saint Esprit de Dieu, afin qu’Elle s’épanche en mon âme pour faire rejaillir en vos cœurs sa Lumière Incessante de l’Unique Vérité, celle qui s’écoule sur le monde à partir du Cœur Sanglant percé par la lance !

Oh ! Combien précieuse m’apparaît l’heureuse faute de l’homme sans laquelle notre rédemption ne put trouver son utilité dans la Sagesse du Tout Puissant !  Et pourtant, combien gravissime cet orgueil viscéral ne semble-t-il pas crier vengeance au ciel tant il coûta d’Amour aux plaies réparatrices d’un Fils sacrifié, bafoué, délaissé encore en ce moment !

Et oui, vous l’avez bien compris, cher lecteur, aujourd’hui, je désire partager avec vous mon étonnement, ma bouleversante stupéfaction en hurlant comme le saint bien connu : « Mais qui donc est l’homme pour que Tu l’aimes autant ? » C’est bien sûr à Jésus que notre élan s’adresse ; c’est en son Extrême Bonté que nous croyons, mes frères.

Pourvu, dès à présent, que nos prières s’envolent et qu’elles ne cessent de marteler la Joie, de rappeler l’Amour ! Qu’elles montent en escaliers les marches de la Vie ; allons vite remercier la matrice de Dieu, cette Sainte éplorée que l’on nomme Marie. Je crois que nos années ne suffiront jamais pour lui offrir respect, reconnaissance et paix. Cette paix du cœur pur sera fruit d’un abandon constant qu’il plaît à Dieu le Père d’accorder en son temps.

Soyons prêts, cependant, maintenant et toujours car nul ne connaît l’heure de l’entrevue, du jour où le voile tombera, bonheur demeurera.

Faut-il pour cet instant devenir grand prophète, voyant, bigot râlant ou chrétien radotant ? Rien de tout cela ne sert pour gagner le grand prix. Seul Lui a mérité, pris notre place en croix, pour nous dire : « Aujourd’hui, suis-moi en paradis. »

Que dois-je offrir alors pour aller à sa droite ?

« Il te suffit, mon âme, de me donner la main. Laisse ton cœur s’abreuver des dix commandements qui sont les dix cadeaux conduits par ta maman. »

Pardonnez mon audace, ce billet d’amitié a tenté, un instant, de décoller peut-être votre goût pour la terre. Rassurez-vous bien sûr, évidemment conscient, c’est la fraîcheur céleste qui soulève et emporte et m’a permis, ce jour, de faire ode à l’Amour.

Recevez mon amitié en Notre Seigneur Jésus-Christ, vrai Dieu, vrai homme, Roi d’Eternelle Gloire.

Jean-Michel Moulart

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