Gulliana Buttini

Chaque créature qui fait un geste d’amour est l’un de mes apôtres

Mes apôtres ne sont pas seulement les douze, ils étaient les premiers ; il y en a eu d’autres durant le temps de la terre : de saints hommes et femmes qui ont porté dans le monde leur bonté en paroles, en actes et aussi matériellement, toujours dans le sacrifice.

Apôtres aussi les créatures  les plus proches de moi, mes consacrés, les meilleurs, ceux qui me connaissent et qui croient en moi, les parents qui comme vous ont donné leur enfant au Ciel, car après la douloureuse sanctification des larmes, ils peuvent mieux comprendre les larmes des autres. Apôtres, ceux qui souffrent spirituellement, mes apôtres, ceux qui ont accepté leur douleur pour obtenir un bien pour les autres.

Qui ne passe pas à travers la douleur ne peut la comprendre.

Je n’aime pas l’égoïste, ni le cœur aride. Je préfère celui qui commet des erreurs croyant être dans le bien, plutôt que celui qui vit en sécurité, retranché dans le mal et qui n’agit pas par crainte de prendre des risques. Chaque créature qui fait un geste d’amour est l’un de mes apôtres.

Suivez votre chemin, mes créatures, regardez-moi en avant de vous, toujours un peu au-dessus de vous et suivez-moi, vous ne vous tromperez jamais. Ne jugez pas, ne craignez jamais de donner à qui ne le mérite pas d’après vous. C’est moi qui juge, vous, donnez. Chaque créature mérite un bien des autres et ce bien agit, fait son chemin vers d’autres créatures.

Il ne suffit pas de parler, il faut agir. Il ne suffit pas de prier, il faut agir.

Ne vous demandez pas comment et quand. Je vous suggérerai cela, toujours, chaque fois que j’attends de vous un bon geste envers les autres. Non de grandes choses, les petites choses aussi peuvent donner de la lumière.

Bientôt viendra le temps où mes paroles de lumière devront être connues. Pour le moment, continue d’écrire, d’écouter, de savoir écouter ma voix et les voix. Après tu agiras et tu auras encore bien d’autres paroles pour ton bien et celui des autres. Moi, qui vis en chacune de mes créatures, je choisis en silence certaines d’entre elles pour exprimer mes idées et ma parole éternelle.

A ces créatures de prédilection j’accorde toujours de pouvoir m’entendre, et souvent on ne les croira pas, mais elles ne devront rien craindre, car moi, avec la parole, je donne aussi la preuve.