Les 2 questions
SOIS HUMBLE
1/ Seigneur, comment puis-je affronter les difficultés de tout genre que je rencontre si souvent ?
Les difficultés humaines viennent presque toutes de l’orgueil humain. Demande-moi la grâce du détachement de toutes les vanités humaines et tu te sentiras plus libre pour venir à moi et te remplir de moi. C’est tellement rien tout ce qui n’est pas moi.
J’aime quand tu te sens «de peu d’importance », quand physiquement tu te sens faible, anéanti. Ne crains rien, c’est moi qui suis alors ton remède, ton secours, ta force. Tu es entre mes mains et je sais où je te mène. Je te conduis par l’humiliation. Accepte-la avec amour et confiance car c’est le plus beau cadeau que je puisse te faire.
Que ton humilité soit loyale, confiante et constante. Demande m’en la grâce. Plus tu seras humble, plus tu accèderas à ma Lumière, et plus aussi tu la répandras autour de toi.
J’ai bien plus besoin de tes humiliations que de tes succès. J’ai bien plus besoin de tes renoncements que de tes satisfactions. Comment t’enorgueillir de ce qui ne t’appartient pas ? Tout ce que tu es, tout ce que tu as ne t’est que prêté comme les talents de l’Evangile. Ta collaboration elle-même, si précieuse à mes yeux, n’est que le fruit de ma grâce ; et quand je récompenserai tes mérites, ce sont, en vérité, mes dons que je couronnerai. Ne t’appartiennent en propre que tes erreurs, tes résistances, tes ambiguïtés, que peut éponger ma miséricorde inépuisable.
« Quand le Seigneur parle au cœur » n° 177 à 188
Père G. Courtois – Fils de la Charité – Edition Médiaspaul
REGARDE LA MORT AVEC CONFIANCE
2/ Comment faire, Seigneur, pour regarder la mort en face avec toute confiance ?
La mort sera douce et je prononcerai une grâce spéciale à ce grand moment pour tous ceux qui auront vécu pour les autres avant de vivre pour eux. N’est-ce point en cela que consiste l’amour ? N’est-ce point en cela, par des petits sacrifices, que l’on se prépare à mourir en aimant ?
Je connais l’heure de ta mort et la manière dont elle se produira, mais dis-toi bien que c’est moi qui l’ai choisie pour toi, avec tout mon amour, pour donner à ta vie terrestre son maximum de fécondité spirituelle. Tu seras heureux de quitter ton corps pour entrer définitivement en moi.
A ce grand moment de ton dernier départ, tu auras avec ma présence toute grâce nécessaire, insoupçonnable maintenant. C’est la mesure de ton amour qui te fera y coopérer en plénitude.
On meurt comme on a vécu. Si tu vis d’amour, la mort te trouvera tel et tu expireras dans un souffle d’amour.
« Quand le Seigneur parle au cœur » n° 387 à 389
Père G. Courtois – Fils de la Charité – Edition Médiaspaul
