Maria Buttini

Beaucoup d’entre vous êtes mes « canaux ». Je vous ai choisis sur la croix, car je savais ce que j’allais voir en vous au moment où vous alliez commencer votre œuvre.
Heureux l’homme qui, à la fin de son parcours, peut dire d’avoir pu sauver même une seule créature ! De l’avoir conduite à moi !
Vous, petits chemins tracés par Nous pour porter notre lumière, créatures choisies toujours parmi les plus silencieuses et les plus humbles, créatures à l’âme blanche, vous êtes mes sentiers ombragés, petits chemins à travers lesquels je passe pour me manifester à travers vous !
Je vous connais bien et je vous laisse faire ; je vous laisse vos pensées humaines et vos rébellions. C’est bien autre chose qui compte en vous, bien autre chose ! Je le sais et c’est pour cela que je passe à travers vous !
Toutes les créatures n’ont pas la foi. C’est d’elles que je veux parler aujourd’hui. Vous savez que la foi est un don, une grâce. Qui n’a pas ce don, cette grâce, est souvent meilleur que bien d’autres qui dans la foi agissent par crainte.

Voilà, c’est pour cela que vous existez, petits chemins, pour donner des secours spirituels à ces créatures qui ne me cherchent pas, ne savent pas me chercher et, si elles pouvaient me connaître, m’aimeraient ! Des créatures que j’aime et que je ne veux pas perdre ! Ainsi, je vous les confie à vous qui justement à cause de votre manière d’être et de vivre, serez crus davantage. Avant de vous les confier à vous, petits sentiers ombragés où je passe, je les confie aux bienheureux qui vivent en vérité, les purs esprits élus, qui, après les avoir cherchés par les voies les plus mystérieuses, vous les envoient. Vous, accueillez toujours qui vous demande du secours spirituel, rien que pour leur âme !
Les choses matérielles, c’est à Nous, la Trinité, de les distribuer, selon notre dessein particulier. C’est par lui que tout arrive : les jours de l’homme, ses affaires, son histoire. Chaque rencontre entre les hommes est aussi un de nos desseins particuliers.
Je vous vois toutes, mes créatures élues, avec vos âmes ouvertes, afin que je puisse y pénétrer. Vous avez su m’accueillir et moi je vous accueillerai plus tard, quand vous serez, comme vous le faites pour moi à présent.

En vérité je vous dis qu’en vous confiant à moi, vous agirez toujours mieux. Vos âmes s’élèveront toujours plus, dès la terre, pour parvenir d’abord à moi, au Père et à l’Esprit d’Amour, puis à tous vos bien-aimés, car la solitude n’est pas du Ciel, mais du monde.