Confidences de Jésus à ses prêtres
Don Ottavio Michelini
Sainte crainte de Dieu
Si Dieu pouvait modifier ses enseignements, il ne serait plus Dieu ; la parole de Dieu ne se modifie pas, ne change pas, ni ne changera jamais ; elle est éternelle comme Dieu. Dieu a donné aux hommes une norme de vie, le commandement de l’amour, mais il a dit aussi que l’amour de Dieu devait être uni à la crainte de Dieu.
De même que l’amour est un don qu’il faut demander sans cesse, de même la crainte de Dieu est un grand don. Crains le Seigneur qui passe ! Les hommes de cette génération vraiment perverse ont tout déformé et tentent de tout démolir. De la crainte de Dieu, aujourd’hui on ne parle plus. On parle de l’amour de Dieu, mais de la crainte, non, parce qu’ils prétendent que la crainte ne se concilie pas et ne peut pas se concilier avec l’amour. De même qu’ils trouvent également inconciliables, dans leur sottise, Miséricorde et Justice, ils trouvent inconciliables l’amour et la crainte de Dieu. En somme, on accepte aujourd’hui les choses qui arrangent et on répudie celles qui dérangent.
C’est là l’absurde attitude que Pasteurs, prêtres et chrétiens ont adoptée à l’égard de Dieu, et dans cette absurde attitude on voit l’embûche et l’Ennemi qui se promet de démolir Dieu dans les âmes en se servant de la sottise des hommes, de démolir l’édifice de l’Eglise en la désagrégeant pierre par pierre.
Qui parle encore de la crainte de Dieu ? Qui parle encore de la Justice divine ? Qui parle encore de la présence de Satan dans le monde, lequel avec ses troupes rebelles conduit la lutte contre Dieu et contre les hommes, trouvant malheureusement parmi ces derniers des collaborateurs jusque dans les âmes consacrées, sans exclure des évêques ?
Gare à ceux qui défient la colère de Dieu !
Dieu est terrible dans sa colère. Gare à ceux qui défient la colère de Dieu en se reposant sur l’idée commode qu’en Dieu il n’y a qu’amour et miséricorde !
Beaucoup de damnés voudraient pouvoir revenir sur leurs pas pour réformer leurs idées, maintenant qu’ils voient et comprennent clairement l’astucieuse tromperie de Satan et sa féroce méchanceté.
Il y a une volonté permissive qui explique très bien le dédain du Seigneur pour son peuple infidèle : guerres, révolutions, épidémies, tremblements de terre et autres innombrables calamités viennent du démon, mais sont permises par Dieu pour ses fins providentielles et sages.
Les soixante-dix ans d’esclavage à Babylone furent permis à cause du dédain que les nombreux péchés du peuple hébreu avaient provoqué ; la destruction de Sodome et Gomorrhe ne vint pas de Dieu, aucun mal ne vient jamais de Dieu, mais toujours et uniquement de l’enfer, avec la complicité et l’immoralité humaine. La destruction de Sodome et Gomorrhe et d’autres innombrables châtiments furent des punitions, non pas occasionnées mais permises pour l’amendement des hommes. Le Déluge universel lui-même fut provoqué par l’enfer avec la complicité des hommes corrompus.
L’Amour ne peut permettre la ruine de l’humanité
Les hommes disent qu’ils ne craignent pas Dieu. C’est un terrible blasphème, dont on peut prévoir les terrifiantes conséquences sur cette terre et au-delà de la vie terrestre, comme il advint dans les temps passés.
Temps d’aveuglement, temps d’obscurcissement, parce que temps d’orgueil. Cet homme, moins qu’un ver rampant dans la boue et la poussière de la terre, qui a la durée d’un jour, enorgueilli de sa science et de sa technologie, ose défier le Créateur et Seigneur de l’Univers. Jusques à quand, mon fils ?
Moi, Je suis l’Amour. L’Amour ne peut permettre la ruine de l’humanité voulue par Satan. Je suis l’Amour éternel et immuable, c’est pourquoi Je ne peux vouloir la ruine éternelle des âmes.
L’enfer sera vaincu ; mon Eglise sera régénérée ; mon Règne qui est Règne d’amour, de justice et de paix, donnera paix et justice à cette humanité subjuguée par les puissances de l’enfer, dont ma Mère triomphera.
Le soleil d’une clarté sans pareille, resplendira sur une humanité meilleure ; courage donc, et sois sans crainte.
Prie, répare, offre-Moi toi-même et aime-Moi ! Je te bénis
(10 décembre 1976)