Lettre d’un ami à un ami n°6
Bien cher lecteur,
Voulez-vous sauver la planète ? Cela vous est-il possible ? Trouvez-vous juste ces inéquitables partages des richesses ? Que pouvons-nous y faire ? Acceptez-vous de tout faire pour vous sanctifier (car je suppose que vous en avez saisi la nécessité) en sachant très bien qu’à côté de vous tant d’âmes se perdent par indifférence, par égoïsme, par ignorance, par méchanceté ?
Nous l’avons compris, chers amis, tant de questions ne peuvent plus marteler nos esprits dans le vide ; il est temps d’agir si nous désirons que notre vie tende à avoir du sens ; n’acceptons pas l’éventuel reproche que nos pauvres oreilles ne sauraient entendre là-haut, le jour de notre rencontre définitive : « Et toi, qu’as-tu fais pour ton prochain ? As-tu reçu le pauvre et l’indigent ? Quand et comment m’as-tu visité en prison ? »
Il est bien vrai que cette prison s’appelle « terre » tant elle est l’enjeu du luxe, de l’argent, de l’intérêt personnel et égoïste, tant elle crie famine en hurlant « sauve-moi, tu pollues, sauve-toi ! Rends-moi belle et propre car je suis là pour toi ! ». Il est indéniable que la nature que nous sommes loin de respecter comme il le faudrait constitue la fondation sur laquelle nous devons élever nos cathédrales. Toutes les religions du monde l’affirment et souhaitent qu’elle devienne le berceau de Moïse dans lequel Dieu ne laisse pas tomber son enfant.
Et notre belle religion catholique et apostolique n’arrête pas de chanter les louanges naturelles, la joie, la paix et l’amour que nous devons trouver dans tous ces dons divins qu’ils soient animaux, végétaux ou humains ; c’est dans cette harmonie que nous pourrons œuvrer intelligemment et efficacement pour un monde meilleur.
Pour cela, j’en profite pour vous inviter à connaître le très éclairé scientifique, écologique, chrétien, Jean-Marie Pelt qui, un jour au pouvoir, transforma la ville de Metz en véritable poumon oxygéné, point de départ d’un renouveau à édifier ensemble. Je conseille vivement d’écouter ses propos lors de son passage sur la chaîne KTO et surtout d’acheter un de ses derniers livres qui vous fera tout comprendre sur l’état dramatique actuel de notre terre ; cela nous incite bien évidemment à prendre nos responsabilités dans notre façon d’agir, notre manière de vivre.
Quant à nos richesses différemment réparties parmi les peuples, nous en avons bien conscience, elles constituent pour chacun d’entre nous un moyen de nous élever, grâce à leur utilisation très modérée et partagée avec nos voisins, vers la terre promise par la Parole de Dieu, notre cher Sauveur qui, un jour, s’éleva pour disparaître à nos yeux en nous affirmant qu’Il partait préparer près de son Père, notre Père, une (belle) place pour nous tous !
Ce partage, cette solidarité dont je vous parle ici représente pour nous une réelle aubaine car combien de fois, chers amis, n’avons-nous pas expérimenté qu’il est plus heureux de donner que de recevoir.
C’est sans hésitation aucune que nous devons la donner, notre chemise ! Qu’importe pour nous, chrétiens, d’avoir moins dans notre assiette (c’est même indispensable, si vous voyez ce que je veux dire) ; quelle importance cela peut-il y avoir si, généreusement, notre charité a débordé nos intentions et que, suite à cela, nous ne pourrons pas nous payer notre place au Brésil avec nos diables, ni rôtir en vacances sur le sable espagnol et si notre épouse ne pourra s’acheter cet été le xème vêtement à la mode !
L’ancien testament regorge d’attitudes d’entraide citoyenne par lesquelles la confiance éperdue en notre Dieu gagna des batailles qui semblaient perdues d’avance. Pour n’en prendre qu’un exemple, rappelons-nous, lorsque Jonas accepta enfin de parler à Ninive, après avoir été bercé dans l’océan pendant trois jours par la gentille baleine, ses habitants jeûnèrent et se convertirent ; ils obtinrent alors sans délai le report et l’arrêt immédiat des fléaux annoncés qui auraient pu détruire cette humanité pécheresse.
Alors, mes frères, ne nous étonnons pas lorsque notre cher pape François obtient avec l’aide de Dieu l’immense bonheur de nous faire jeûner pour éviter une guerre mondiale prévue se déclencher dans les quatre jours et que ses attentes sont dépassées par la réalité : non seulement sa mission réussit mais, de plus, elle contribue à montrer à l’humanité entière, croyante et non croyante, que c’est bien de cette manière (prière, jeûne et pénitence) que l’on maintiendra la planète où habitera au jour fixé, avant la fin du monde, après la purification prévue et déjà commencée, une nouvelle génération libérée du péché, heureuse en son Dieu, vivant dans sa chair pour laquelle elle se battra non avec des armes mais avec l’Amour afin que ce soit Lui qui triomphe en Maître dans le cœur de ses hommes.
Voilà bien le chemin, la vérité, la vie qui se pointe à l’horizon dans lequel l’indifférence sera remplacée par la vraie charité, l’égoïsme par la solidarité naturelle, l’ignorance coupable par la connaissance des choses de Dieu et la méchanceté par la Bonté même, cadeau inestimable de Notre Créateur désirant et octroyant la vie éternelle à ses pauvres petits oisillons que nous sommes !
Oui, nous voulons agir, oui nous avons compris, c’est aujourd’hui le jour où le temps n’a plus d’heure pour souffrir, pour mourir, courons vers ce bonheur …
Jean-Michel Moulart
Votre ami en Jésus-Christ