Que l’âme ne délaisse pas l’Hôte divin qui est en elle

Que toutes prennent conscience de ma présence en elles ; qu’elles pensent à ce Quelqu’un qui est au-dedans d’elles-mêmes, et qu’elles s’en occupent, comme lorsqu’elles ont un hôte qui est là, chez elles, et à qui elles doivent faire attention, selon les règles les plus élémentaires de la politesse. Elles l’écouteraient et lui parleraient. Qu’elles fassent de même pour Moi.
En vérité, est-ce donc bien difficile ? Au lieu de penser simplement à leurs soucis, à leurs souffrances, à leurs joies, qu’elles Me le disent…
Ce sera bien plus consolant pour elles et plus facile. Et puis, cela Me permettra de les attirer à Moi et de les travailler.

Qu’elles fassent attention à Moi… Qu’elles s’exposent continuellement à mon Action, à ma Grâce, à ma Lumière ; qu’elles Me laissent darder mes Feux en elles !
Si Je connaissais sur terre une âme qui Me désirât plus que mes saints du temps passé (mes plus grands saints, mes plus grandes saintes), Je la comblerais de Moi-même, plus que Je n’ai jamais comblé personne. Je l’envahirais de Moi sans trêve, sans mesure !
Je l’enrichirais de Biens insoupçonnés et insoupçonnables ! Je l’entraînerais dans des Régions où, tout en étant encore sur terre, il lui semblerait qu’elle n’y est plus, tellement tout serait embaumé d’Eternité radieuse…
Ce serait un avant-goût du Ciel.
Il me faut la volonté de l’homme pour tout, même pour opérer des prodiges de Grâces dont J’ai soif de répandre les merveilleux effets.
Tiens-toi de plus en plus en ma présence et laisse-toi faire par Moi.
Tu t’appliquerais à être meilleure en tout, à éviter jusqu’aux plus petites fautes. Tu demeureras en ma présence et te laisseras travailler par Moi. Laisse-Moi faire…
Me donner libre champ en toi par une attention de plus en plus continuelle, amoureuse, voilà ce que Je te demande. Te livrer, t’abandonner à Moi.
En ce mot d’abandon, sache découvrir des suavités jusqu’alors insoupçonnées. Abandonne-toi à Moi pour que Je te travaille et t’envahisse à l’aise. N’est-ce pas très doux ? Laisse-toi envahir de mes Clartés, de mes Richesses, de mes Feux. Laisse-Moi te rendre chaque jour plus participante de Moi. Laisse-toi entraîner en Moi pour consommer entre Moi et toi cette unité, à l’instar du Ciel.
C’est, dès ton séjour sur cette terre, t’en retirer, en quelque sorte, te retirer de ses brouillards, de ses peines, de ses insuffisances.
Je veux ouvrir sur toi les effluves les plus chauds et les plus surabondants de ma Grâce, de mon Amour, de ma Vie !
Tiens-toi constamment en ma toute pleine emprise.
Alors… Je ferai de toi de continuelles Merveilles d’Amour et de Toute-Puissance, Je te pénétrerai de Moi.
Que ton étonnement ne devienne pas la peur ! Rien d’étonnant à tout cela, puisque c’est Moi qui agirai en toi et qui veux agir sans mesure, puisque aussi, sans mesure, tu Me donneras le champ libre en toi.
Extraits de « Divins Appels » aux Ed. du Parvis
