Préparation de l’âme

à l’action divine en elle

Il faut ouvrir les âmes à mes inspirations, à ma Grâce, à mon action, les attirer au recueillement, à la mise à l’écart de la distraction, qui Me les enlève, qui Me les vole ! Qui m’empêche de réaliser en elles tout ce que Je suis venu pour ce faire.

Qu’on M’ouvre les âmes ! Qu’on me donne des âmes attentives ! Qu’elles Me regardent et qu’elles M’écoutent ! Ce dont Je les imprégnerai alors, Me permettra de les entraîner très avant en Moi.

Je suis venu pour réaliser le plus possible, malgré la chute, mon plan premier. Il était si beau mon plan, que Je ne l’ai pas abandonné !

J’ai poursuivi de  mes avances ma créature déchue ! Je l’ai suivie… Je ne l’ai pas laissée en ses égarements.

Je l’ai fait pour elle, bien certainement, par compassion et par amour pour elle, mais… Je l’ai fait aussi, et davantage encore, par Amour pour Moi-même.

Et cela est très beau, et cela est plus beau parce que cela rehausse tout ! en donnant à la sanctification de ma créature une importance de premier ordre, puisque c’est pour Moi, Dieu, que Je n’ai reculé devant rien, pour l’atteindre, pour la ramener, puis pour l’entraîner en Moi comme sans limite.

Ah ! Cet acte sublime de la création. Je pourrais, si Je voulais, le renouveler…

J’aurais pu, à tout jamais, oublier… (le lire au sens où c’est dit) ma créature déchue dans les abîmes où elle était tombée, la laisser là… sans jamais Me soucier d’elle, et faire une autre création.

Mais non ! L’œuvre de mes Mains était pour Moi trop précieuse pour que Je la laisse ainsi.

Je me suis donc acharné à sa poursuite.

Devant quoi ai-Je reculé pour la saisir au fond de l’abîme de perdition où elle était tombée ! Pour la saisir dans la mesure où elle le voulait et le voudrait, car, on le sait, Je l’ai faite libre…

J’ai voulu faire tout pour l’arracher de l’abîme, pour la sauver (Incarnation, Rédemption) !

Mais je veux plus encore, Moi, Créateur, Je veux reprendre et atteindre les réalisations si belles de mon Plan premier, si belles, oui, elles ravissaient mon Cœur : « Faisons l’homme à notre Image et à notre Ressemblance ».

Pouvais-je dire plus ? Pouvais-Je désirer davantage, puisque, la créant à notre Image et à notre Ressemblance, Je Me complaisais par avance en ce que cette créature reproduirait mon Image, Me permettrait de Me refléter en elle ?

 Extraits de « Divins Appels » aux Ed. du Parvis