Guliana Buttini
Judas est le symbole de la souffrance
De qui éprouve le plus grand remords
Mes créatures, je revois mes jours terrestres, mon histoire !
Ma douleur la plus profonde n’a pas été celle de la chair, si lancinante, mais bien celle de mon être spirituel.
En mon âme, je savais, je voyais l’injustice des hommes, la haine, la trahison et les passions mesquines…
Je revois le visage de mes Apôtres, le Golgotha, ma vie terrestre, que beaucoup connaissent et celle que personne ne connaît,
Mon cœur s’illumine quand je revois le petit jardin de l’humble maisonnette de mon enfance et ma très Sainte Mère qui, habitée par l’esprit de toutes les mères, est amour, affection, tendresse et sacrifice.
Je revois Judas qui est le symbole de la souffrance de qui éprouve le plus grand des remords quand il a reconnu sa faute. Les paroles de mon histoire passée, de l’Evangile, sont de moi ; ce livre devrait être le compagnon de chaque créature afin qu’elle en comprenne tout le sens ; c’est aussi un moyen de vivre en moi !
« Il aurait mieux valu pour lui de n’être jamais né » ! Car Judas a souffert au-delà de toute mesure pour sa faute. Je revois la foule qui me méprise, j’entends encore les injures, je ressens sur mon Corps les coups de fouet, je revois mon sang qui coule. Et après, dans une hymne de lumière glorieuse, je vois ma croix, non plus de bois, mais d’or. Ma croix, symbole de salut ! Ma croix de lumière dorée qui projette toujours son ombre sur la terre pour les justes, les bons, les saints, les cœurs purs ! Qui est à l’ombre de la croix est et sera toujours protégé par mon amour, car pour cette croix je suis né, ai vécu et suis mort sur terre pour vous !
Extraits de « La Parole », volume 1 aux Ed. du Parvis (Suisse)
Pages 190