Lui et moi : Septembre 1940

LUI et moi

 

 

Mois de septembre 1940

 

 970. [I,299] — 3 septembre. Après la communion. 

« Le lundi : vis dans l’amour du Saint-Esprit en Lui demandant l’amour. C’est Lui qui fait la sainteté.

« Le mardi : avec la Reine des anges et les anges. Pour réparer tes offenses et les offenses.

« Le mercredi : avec saint Joseph. Emprunte-lui sa vie intérieure.

« Le jeudi : sois petite hostie avec Moi. Sois une hostie qui chante. Cherche comme une avare les occasions de petits sacrifices qui te renouvelleront à l’état d’hostie.

« Le vendredi : toute à Mon Coeur. Le vendredi qui Me fut une grande souffrance, qu’il te soit une grande douceur.

« Le samedi tu n’es pas seule : Ma Mère t’accompagne. Réveille en toi son amour.

« Le dimanche : monte au sein de la Trinité sainte,

« comme un petit grain d’encens en pure louange.

« Fais ainsi, petite âme. »

 

971. [V,116] — 4 septembre 1940. Heure sainte. 

Je demandais à l’Archange Gabriel de Le consoler, comme il l’avait fait au Jardin des Olives.

« Oui, Mes Anges Me consolent. Mais une souffrance venue par les hommes trouve sa consolation par des coeurs d’hommes»

« Consolez-Moi, vous, Mes intimes, Mes choisis, selon les merveilleuses inventions de votre Amour. Oh ! Ma petite Fille, tout ce que vous trouverez Me sera doux puisque cela viendra de vous. N’ayez pas peur que Je méprise vos façons, que Je leur reproche leur insuffisance ou leur rusticité, si vous êtes sincères…

« C’est ainsi que J’aime. Parlez-Moi avec la simplicité d’un tout petit. Point n’est besoin de

formules. Vos mots, Je les prends dans votre coeur, avant qu’ils n’arrivent à la phrase. Je suis si pressé de les recevoir dans le Mien, vos mots d’enfants !…

« Ne vois-tu pas Mes bras grands ouverts, sur la Croix ? Et plus qu’ouverts… distendus à en être disloqués… Ils seront ouverts éternellement pour votre parfait et doux Refuge… »

« Seigneur, déjà je veux y mettre mes familles, mes amis, mes défunts ».

« Ajoute des pécheurs, beaucoup de pécheurs, puisque c’est pour tous que Je les ouvre si large. Ne craignez pas de demander ; remplissez Mes bras : des pays, des nations, des païens, ton temps, le temps passé, les siècles à venir… ! Vois-tu, Je les vois tous un par un, les hommes. Beaucoup, sans être sur la terre, ne sont pas encore au Ciel. Vos prières diminuent leur exil. En cela aussi, vous Me consolez dans Mon Agonie de mourant par amour.

« Comme vous la chanterez avec reconnaissance, Mon Agonie, quand vous la comprendrez ! Pour l’instant, donnez-Moi la joie de votre foi et de votre tendresse, afin que l’Archange Me les donne à boire… »

 

972. [VII,322] — 4 septembre 1940. 

« N’accorde rien à la nature. Et fais cela gaiement, heureuse d’être ici ou là, pour Me plaire. »

 

973. [VII,323] — 5 septembre.  Avant la communion.  Je disais :

« Je voudrais voir comment est faite mon âme quand elle peut plaire, non pas à la miséricorde, mais à la justice ? »

« Mais, sur cette terre, il n’est question que de Ma Miséricorde. La Justice, ce n’est que pour plus tard.

« Conduisez-vous donc en enfants choyés de votre Dieu. Allez à Lui comme tels. »

« Seigneur, aujourd’hui, je Vous donne surtout ces instants de visite au malade à qui je ne puis parler encore que de choses profanes. »

« Apprends là la patience, que tu uniras à la Mienne à l’attendre.

974. [I,286] — 10 septembre. 

« Quand un jour se passe où tu n’aies pas pensé à Moi »

« que ta douleur soit grande ! de crainte que Ma douleur

« soit encore plus grande… »

 

975. [VII,324] — 11 septembre.  Je demandais avec instance que les Allemands quittent ma maison, à Nantes, pour que j’y puisse habiter. 

« Et Moi, Je te demande de te mettre en l’état d’hostie : accepter ce qui arrivera, venant de Moi, prête à acquiescer à tout, en union avec Moi, Victime pour tous, même pour des bourreaux…

« Ma petite hostie (j’avais une rage de dents) réjouis-toi : il n’y a rien de plus beau que l’état de victime. C’est le Mien.»

 

976. [V,117] — 12 septembre. Le Fresne.  Heure sainte. 

« Ne va jamais jusqu’au bout d’une satisfaction. Réserve-M’en une partie sacrifiée : Ma part, tu comprends ? puisqu’en tout, nous sommes à deux, dans le secret.

« Si tu prenais tout, que Me resterait-il ? Tu serais seule avec toi-même. Oh ! évite… « Que Dieu soit avec vous ! » sinon tu Me forces à seulement te regarder faire, sans Me mêler à toi !

« Oh ! ce désir d’union que J’ai, dans Mon éternel Amour !… Je recommence ma vie sur la terre avec chacun de vous, épousant la vôtre, si vous voulez bien M’inviter. Tu te souviens comment Je marchais avec les disciples d’Emmaüs ?… Ainsi fais-Je sur la même route que vous, la route que Je vous ai choisie de toute éternité, dans cette famille, dans ce pays…

« C’est Moi qui vous ai placés là, avec un amour particulier. Vivez-y avec foi, pensant que c’est là le gain du ciel : gagner un Amour éternel pour ce court passage dans le temps… Oh ! traversez ce passage dans un grand désir de répondre à Ma tendresse, dans l’impatience constante de Me connaître enfin, Moi, votre Sauveur aimant…

« Ne vous-ai-Je pas éternellement tenus dans Ma pensée ? Il serait juste que la vôtre fût remplie de Moi, Mes pauvres petits enfants, sans reconnaissance, bien souvent ! »

« Seigneur, nous pouvons toujours réparer, même ces fautes que nous ignorons, mais que Votre Délicatesse voit ? »

 

« Tu sais que, par Ma miséricorde, un seul acte d’amour parfait répare toute une vie ?

« Tu sais qu’un de vos regards humble et tendre Me blesse ?

« Tu sais que Je suis sensible à tout cri du coeur ?…

« Quelquefois, Je Me tiens là, prêt, avant même que vous M’appeliez. Te souviens-tu de tel et tel danger évité ?… Quand tu as cru que cela s’était arrangé tout seul… Rien ne s’arrange tout seul : « n’oublie jamais Ma surveillante, Ma bienveillante Providence.

« Remercie-Moi donc de Mes invisibles soins. Mon Amour aime prévenir, fait tout pour votre bien.

« Et dans cette heure d’agonie, vois Mes infinies recherches des âmes !… Je suis comme un chasseur qui se serait blessé à mort pour mieux attirer les proies qu’il convoite.

« Je suis l’Homme qui a saisi la lèpre du lépreux qu’il aime. J’ai tout souffert, car J’ai tout connu.

« J’ai tout expié, Moi, le Pur, par Mon Sang qui tombait en gouttes. Que personne ne craigne donc ! mais qu’on vienne à Moi : le plus grand pécheur connaîtra le bonheur d’être pressé sur Mon Coeur grand ouvert. Mais qu’il vienne sans crainte, c’est facile : il pensera plus à Moi qu’à lui…

« Ce sera le chemin de sa paix. Va, par ta prière, Me chercher des pécheurs, va Me les chercher !

 

977. [VII,325] — 14 septembre 1940. 

« Ne pense pas que ce soit le plus grand nombre de prières qui touche votre Dieu. C’est la façon dont vous Lui parlez.

« Soyez irrésistibles d’amour, d’abandon, d’humilité, et quand vous Lui demandez du pain, Il ne vous donnera pas une pierre, mais une double ration…

« Sois audacieuse dans tes désirs d’amour, dans tes tendances à avancer. Chaque jour, vois où tu en es, fermement ambitieuse d’un progrès dans Mon intimité.

« Habite Mon Coeur. Tu sais, le nid chaud et caché du roitelet, à portée de toute main, et invisible dans ton acacia ?

« Invite les Anges à t’aider dans ta marche montante. J’ai tant envie que tu viennes plus près!…

« J’ai tant de choses à te dire, tant de choses à donner… Viens. Toujours plus près. »

 

978. [III, 34] — 17 septembre. 

« Les travaux les plus communs : fais-les aussi avec Moi.

« Ne fais rien hors de Moi.

« Rappelle-toi : L’amour, c’est toute absence de séparation. Soyons tout l’Un pour l’autre : sans interruption. »

 

979. [I,300] — 19 septembre. Heure sainte. 

A l’église, je m’inquiétais du raccommodeur d’harmonium qui faisait du bruit : « Peut-être, cela va L’empêcher de me parler ? »

« Est-ce que quelque chose ou quelqu’un peut M’empêcher de parler à une âme quand Je veux lui parler ?

« N’est-ce pas le langage profond du coeur-à-coeur qui est le Mien ?

« Même dans la foule, tu M’as entendu, « tu as entendu la voix si fine qu’il faut que ce soit l’amour qui la capte.

« Et Moi, comme J’aime être votre captif… Volez-Moi !

« Plus vous Me volerez, plus J’aurai de nouveaux trésors à laisser voler.

« Est-ce que nous n’avons pas mis tout en commun ?

« comme dans une tendre famille ?

« Croyez-bien que Mon opulence ne diminue jamais.

« Prenez ! prenez à pleines mains, à plein coeur,

« non seulement pour vous, mais pour tous.

« Ah ! N’oubliez personne et Ma Richesse en sera plus grande.

« Je t’ai dit que si peu de chose vous empêche de Me voir…

« Croyez donc en Ma Présence invisible pleine d’affections, d’amours incomparables, si vous saviez…

« Une Présence ! C’est tant de chose…

« Tu fais tout : travail, prières, pensées, causeries, comme si J’étais là et  Je suis là.

« Tu ne trouves pas que c’est infiniment bon ?

 

« Quand tu t’éveilles, Je suis là.

« Quand tu reposes, Je suis là.

« Tu peux dire : « Il ne me laisse jamais seule. »

« C’est en quoi ta solitude est divine.

« Tu te souviens de ton hésitation après la mort de ta fidèle bonne, à te faire de nouveau servir ?

« Je t’ai invitée à rester seule en te disant : « M’aimeras-tu jusque-là ? »

« N’est-ce pas que tu ne regrettes rien ?

« Ensemble nous avons franchi les années, les soirs aux instants solitaires.

« Tu as essayé de te rapprocher plus de Dieu et Je t’ai aidée

« car tu pouvais unir tes solitudes aux Miennes.

« As-tu su le désert ? les quarante jours, les nuits

« où Je M’échappais d’eux pour prier devant Mon Père.

« Et dans les foules ? la grande solitude de la non-compréhension,

« de l’hostilité, de la haine, de l’amitié rejetée, tout cela pour vous, pour toi.

« Et plus tard,

« la solitude du Jardin des Olives,

« la solitude des églises,

« pour Mon Eucharistie,

« celle des coeurs qui M’oublient après avoir communié…

« Oh ! que la pensée chaude et fidèle de Mes amis vienne sans cesse

« Me consoler !

« Et Moi, Je les consolerai quand ils s’endormiront pour le départ

« dans l’autre vie.

« Étrange chose, n’est-ce pas, qu’une créature puisse consoler son Dieu !

« Cependant, c’est ainsi.

« Mon amour renverse les rôles comme un moyen nouveau pour vous,

« comme une tendresse de protection à Me donner,

« tellement J’ai besoin de toutes vos manières d’aimer,

« de toutes vos façons de tendresses.

« Qui pourra concevoir les ardeurs de Mon Feu ?

« Pardonne-Moi de tant Me dire aujourd’hui…

« Tu comprends, il Me faut décharger Mon Coeur,

« afin qu’on sache, « qu’on connaisse un peu mieux cet ami inconnu

«si près ! si près de vous… si vous saviez.., Mes pauvres petits enfants ! »

980. [VII,326] — 19 septembre. Dans ma chambre. 

« Sois une hostie qui chante. »

 

981. [V,118] — 20 septembre. Visite. 

J’avais su que les Allemands ne voulaient pas quitter ma maison, à Nantes.

« Tu es content ? j’ai un sacrifice à Te donner pour Tes pécheurs… ».

« Pose ta tête sur Mon Coeur, afin que tes pensées ne soient que pour Moi. Laisse les choses de la terre, ne les laisseras-tu pas un jour ? Entre déjà dans l’Amour éternel, d’où les soucis de la terre sont exclus.

« Franchis les degrés. Quitte le sentiment des possessions périssables. C’est alors que, Me rejoignant, rien ne te manquera plus. Tu comprends ? C’est comme un enjambement à un niveau supérieur. Ne vois-tu pas que Je t’aide ? seule, de quoi es-tu capable, Ma très petite ?

« C’est comme du sang meurtri, dans ton coeur ?…

« Offre-le Moi : Je saurai si bien M’en servir, uni au Mien, pour de pauvres âmes qui sont dans la misère.

« C’est le libre échange et c’est Moi, l’échangeur, si heureux qu’on Me donne pour donner : merci, Ma petite Fille !…

« Tu sais, le silence ? la moindre chose s’entend. Toi, tiens ton âme dans le silence et tu percevras les battements d’Amour de Mon Coeur : battements douloureux, battements de bonheur : c’est tout l’Amour vivant. »

 

982. [I,301] — 21 septembre. 

« Offrir un sacrifice, ce n’est pas ne plus sentir la peine qui, au contraire, revient bien des fois remuer ses eaux amères.

« Mais à chaque flux de détresse, remets-toi de nouveau en esprit d’holocauste devant Moi et chaque fois

« un arc-en-ciel de grâces illuminera la terre.

« Tant de choses sont invisibles pour vous ! mais émanent de vos actes comme une auréole bienfaisante….

« Tu sais comme le mal aime se répandre et gagner du terrain ?

« Pourquoi ne donnerais-Je pas au Bien les ailes bénies

« de la suavité qui conquiert ?

« Alors, qui arrêtera la marche du Bien d’âmes à âmes ?

« jusqu’à la fin du monde ?

« Sauras-tu jamais la conséquence d’une ou l’autre de ces lignes lues à travers Mon amour ?

« Oui, demande-Moi que tous y puisent Joie, lumière et consolations.

« Est-ce que Je peux Me refuser de t’accorder quelque chose ? »

 

983. [I,302] — Heure sainte. 

« Vois comme l’action du soleil a de l’importance dans les choses de la terre.

« Les âmes comprendront-elles que Dieu est leur soleil vital,

« le Grand Enchanteur de la durée de leurs jours ?

« l’unique but de leur existence ?

« Rappelle-toi cette prière : « Seigneur, délivrez-moi du souci de la bagatelle. »

« Tout est peu, hormis Dieu, « dont vous devez chaque jour augmenter la vie en vous.

« Dans l’autre vie, vous vous direz : « Comment ai-je pu rester un seul instant sans L’aimer ! »

« J’ai voulu, en vue de vos mérites, que vous Me cherchiez dans l’obscurité,

« que vous Me trouviez encore dans la pénombre.

« La clarté indicible sera pour plus tard.

« N’ai-Je pas Moi-même traversé des heures ténébreuses quand Ma Divinité semblait s’éloigner de Mon Humanité ?

«Ah ! comme J’ai bien fraternisé…, épousant toutes vos faiblesses, Mes pauvres petits !

« J’ai bien été « un Homme » parmi les hommes.

« Et même avant Ma Passion, Je savais ce qu’était la souffrance.

« Je l’aimais, « par amour pour vous.

« Aimez-la à cause de Moi.

« Je la métamorphoserai en conversion« pour d’autres,

« en gloire pour vous

« puisque tout se retrouve Là-Haut sur Mon Coeur.

 

« Prenez donc courage à souffrir, Mes petits enfants.

« Il y a des âmes qui ne peuvent plus se passer de souffrir

« tellement elles ont expérimenté que cela les rapproche de Moi.

« Quoique Je vous aime sans cesse, avec quel particulier amour Je considère ceux de Mes enfants qui souffrent !

« Mon regard est plus tendre, plus affectueux que celui d’une mère, bien sûr !

« N’est-ce pas Moi qui ai fait le coeur d’une mère ?

« Tournez donc vos yeux désolés ! exposez-Moi votre peine, chers petits qui êtes déjà dans Mon Coeur et qui vous croyez si loin… si loin !

« Essayez de Me trouver chaque jour en vous-mêmes,

« et là,  comme de bien petits,

« donnez-Moi les marques de tendresse que vous donneriez à une mère, à un père chéri.

« Comme vous serez heureux quand vous en aurez pris l’habitude.

« Comme votre vie deviendra douce !

« Et Moi, Je vous bénirai, car vous aurez enfin répondu à Mon appel…

« l’appel de Celui qui se tenait debout à la porte,

« écoutant si le bruit de la maison était en sa faveur,

« car s’il se tient « debout », c’est qu’il sait qu’on peut Le chasser…

« Parfois, on ne veut même pas qu’Il attende, on Lui dit : « Jamais vous n’entrerez chez moi ! »

« Comme s’il était un malfaiteur,

« Lui, qui est mort d’amour pour eux…

« Mais quand on Lui dit : « Entrez ! »

« quand on ajoute : « Restez, vivez près de nous »,

« ce pauvre solitaire éprouve alors cette joie qu’Il appelle « les délices des enfants des hommes».

« Cela, vous ne le savez pas, mais Dieu le sait, et vous connaîtrez plus tard la somme des délices que vous avez procurées à votre Sauveur.

« Et ces âmes qui conversent constamment avec Moi dans leur intérieur, « quelle allégresse ne Me donnent-elles pas ?

« Tu ne sais pas ce que c’est, Ma petite enfant, de sentir dans une solitude où tant d’autres M’abandonnent, «de sentir que dans un coeur on est le grand ami,

« le cher préféré,

« l’unique attendu ! »

 

984. [I,303] — Visite. 

Je disais : « Seigneur, je vous aime. »

« Redis-le-Moi, afin de Me le faire de nouveau résonner à l’oreille.

« Fais-le, comme une musique, vibrer plus longuement.

« Je ne Me lasserai pas de l’écouter.

« Dis-Moi pourquoi tu M’aimes ?

« Comment cet amour a commencé ?

« et tout ce que tu veux faire pour Lui ?

« Mais oui, Je sais tout cela,

« mais te l’entendre dire par toi, M’est un bonheur précieux et

« comme une histoire nouvelle. »

 

985. [I,304 et II,184] — Après le repas.  Dans la chaleur, je m’étendais.

« Repose-toi avec Mes moments de repos.

« Si tu ne t’unissais pas à Moi, il vaudrait mieux pour toi être employée à casser des pierres sur la piste du Sahara

« si là, le labeur t’unissait davantage à Moi.

« Comme Je te l’indique souvent, quelle que soit l’action, c’est l’union d’amour qu’on y apporte qui fait la seule valeur. »

 

986. [III, 35] — 22 septembre 1940. —

« Je suis si contente que Tu nous aies créées à Ton Image. »

« Mes vrais petits enfants, avec quelle joie vous Me reconnaîtrez sans M’avoir jamais vu. Et vous voudrez vous précipiter sur Mon Coeur, y découvrant le commencement et la fin de toutes vos soifs, inépuisablement en Moi, l’éternellement Jeune, pour ne plus faire qu’un, oh ! Mes chères images. »

 

987. [VII,327] — 25 septembre. 

«Considère aujourd’hui Ma Beauté, Mon amie; loue-La. Désire La voir. Offre-La, afin que le Père, heureux, renouvelle la France. Tu sais, c’est toujours Moi qui obtiens. Ne te lasse pas de M’offrir.

« Est-ce que les mains de Ma Mère ne sont pas là? Comme le soir où Elle M’offrit au temple ? »

 

988. [V,119] — 27 septembre. Visite. 

Je disais : « Seigneur, je Vous aime. »

« Redis-le Moi, afin de Me le faire de nouveau entendre à l’oreille. Fais-le, comme une musique, résonner plus longuement. Je ne Me lasserai pas de l’écouter.

« Dis-Moi pourquoi tu M’aimes, comment cet amour a commencé, et tout ce que tu veux faire pour lui.

« Mais oui, Je sais tout cela. Mais te l’entendre dire, par toi, M’est un bonheur précieux et comme une histoire nouvelle. »

 

989. [VII,328] — 27 septembre. 

« Chaque jour, tu M’offriras de ton jardin secret un bouquet en forme de pomme de pin. Et Je le poserai sur Mon Coeur, afin que son parfum Me pénètre de consolations. »

Et Il me faisait comprendre que toutes les actions et pensées doivent se grouper dans un unique mouvement dirigé vers Lui.

 

990. [III, 36] — 28 septembre. 

« Considère aujourd’hui Ma Beauté, Mon amie,

« Loue-La. Désire La voir. Offre-La, afin que le Père, heureux, renouvelle la France.

« Tu sais, c’est toujours Moi qui obtiens.

« Ne te lasse pas de M’offrir. Est-ce que les Mains de Ma Mère ne sont pas là ? comme le jour où Elle M’offrit au temple. »

991. [V,120] — 30 septembre. Visite. 

« Bien sûr, vous êtes obligés de vous occuper souvent dans le jour de choses matérielles. Mais, même ces choses vulgaires, faites-les avec Moi, près de Moi, parce que sur la terre Je les faisais aussi, et parce que Je suis là, ne vous quittant jamais.

« Il est donc simple que vous conversiez amoureusement avec Moi, sans attacher d’importance à votre emploi ordinaire, puisque par votre union il aura la même valeur spirituelle à Mes yeux. Mes petits, rien n’est vulgaire. »

J’avais lavé la vaisselle.

« Je peux tout diviniser, si vous voulez bien Me le permettre, le permettre à Mon Amour qui, brûlant, est toujours au guet de ce qu’il pourrait faire pour vous.

« Donnez-Moi tout, avec la volonté certaine de Me faire plaisir. Quel sera votre étonnement quand vous connaîtrez vos trésors !… Avec de toutes petites pierres, on peut fleurir de magnifiques tapis de mosaïques. »

 

 

 

Laisser un commentaire

%d