Moi, Myriam, Mère du Christ, J’étais Mère de l’Eglise – Maria Buttini (ASDE 19)

Vie de Marie à Nazareth

(Guliana Buttini)

 

 

L’Eglise était en train de grandir.

Moi, Myriam, Mère du Christ,

J’étais Mère de l’Eglise

 

3 mai 1985

 

 

Quand Jésus est apparu à Emmaüs, ils ne l’ont pas reconnu, parce que Son Visage était dans l’ombre. A ce moment-là, Moi, J’étais plongée dans la douleur pour l’avoir vu tellement meurtri, si douloureusement frappé et sur la Croix jusqu’à Son dernier souffle. Seule la certitude de la foi me permettait de respirer et Je commençais à comprendre que ma tâche n’était pas finie. L’Eglise était en train de grandir, Moi, Myriam, Mère du Christ, J’étais Mère de l’Eglise ! Les apôtres commençaient leur vie sans leur Maître, cependant ils accueillaient en leur âme Son Esprit qui, à la Pentecôte, les avait illuminés. La Sagesse ! L’esprit maintenant encore illumine ceux qui désirent porter la lumière et de leur propre volonté et à cause d’un dessein tracé d’avance, au-delà du temps. Dieu voit les âmes ; Il connaît leurs désirs, Il sait ce qu’elles feront, mais Il trace pour elles une voie sur laquelle elles sont libres de s’arrêter, de poursuivre, de donner ou de prendre, d’aimer ou non. Elles vont sur ce chemin.

 

Les apôtres s’en allaient parler de Jésus. Quand ils se retrouvaient, ils parlaient encore de Jésus et de la foi. Ce concile a été une très belle chose. Ils étaient éclairés, mais pas toujours, quand il le fallait, ils disaient de grandes choses. La Sagesse est donnée, quand il la faut. L’homme est libre. S’il était toujours plein de sagesse, il ne se servirait pas assez de sa volonté. La Sagesse est comme un rayon de lumière qui illumine, puis s’en va. C’est ce qui s’est passé à Rome : Simon avait la terreur du martyre, faiblesse humaine certes et aussi moment privé de ce rayon de lumière. La lumière qui brillait sur les martyrs qui sans la Sagesse ou la connaissance et la foi, n’auraient pas pu affronter ce qu’ils ont enduré. Ils n’étaient certes pas exaltés, mais illuminés.

Dans la maison de Jérusalem, j’ai cherché à créer l’atmosphère de Nazareth pour faire revivre les souvenirs heureux. Ce n’était pas possible. Il n’est pas possible de revivre les souvenirs heureux parce qu’on vit dans le regret mêlé de nostalgie. « Domina, viens près du feu, parlons de Jésus. – Il est avec nous et Il nous écouter Johanan. » Et de cette certitude me venait la force. « Il faut dire au monde qui Il est et ce qu’Il a dit. – Les plus belles paroles du monde, Lui, le Rabbi, Il les a dites ; elles paraissent simples, mais sont profondes. – Il n’a rien fait, ni dit qui soit vain. » Dehors, il y avait du vent. Et dans le vent il m’avait semblé entendre Sa voix : « Immi, Je ne ferai jamais de choses vaines ! Je viendrai dans le temps pour dire encore des paroles de vie éternelle. » Ce temps est venu. Il te dit à présent des paroles de vie éternelle.

 

Elles pourront paraître connues, puisqu’elles sont des vérités, toujours les mêmes, car la vérité ne change pas, mais elle renferme le secret de la vie et elle touche les âmes en profondeur. Alors ces paroles ne sont pas neuves, ni les mêmes, ni anciennes, mais éternelles ! Elles touchent les âmes sensibles qui y trouvent une réponse à leurs secrets dilemmes. Dieu, Mon Fils, n’a jamais fait de choses vaines.

 

Je me souviens, c’était un soir de vent à Nazareth. Jésus Enfant était assis sur son escabeau, l’écuelle pleine de lait chaud dans ses mains, les yeux lumineux, un halo de lumière autour de ses boucles. « Immi, écoute le vent, on dirait qu’il chante, on dirait qu’il a une voix, on dirait qu’il remercie d’exister. »

 

 

Vous tous, remerciez d’exister ! Créés pour vivre le bonheur éternel, remerciez de ce que vous aurez, de ce que vous avez, puisque vous existez et que vous existerez !

 

« Immi, Mon Royaume n’est pas de ce monde, mais ce monde a le soleil, le vent, les fleurs. »

 

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