
Jeudi Saint, le 9 avril 2020
Ma vie sur terre fut une épreuve
de tous les instants
En ce Jeudi qui précède Ma mort, J’ai tout ressenti, tout vécu et tout accepté. Je savais seconde par seconde les atteintes qui Me seraient faites, la souffrance que J’endurerai, la douleur morale que J’en éprouverai. Je savais tout, cela dès Ma naissance et en chaque instant de Ma vie. Cela ne Me quittait pas.

Mon Immolation était la raison de Ma présence sur terre, J’étais venu pour elle et J’en connaissais tous les instants. Je la désirais ardemment comme un martyr désire partager la souffrance de Son Maître et Seigneur, et en Mon corps, J’étais le serviteur de Dieu, Mon Père.
Je te révèle que Ma connaissance parfaite de l’avenir de chacun de Mes enfants, de sa naissance à sa mort, est de la même manière Ma très grande préoccupation. Je savais tout de chacun de Mes disciples, de Mes amis, de Mes ennemis, et de toute l’humanité qui m’entourait. Je rencontrais un homme, une femme, un enfant, Je savais tout de lui dans les détails les plus reculés de sa personne. Je voyais son passé, son présent et son avenir, et toute Ma vie fut éclairée de cette connaissance parfaite et profonde de tous et de chacun.
Je souffrais en permanence des péchés commis autour de Moi, des pensées de Mes créatures mais J’étais heureux aussi parce que Je savais leurs efforts et leur conversion.
Je dis cela parce que Ma vie sur terre ne fut pas semblable à celle des autres humains. Tout savoir de tout et vivre dans un milieu pécheur, ignorant et orgueilleux était une épreuve de tous les instants. Je vivais en présence de Dieu et en tant qu’homme, Mes prières M’aidaient à supporter ce poids de la vie humaine. Je priais Dieu en tous les instants de Ma vie pour supporter cette bassesse, cette petitesse et cette absence de foi, et J’encourageais les Miens dans leur montée vers la sainteté, sans laquelle il n’est pas admissible d’entrer dans le Royaume des Cieux.

Mes disciples étaient de bonne foi, dans de bonnes dispositions et généreux, mais ils étaient si petits, leurs connaissances étaient si étroites et leurs jugements étriqués que la patience avec laquelle Je les enseignais, les reprenais et les élevais, était permanente et de grande promiscuité. J’enseignais de même les hommes, les foules qui Me suivaient, et Ma connaissance des cœurs Me faisaient déjà souffrir de l’épreuve de la Croix.
L’âme de Ma Très Sainte Mère
Je Me consolais dans la compagnie de Ma Très Sainte Mère qui ressentait la disette dans laquelle l’humanité se trouvait et qui acceptait et mémorisait tout.
Ma Très Sainte Mère resplendissait en son âme et lorsque Je la voyais, son âme M’apparaissait en premier. Son âme était comme un joyau resplendissant, d’une profondeur et d’une clarté à nulle autre pareille et J’aimais cette âme d’un amour précieux. Elle était Ma Mère, Mon amour était filial, mais elle était aussi Ma créature et Mon amour était réjoui par sa perfection, sa beauté, sa dignité. Dieu se réjouissait d’elle et elle répondait avec une bonté, une douceur et une vénération perpétuelles. Sa présence M’était nécessaire comme peut l’être celle d’une mère bien-aimée, mais elle était aussi nécessaire à l’Ame de Jésus-Christ, qui était sans péché et qui pouvait contempler l’âme de la Très Sainte Vierge.
Cette contemplation de l’âme de Ma Très Sainte Mère Me réjouissait, Me réconfortait, M’encourageait. Je lui en savais gré et elle aussi puisait en Ma présence le bonheur d’un amour exceptionnel, toujours riche en grâce et en apaisement. Je lui donnais l’amour de Dieu et elle Me donnait l’amour de la créature telle que Je l’avais créée : parfaite et pleine de grâce.
Elle était telle que j’avais désiré tous Mes enfants, telle que J’avais créé Adam et Eve et telle qu’ils auraient dû peupler la terre. Elle était le chef-d’œuvre de Ma création et elle rassemblait en elle toutes les qualités et toutes les vertus. Tout ce qui était agréable était en elle, la dignité, la bonté, la connaissance, l’humilité, mais aussi la rapidité de la pensée et de l’exécution, la compréhension de son prochain. Elle était prévenante mais sans abaissement, elle était présente mais jamais de trop, elle était accessible et sa discrétion recherchée parce que remplie d’estime et de chaleur.
Source : https://srbeghe.blog/2020/04/09/ma_vie_epreuve_ma_mere/