Rappelons-nous qui nous sommes

Il existe un récit dans l’histoire du salut qui continue de se répéter jusqu’à nos jours, un récit qui remonte à l’aube des temps : l’homme oublie qui il est devant son Créateur — et récolte dès lors un monde de douleurs. C’est arrivé avec Adam ; c’est arrivé avec les Israélites ; c’est arrivé avec David ; et cela se reproduit aujourd’hui avec l’Église catholique. Chaque fois que ce récit s’est répété, le Seigneur a livré Son Peuple entre les mains de leurs ennemis, non pas en signe d’abandon, mais de châtiment…

Quand le Seigneur aime quelqu’un, il lui donne de bonnes leçons ; il corrige tous ceux qu’il accueille comme ses fils.

He 12: 6

Dans la première lecture du 22 septembre 2021, nous entendons le prêtre et scribe, Esdras, crier :

Mon Dieu, j’ai trop de honte et de confusion
pour lever mon visage vers toi, mon Dieu.
Nos fautes sans nombre nous submergent,
nos offenses se sont amoncelées jusqu’au ciel.
Depuis les jours de nos pères et aujourd’hui encore,
grande est notre offense :
c’est à cause de nos fautes que nous avons été livrés,
nous, nos rois et nos prêtres,
aux mains des rois étrangers, à l’épée, à la captivité,
au pillage et à la honte,
qui nous accablent encore aujourd’hui.

Quiconque a des yeux peut clairement voir que l’Église a été livrée à l’ennemi — à l’État qui maintenant dicte de façon arbitraire commentquand et si l’Église peut ouvrir ses portes au public. Sous le faux prétexte de la « sécurité publique », des mesures draconiennes nous ont été imposées, souvent sans aucune base scientifique, telles que le port du masque pendant la messe [1] ; dans certains endroits, le chant a même été interdit ; les noms des fidèles doivent être recueillis à l’entrée et doivent dans certains cas être remis au gouvernement ; en fait, un évêque s’est même rangé du côté de l’État en interdisant aux « non vaccinés » de participer à la messe. [2] De qui se moque-t-on, quand le Peuple de Dieu se voit interdire de louer son Créateur ou même d’assister à la messe — tandis que nous acquiesçons docilement ?? C’est la fin de l’Église telle que nous la connaissons en Occident.

Et Dieu merci qu’il en soit ainsi !

Lire Le jour où Joseph Ratzinger a prédit l’avenir de l’Église

L’Église, dans son ensemble, a oublié sa mission. De la sorte, elle ne présente presque plus le moindre intérêt pour notre génération — et cela risque de se compter en terme de pertes d’âmes. Tandis que Vatican II fut une grande opportunité pour renouveler la ferveur et le zèle pour l’Évangile… au lieu de cela, un étrange mouvement moderniste s’est emparé de l’Église et a édulcoré l’Évangile, déconstruit tous les mystères de la révélation divine, assoupli la discipline, blanchi les murs de nos églises à la chaux pour en effacer tout symbolisme sacré, saccagé nos statues et notre art, et transformé nos sublimes chants sacrés en mélodies dignes d’un spectacle de marionnettes pour enfants. Les miracles de Jésus ont été expliqués de façon rationnelle, le surnaturel a été étouffé, et un esprit de rationalisme a commencé à s’emparer du clergé au point que tout ce qui tenait du mystique, de la transcendance, tout ce qui portait le parfum du divin devait être considéré avec méfiance, voire carrément tourné en dérision.

Je n’oublierai jamais ce jeune prêtre qui m’a dit que lui et ses autres amis voulaient tous être prêtres. Il a fréquenté un séminaire dans son pays d’Amérique latine qui affirmait son orthodoxie tandis que ses amis ont décidé d’étudier à Rome. Alors que lui est finalement devenu un prêtre fidèle, au moment où ses amis obtinrent leur diplôme, m’a-t-il dit, ils avaient tous perdu la foi ! Voilà, mes amis, le fruit avéré de ce modernisme qui a pris possession de la vie intérieure de l’Église !

Dès lors, est-il surprenant que nous soyons arrivés au point où certains prêtres se cachaient littéralement dans leurs presbytères, terrorisés par un virus face auquel le taux de survie est de 99,7 % ? [3] Comme me l’a confié récemment un prêtre, dégoûté de cet état d’esprit qu’il constate chez certains de ses frères : « Nous sommes une Église de martyrs, de prêtres qui ramperaient à quatre pattes sur le champ de bataille dans le seul but d’apporter les sacrements aux soldats mourants… et aujourd’hui, ces hommes s’enferment en tremblant de terreur ? Je ne comprends pas. »

Que reste-t-il de ceux que nous étions ? Pour quoi vivons-nous aujourd’hui ? Pourquoi, fondamentalement, l’Église existe-t-elle ? Où est l’héroïsme qui a marqué sa vie depuis les premières heures de la Pentecôte ? Où sont ceux qui donneraient leur vie pour le salut des brebis ?

Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis.

cf. Jn 10: 11

Comme je l’ai déjà dit, si les prêtres ne veulent pas apporter le Corps de Jésus aux malades, alors donnez-moi Jésus ! J’irai le leur apporter ! Je n’ai pas peur de mourir ! La mort n’est-elle pas le Grand Passage que même les saints ont recherché pour être avec leur Seigneur pour toujours ? Il n’y a ni orgueil ni arrogance dans mes propos. Je suis sérieux. Laissez-moi emmener Jésus auprès des malades si vous comptez vous cacher dans votre presbytère ! Quel honneur. Quel privilège ! Car là, je rencontrerais le Christ in persona !

« Seigneur… tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ? » … Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.

Mt 25: 37-40

Mais j’ai une bien meilleure idée. Puisse l’Église se ressaisir et se rappeler qui elle est et quelle est sa mission. Voyez cette exhortation de saint Paul à Timothée :

C’est pourquoi je t’invite à raviver le don spirituel que Dieu a déposé en toi par l’imposition de mes mains. Car ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un Esprit de force, d’amour et de maîtrise de soi. N’aie donc pas honte de rendre témoignage à notre Seigneur…

2 Tm 1: 6-8 (Bible de Jérusalem / AELF)

L’Évangile du [22 septembre 2021] nous dit qui doit être en première ligne de cette « pandémie » :

Jésus rassembla les Douze ; il leur donna pouvoir et autorité sur tous les démons, et de même pour faire des guérisons ; il les envoya proclamer le règne de Dieu et guérir les malades.

Lc 9: 1-2

Quand les fidèles sont malades et mourants, c’est alors qu’ils ont le plus besoin de la main du Christ ; quand le troupeau est dispersé et perdu, c’est alors qu’ils ont besoin des pieds du Christ ; quand les brebis sont embourbées dans le péché et ont besoin de miséricorde, c’est alors que doit leur être donné le Cœur du Christ. Nous avons fait le contraire ! Nous avons laissé l’État lier les mains du Seigneur, lui enchaîner les pieds et lui obscurcir le Cœur, et tout cela au nom de l’ « urgence sanitaire » et de la « sécurité publique ». Vraiment ? Le même État qui joue le facilitateur de la « culture de mort », qui exige que nous tuions nos enfants à naître et que nous euthanasiions nos personnes âgées, sont désormais ceux-là mêmes à qui nous donnons notre totale soumission, comme s’ils « se souciaient » tout à coup de notre santé ? Ils se soucient plutôt du contrôle sur nos vies, et sur chaque aspect de notre liberté et le moindre de nos mouvements — d’où le « passeport vaccinal ».

… l’avenir du monde est en péril, à moins que ne se présentent des hommes et femmes de sagesse.

— PAPE SAINT JEAN-PAUL II, Familiaris Consortio, n° 8 (traduction libre depuis l’anglais : « … the future of the world stands in peril unless wiser men are forthcoming ») ; cf. Gaudium et spes, n° 15.3

Attention ! … nous a prévenus saint John Henry Newman. Cette relation adultère de l’Église avec l’État, à l’échelle mondiale, est elle-même un signe avant-coureur du pire ennemi du genre humain, l’ « Antichrist » :

Satan pourrait choisir ses armes de mystification les plus inquiétantes — se dissimuler — ou tenter de nous séduire dans les petites choses, et ainsi écarter l’Église, non pas d’un coup mais insensiblement, de sa véritable mission. Je suis persuadé qu’il a fait beaucoup dans ce sens au cours des derniers siècles … Il est dans sa politique de nous séparer et de nous diviser, de nous arracher graduellement au rocher de notre force. Et s’il doit y avoir persécution, il se peut qu’elle arrive peut-être au moment où, dans toute la chrétienté, nous serons tous à ce point divisés, amoindris, envahis de schismes, si proches de l’hérésie ; au moment où, ayant renoncé à notre indépendance et à notre souveraineté, nous nous serons coulés dans le monde et dépendrons de sa protection. Alors, à ce moment, [l’Antichrist] pourra fondre sur nous dans toute sa fureur, autant que Dieu le lui permettra ; alors, soudainement, l’Empire romain pourra s’effondrer, l’Antichrist apparaître en persécuteur, et les nations barbares alentour se ruer à l’assaut.

— Saint John Henry Newman, Sermon IV: La persécution de l’Antichrist (PDF)

Le deuxième aspect qui attire sur nous le châtiment de Dieu, et qui est étroitement lié à notre état d’adultère, est l’idolâtrie. Il est remarquable, en fait, que quelques jours après qu’ait été tenue la cérémonie surprenante au Vatican, lorsque des hommes et des femmes s’inclinèrent devant des monticules de terre et des statuettes de la Pachamama [4], la « pandémie » commença à se propager. Je faisais remarquer à l’époque que nous étions en train de provoquer et irriter Dieu. Nombre de prêtres en furent à juste titre scandalisés.

Les participants chantèrent et se tinrent la main en dansant en cercle autour des images, dans une danse ressemblant au « pago a la tierra », une offrande traditionnelle à la Terre Mère commune chez les peuples indigènes de certaines régions d’Amérique du Sud.

— The Catholic World Report, 4 octobre 2019

Le syncrétisme évident dans le rituel célébré autour d’un immense revêtement de sol, réalisé par une femme amazonienne et devant plusieurs scènes ambiguës et les images non identifiées dans les jardins du Vatican le 4 octobre dernier devraient être évitées… la raison de la critique est précisément en raison de la nature primitive et de l’apparence païenne de la cérémonie et de l’absence de symboles, de gestes et de prières ouvertement catholiques lors des divers gestes, danses et les prosternations de ce rituel surprenant.

— Cardinal Jorge Urosa Savino, archevêque émérite de Caracas, Venezuela ; 21 octobre 2019 ; lifesitenews.com

Après des semaines de silence, le Pape nous dit que ce n’était pas de l’idolâtrie et qu’il n’y avait aucune intention idolâtre. Mais alors pourquoi certaines personnes, y compris des [religieux], se sont-elles prosternées devant [ces figurines] ? Pourquoi la statuette a-t-elle été transportée en procession dans des églises comme à la Basilique Saint-Pierre et placée devant des autels à Santa Maria in Traspontina ? Et si ce n’est pas une idole Pachamama (une déesse représentant la Terre-Mère pour les peuples des Andes), pourquoi le Pape a-t-il appelé la figurine « Pachamama » ? Que dois-je en penser ?

— Mgr Charles Pope, le 28 octobre 2019 ; National Catholic Register

Tout cela pour dire… l’Église n’a-t-elle pas — et chacun de nous à un degré ou à un autre — perdu de vue l’héritage, le grand privilège et la mission que nous portons en tant que fils et filles baptisés du Très-Haut ?

[L’Église] existe pour évangéliser…

— PAPE PAUL VI, Evangelii Nuntiandi, n° 14

 j’ai contre toi que tu as perdu ton amour d’antan. Allons ! [réalise à quel point tu es tombé bas], repens-toi, reprends ta conduite première. Sinon, je vais venir à toi pour changer ton candélabre de son rang, [à moins que] tu ne te repens.

Ap 2: 1-5 (entre crochets, traduction depuis l’anglais)

… la menace de jugement nous concerne nous aussi, l’Eglise en Europe, l’Europe et l’Occident en général. Avec cet Evangile, le Seigneur clame également à nos oreilles les paroles qu’il adresse dans l’Apocalypse à l’Eglise d’Ephèse : « Si tu ne te repens pas, je vais venir à toi pour changer ton candélabre de son rang. » A nous aussi, la lumière peut être enlevée et nous [ferions bien de laisser] résonner cet avertissement en notre âme avec tout son sérieux, en criant dans le même temps au Seigneur: « Aide-nous à nous convertir ! Donne à chacun de nous la grâce de nous renouveler vraiment ! Ne permets pas que la lumière qui est au milieu de nous s’éteigne ! Renforce notre foi, notre espérance et notre amour afin que nous puissions porter de bons fruits ! »

— PAPE BENOÎT XVI, Homélie d’ouverture, Synode des Évêques, 2 octobre 2005, Rome ; Vatican.va

Nous existons pour apporter la lumière là où dominent les ténèbres, l’espérance là où progresse la désespérance, et la puissance du Christ là où règnent la faiblesse et l’esclavage. Nous existons pour montrer le Chemin vers l’éternité, la Vérité qui nous libère et la Vie à laquelle tous nous aspirons.

… Nous devons raviver en nous l’élan des débuts et nous laisser remplir de l’ardeur de la prédication apostolique qui a suivi la Pentecôte. Nous devons raviver en nous la conviction brûlante de Paul, qui s’est écrié : « Malheur à moi si je ne prêche pas l’Évangile » (1 Co 9: 16). Cette passion ne manquera pas de susciter dans l’Église un nouveau sens de la mission, qui ne peut être laissé à un groupe de « spécialistes » mais doit engager la responsabilité de tous les membres du Peuple de Dieu.

— Saint Jean-Paul II, Novo Millennio Inuente, n° 40 ; vatican.va

… quand les épreuves de cette période de purification auront été surmontées, cette Église simplifiée et plus riche spirituellement en ressortira grandie et affermie. Les hommes évoluant dans un monde complètement planifié vont se retrouver extrêmement seuls. S’ils perdent totalement de vue Dieu, ils vont réellement ressentir l’horreur de leur pauvreté. Alors, ils verront le petit troupeau des croyants avec un regard nouveau. Ils le verront comme un espoir de quelque chose qui leur est aussi destiné, une réponse qu’ils avaient toujours secrètement cherchée.

Pour moi, il est certain que l’Église va devoir affronter des périodes très difficiles. La véritable crise vient à peine de commencer. Il faudra s’attendre à de grands bouleversements. Mais je suis tout aussi certain de ce qu’il va rester à la fin … une Église de la foi. Il est fort possible qu’elle n’ait plus le pouvoir dominant qu’elle avait jusqu’à maintenant, mais elle va vivre un renouveau et redevenir la maison des hommes, où ils trouveront la vie et l’espérance en la vie éternelle.

— Joseph Ratzinger, 1969 à la radio allemande ; Le jour où Joseph Ratzinger a prédit l’avenir de l’Église (ajout)

Aujourd’hui, il est juste de dire que la plupart d’entre nous qui nous efforçons tant de rester fidèles sont, néanmoins, épuisés, fatigués et découragés. Mais ce n’est pas une excuse pour nous abandonner aux puissances du mal qui progressent, précisément parce que les hommes de bien ne font rien. C’est plutôt le moment de « raviver » le don que Dieu nous a fait. Comment ?

  • Faites de la prière quotidienne, un moment intime avec le Seigneur où vous lui parlez « du fond du cœur », un rendez-vous que vous refusez de rompre
  • Entrez dans la « chambre haute » du Cœur Immaculé de Marie en priant quotidiennement le Rosaire, comme elle nous l’a demandé à maintes reprises
  • Enlevez la poussière et les cendres qui étouffent le feu de l’amour divin par des confessions fréquentes et sincères — non seulement en confessant vos péchés, mais en les abandonnant définitivement derrière vous
  • Recevez Jésus-Christ, le Pain Vivant, le plus fréquemment possible dans la Sainte Messe
  • Lisez la Parole de Dieu, qui est « l’épée de l’Esprit » (He 4 :12)
  • Faites taire le vacarme de Satan et lisez un bon livre spirituel
  • Vivez l’Évangile là où vous êtes en vous faisant le serviteur ou la servante de tous, au sein de votre foyer, sur votre lieu de travail ou à l’école. Il y a un puissant ferment dans l’Evangile capable de vous transformer aussi bien vous-même que ceux qui vous entourent !

Je suis sûr que je pourrais rajouter des éléments à cette liste. Mais je me limite au strict minimum pour vous aider à « raviver le don de Dieu » qui a été infusé en vous le jour de votre baptême, à savoir le Saint-Esprit.

Si vous attendez qu’arrive l’heure du calvaire, ou de « l’Avertissement » ou « Illumination des consciences », ou si vous attendez de pouvoir vous rendre dans un « refuge », etc. vos priorités ne sont pas dans le bon ordre. La mission de l’Église est d’évangéliser. Elle consiste à être Jésus pour le monde. Et cela signifie, si nécessaire, abandonner nos vies pour que les autres puissent connaître l’amour et la miséricorde de Dieu.

Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la trouvera.

Mt 16: 24-25

Il ne suffit point […] que le peuple chrétien soit présent et établi dans un pays ; il ne suffit point non plus [que leur apostolat se limite à donner le bon exemple]. Il est établi, il est présent dans ce but : annoncer le Christ aux concitoyens non chrétiens par la parole et par l’action, et les aider à accueillir pleinement le Christ.

— Concile Vatican II, Ad Gentes, n° 15 ; vatican.va

Mark Mallett
Scripture – Who Are We Again?


[1] Comment se fait-il qu’aucun évêque n’ait contesté cette absence totale de données scientifiques qui justifieraient l’obligation faite aux fidèles de porter un masque, ce qui a pour but de cacher « l’image de Dieu » ? Voir les études : Unmasking the Facts
[2] [1] Seuls les fidèles « doublement vaccinés » peuvent assister aux messes ; diomoncton.ca
[3] cdc.gov
[4] cf. Le nouveau paganisme – partie 3

Source : https://pierre-et-les-loups.net/rappelons-nous-qui-nous-sommes-934.html?show=#is-page

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