
Lundi 27 avril 2020
La vie publique de Notre Seigneur Jésus-Christ
Lorsque Je commençais Mon ministère d’Oint du Seigneur, J’expliquais les prophéties et les écrits des grands prophètes. C’est ainsi que Ma première prédication à Nazareth fut l’explication d’un passage du prophète Isaïe. Après que J’eus dit « Aujourd’hui s’accomplit à vos oreilles ce passage de l’Ecriture » (Lc 4,21), Je fus rejeté et déjà l’on voulut Me tuer. Ainsi donc, dès que Je commençais Ma vie publique, je fus détesté et l’objet de courroux de ceux qui avaient la tentation de bien vouloir un Roi temporel, mais non un Roi de toutes les nations et encore moins un Roi dans l’ordre spirituel.

Je demeurais alors à Capharnaüm qui fut Ma ville de choix et où Je résidais. Par la suite, elle fut détruite comme tout ce qui Me touchait dans l’ordre temporel. Je conservais la maison de Ma Mère, dans laquelle elle conçut le Verbe de Dieu fait homme, en la protégeant de la démolition des sauvages ; elle fut emportée par les anges et aboutit à Loreto en Italie. La grotte elle-même contre laquelle était adossée cette maison demeura à Nazareth où elle est vénérée.
C’est ainsi qu’en Ma terre natale, la conservation des lieux qui Me virent naître, prêcher et mourir, sont un grand bienfait pour Mes fidèles car ces lieux sont le vif témoignage de la présence exceptionnelle de Dieu, Jésus-Christ, sur la terre.

Je passais donc les années de Ma vie publique à prêcher, à guérir, à enseigner et à élever les âmes dans la connaissance de Dieu. J’instaurais les bases de la doctrine de la foi catholique, laquelle fut étudiée et définie par le magistère de la Sainte Eglise Catholique Apostolique et Romaine. Elle est fondée sur la colonne de l’Autorité qui descend du Ciel vers la terre, la hiérarchie ecclésiastique, elle-même dévolue à transmettre et faire vivre l’enseignement de Jésus-Christ.
La Sainte Eglise Catholique
Je donne maintenant des paroles de foi :
Je crois en Dieu, le Père tout-puissant,
Créateur du ciel et de la terre.
Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur ;
qui a été conçu du Saint Esprit, est né de la Vierge Marie,
a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié,
est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers ;
le troisième jour est ressuscité des morts,
est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant,
d’où il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois au Saint Esprit, à la sainte Église catholique, à la communion des saints,
à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Ainsi soit-il

Cet acte de foi fut transmis des Apôtres à toute la chrétienté. Il n’y a rien qui puisse en être retiré ou modifié. C’est la base de la foi catholique.
Vinrent ensuite d’autres Crédo[1], tout aussi puissants. D’eux non plus rien ne peut être changé ni retranché. Mon très cher disciple, Athanase (300-373), composa son Credo que chacun doit croire fidèlement et fermement, sous peine de ne pouvoir être sauvé.
Je donne à tous Mes fidèles, à tous ceux qui désirent Me suivre, comme à toute l’humanité, la grâce de la catholicité, c’est-à-dire d’être ou de devenir de bons et fidèles catholiques dans Mon Eglise qui ne périra pas. Tant que subsistera un bon catholique, fidèle et fervent, Mon Eglise sera. C’est ainsi que la Justice de Dieu est éternelle. Yahvé n’a-t-Il pas dit à Abraham qui le suppliait de ne pas supprimer les justes en même temps que les pécheurs : « Si Je trouve 50 justes dans la ville, Je pardonnerai à toute la cité à cause d’eux ». Sur l’insistance d’Abraham, passant de 50, à 40, à 30, à 20, puis à 10, Il lui dit « Je ne détruirai pas à cause des 10 justes » (Gn 18,26-32).

Dieu est le très fidèle, le parfaitement fidèle, sans Lui les hommes ne sont rien et pourtant ils se croient intelligents et promis à un grand avenir. L’humanité tachée par le péché originel, celui d’Adam et d’Eve, qui a corrompu leur âme et leur chair, n’est rien sans la Rédemption de Jésus-Christ, venu en Sauveur au début de l’ère chrétienne.
C’est Lui qui a ouvert le Ciel à Ses frères fidèles et obéissants, à Ses élus qui ont cru en Sa Parole, à Ses enfants venus à Lui dans l’adoption que leur a procurée la Très Sainte Eglise. La Sainte Eglise Catholique, l’épouse de Jésus-Christ, est soumise à Son Maître et Seigneur, à son Epoux, elle reçoit tout de Lui : Ses enseignements, Ses sacrements, Sa Rédemption. Elle ne peut donner que ce qu’elle a reçu de Lui. Si elle apporte autre chose que Ses paroles, elle ne sera plus dans son rôle d’Epouse et de Mère.

[1] Le Symbole de Nicée, le Symbole de Saint Athanase
Source : https://srbeghe.blog/2020/04/27/vie-publique_sainte-eglise-cath/